30 janvier 2012

Y a de la zumba dans l'air

ça balance, ça balance, ça balance dur à Souillac: des stages de danse, en veux-tu en voilà! Et d'abord, de la Zumba. Mais Kezaco la zumba? Il s'agit, en fait, d'une forme de fitness. D'où l'appel mouvementé des organisateurs de ce stage à Souillac: "Viens troquer ton vilain virus hivernal contre la maladie du Bouger Bouger !". C'est donc le 11 mars après-midi au Palais des Congrès. Ce stage sera suivi de deux autres: l'un le premier avril (et oui!), qui sera consacré aux danses du monde; l'autre, le 6 mai, au hip hop.
Mais toutes les infos sont disponibles sur le site suivant: http://ecole-ateliers-danses-souillac.asso-web.com de même qu'il faudra passer par celui-ci pour s'inscrire

Allez, hop, hop, un petit stage de remise en forme

21 janvier 2012

Stabat Akish ou l'expérience de l'ivresse

On a suivi l'épopée de Stabat Akish depuis leur presque naissance jusqu'à un très proche événement puisque, hier soir, nous étions au Mandala où Maxime Delporte et ses cinq acolytes présentaient leur second album Nebulos. D'ailleurs, si je ne m'abuse, hormis "La baie des anchois", "Vortex" et, peut-être?, "Greed", tous les morceaux joués sont issus de ce dernier disque. Mais va-t-en savoir avec des titres aussi tourneboulés. D'ailleurs, je suis sûr de me gourer sur ce point. Quand Maxime Delporte, le leader de cette étrange formation, annonçait que leur dernier-né était sous la forme d'un vinyl lui-même accompagné d'un code nécessaire au téléchargement de la version numérique, je pensais intérieurement que ce choix est, à l'instar de leur musique, non seulement un souci de confronter les extrêmes mais aussi le refus catégorique du "juste" milieu dès lors que l'on considère que celui-ci est mielleux.
En tout cas, quand on est, spectateur, face à cette machine de guerre, notre premier réflexe est de s'écraser devant la carapace blindée du saxophone basse que dégaine Marc Maffiolo. Oh, oh, oh, calme... Qu'est-ce donc que cet engin? C'est que, avec Stabat Akish, on est aspiré dans une confrontation vitale avec un autre monde. Il y a, dans ce sextet tout droit sorti de Delicatessen, un mélange d'univers aussi étranges que délirants que ne renierait pas Tim Burton, son cortège de personnages inquiétants et ses fées. Stabat Akish, c'est avant tout un monde onirique et son refus de coller à la réalité. D'ailleurs... la réalité? Le rêve? Tout ça... Mmh... C'est pas un peu trop facile?
Faut dire que, pour les six musiciens, la facilité, c'est d'abord une injure. Dans le cas plus précis de cette formation, prenons "La baie des anchois". On part d'un thème léger, exposé par la flûte et le vibraphone, sur une phrase de basse lourde et obsédante. Et puis, tout ça s'emballe, se mélange, dans une sorte de crescendo où le grave ténor et la flûte se bousculent. Et voici que le thème, repris au clavier, vient clore ce morceau. En moins de trois minutes, ils nous lessivent dans une succession de cabrioles et, quand cette ivresse nous a fichus sens dessus dessous, on retombe, sans bien comprendre comment, sur nos deux jambes. Stabat Akish, c'est une expérience de l'ivresse.
On les avait suivis à Rio Loco où la formule s'était considérablement gonflée puisqu'on trouvait une quinzaine de musiciens supplémentaires. On avait, d'ailleurs, adoré cette formule et la liberté que Maxime Delporte en avait tirée. On avait souri quand Nancy Jazz Pulsation les avaient réintitulés "Stabat Akish Lorraine", hé, hé, hé... Et bien, hier soir, on en a repris, pimenté à souhait, et de celui qui arrache.
Gilles

20 janvier 2012

Scatabronda le 26 janvier dans Du bleu en hiver à Tulle


Carnavals.

Le carnaval et le jazz sont-ils parents ? Auraient-ils pour racines les mêmes fantasmes, ou les mêmes urgences de l'humain ? Tous deux sont en tout cas les mêmes compilateurs de nos composantes sociales, absorbant l'ordre et le désordre, l’individuel et le social, le sauvage et le civilisé... Le carnaval ne connait pas le vieillissement, ni la crise d’adolescence, car il meurt et renaît dans l’enfance de ses forces.

Ce rapport d’animalité et de sophistiqué, c’est le cœur pendulaire d'un rite qui crie son être dans des temps et des lieux distants.

Pour cette nouvelle création du Neuf têtes, Alain Bruel a confectionné sur mesure une suite cohérente, imaginative, illustrative d'un cheminement des géants de nos sens, depuis les fêtes des Sacées, en Mésopotamie, jusqu'au Paillasses de Cournonterral, ...
Une vigoureuse et rieuse mise en musique des totems de nos pulsions donne à chacun des neuf interprètes une belle partition personnelle, les mettant en valeur au sein de fusions à rebondissement. Chaque nouveau titre présente un enjeu différent du précédent, menant nos oreilles dans un parcours à suspense jusqu’au final, avec brio. Alain Bruel signe là une composition exceptionnelle dans son répertoire déjà très conséquent de jeune compositeur.

Création 2012 du Neuf têtes, issu du collectif Le Maxiphone de Tulle et membre des ensembles de jazz Grands Formats, à la Salle des Lendemains qui chantent jeudi 26 janvier à 20h30 dans le cadre du festival Du Bleu en hiver qui accueille également Tous Dehors "Happy Birthday", Chlorine Free, Get the blessing, Géraldine Laurent "Around Gigi", A Riot called Nina avec Napoleon Maddox, Sophia Domancich et les Boxettes.

www.dubleuenhiver.com

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08 janvier 2012

Michel Petrucciani après le film, le DVD

Avez-vous vu le film que Mickael Radford a consacré à Michel Petrucciani? Non? Ah bon? Et ben nous si car, l'an dernier, plus d'un mois avant sa sortie officielle, il était projeté, dans le cadre du festival, au cinéma de Souillac. Mais pour celles-et ceux qui n'ont pu suivre sa majesté Michel, le film sort en DVD: une bonne occasion, après avoir refourgué ses cadeaux de Noël, de se faire plaisir, hé, hé, hé.
Gilles

06 janvier 2012

Les Rois Mages des Gospel songs et du Jazz


Les Rois Mages des Gospel songs et du jazz sont là ...
Samedi 7 janvier à 16h à l'Abbatiale Sainte Marie de Souillac, à l'initiative du Rotary club et au profit des Restos du coeur , ce sera la chorale Gospel Go de Gourdon ...
puis à 20h30 à la Salle polyvalente de Carennac, ce sera Jean Marc Padovani et Philippe Léogé (saxophone et piano)
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/05/1253568-carennac-le-duo-jazz-philippe-leoge-et-jean-marc-padovani-en-concert.html

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