26 mars 2015

Ah si j'avais cinq euros cinquante

La soirée était placée sous l'égide du partenariat avec le Lycée Louis Vicat avec la présence de 12 jeunes dont la classe a Boris Vian au programme, de Patricia Monteil CPE et Didier Durieux proviseur et avec la collaboration du cinéma Le Paris de Souillac.

                                                                     photo: S.Branty
Le public nombreux, au moins quatre vingt personnes, parmi lequel le maire de Souillac Jean-Michel Sanfourche, des élus dont Jean-Pierre Magne à la culture, a particulièrement apprécié le documentaire fait d'images d'archive entrecoupées d'images couleur d'un orchestre dirigé par Serge Forté jouant les musiques des années 40 et 50. A noter également la présence de Jean-Claude Laval, ancien maire de Souillac. Le film "Boris Vian, la vie jazz" de Philippe Kohly est vraiment remarquable, film de télévision, il est susceptible d'être rediffusé sur Arte, ne le loupez pas !
Le public avait été accueilli en musique par le trio Estate composé de François Bordillon au piano, Jean-Pierre Kuntz à la contrebasse et Dominique Perrouault à la batterie.
Après une présentation du 40e festival qui aura lieu du 18 au 25 juillet prochain, Robert Peyrillou, le président donna quelques anecdotes au sujet de Boris Vian comme sa participation à une table-ronde animée par Sim Copans sur Duke Ellington le 14 juin 1950 "... le jazz, pour moi la base du jazz, c'est Ellington ! Duke est la meilleure référence ..."  ou encore un article dans Jazz Hot, revue à laquelle il participa de 1946 jusqu'à sa mort en 1959, revue à laquelle Robert Peyrillou collabora dans les années 80 et 90, sur la parution en mars 1952 du numéro de la revue Le Point consacré au Jazz publiée par Pierre Betz à Souillac.
Puis Brigitte Ravix présenta Boris Vian le musicien, l'écrivain, le journaliste ... "J'irai cracher sur vos tombe", "le Déserteur" ... et la soirée se termina par un concert d'une heure, le trio s'est rapidement transformé en septet avec les souillagais Philippe Thomas à la guitare, Jean Pierre Delpy au saxophone ténor et deux musiciens corréziens, trompettiste et saxophoniste alto, venus faire le bœuf.

NB:  Jazz Hot, la revue internationale du jazz, fête ses 80 ans en ce mois de mars. Au menu, exposition du 28 mars au 11 avril à la Fond'action Boris Vian à Paris, table-rondes dont le 4 avril "Boris Vian et Jazz Hot".

11 mars 2015

BORIS VIAN, LA VIE JAZZ - Un film de Philippe Kohly



Souillac en jazz présente une soirée cinéma tout public

A l’occasion d’une deuxième soirée de partenariat entre le lycée Louis Vicat et Souillac en jazz, le lycée des métiers hôteliers Quercy-Périgord et le cinéma Le Paris rejoignent ce partenariat pour présenter le
Jeudi 19 mars à 20h au cinéma Le Paris à Souillac :
BORIS VIAN, LA VIE JAZZ - Un film de Philippe Kohly
Boris Vian, la vie jazz est une histoire poignante, celle d’un artiste inclassable, celle aussi d’un homme hors du commun. Un film envoûtant comme un solo de Miles Davis.
Des romans, des chansons, des poèmes : on connaît Boris Vian comme auteur. Pourtant, sur la porte de son appartement, on peut lire encore : «ingénieur et musicien ». Car le jazz fut la grande passion de Boris Vian. Il le joua avec sa trompette, en inventa la critique, fut l’ami de Duke Ellington…
Rythmé par certains des plus beaux thèmes du jazz,  ce portrait est un film musical  mais en même temps c’est le roman de Boris Vian : il suit au plus près sa vie souverainement libre. La musique est grisante et elle raconte, elle dit au-delà des mots.
Le jazz est une manière d’être pour Boris Vian. Il inspire le style de l’écrivain, il dicte sa relation à la vie, à la mort.
C’est cette « jazz attitude » que met en scène ce portrait-roman, réalisé sans interviews de témoins extérieurs, à partir d’archives et d’évocations (dont certaines musicales, avec la participation d'un quintet de Jazz), dans des décors réels, ce film plonge le spectateur dans l’ambiance particulière des années 1950 où le jazz cristallise la soif de vivre de toute une génération.Boris Vian reste un personnage difficile à cerner. D’abord car lui-même était multiple et hérissé de défenses (gestes provocateurs, poses de dandy). Mais surtout car depuis sa mort une légende s’est forgée. Une légende nourrie de stéréotypes, toujours les mêmes : la mélancolie de "L’Écume des jours", la fièvre des nuits du Tabou, le scandale de "J’irai cracher sur vos tombes..." Cette légende absorbe tout le personnage qui lui-même masque la personne. La démarche de Philippe Kohly est à l’exact opposé : derrière le personnage, retrouver la vérité d’une personne, partager le chemin d’un jeune homme, connaître ses clés, voir et sentir les choses de son point de vue, se mettre dans sa peau. Autrement dit, faire un portrait "table rase", l’œil neuf, comme si rien n’avait été dit. Et, au bout du compte, livrer une image peut-être étonnante. Un portrait vivant qui donne à voir l’homme derrière l’icône et nous révèle une sensibilité rare.
Le film, sera suivi d’un débat et d’un mini concert du trio de jazz Estate (François Bordillon piano, Jean-Pierre Kuntz contrebasse, Dominique Perrouault batterie). Ces musiciens accueilleront également le public dès 20h au cinéma.
Entrée tout public et tarif cinéma