28 juin 2010

Jazzez-vous spécial Souillac en jazz sur www.radiopac.fr samedi 3 juillet 14 heures

Robert Peyrillou, directeur artistique de Souillac en jazz présentera le 35e festival de jazz "Sim Copans" de Souillac samedi 3 juillet de 14 à 16 heures à l'invitation d'Hubert Bouysse dans son émission "Jazzez-vous".
Le North Gospel Quartet, Nguyên Lê, Dee Alexander, Tigran Hamasyan, Stefano Bollani, Enrico Rava n'auront plus de secret pour les auditeurs.
Radio PAC viendra ensuite jeudi 22 juillet à Souillac pour une émission en direct de la bibliothèque municipale de Souillac à partir de 14 heures grâce à Hélène Pare sa directrice.
Ce sera l'occasion pour Hubert Bouysse d'accueillir des acteurs de la manifestation (musiciens, bénévoles, partenaires...).

22 juin 2010

dans les coups de coeur du Monde

On ne va pas bouder notre plaisir. J'espère que vous faites comme nous et comme des milliers de gens dans le monde: lire et relire la sélection des festivals du Monde. Car, 1 - on en fait partie et 2 - on est un de leurs cinq coups de cœur. A titre informatif, on était dans la sélection de Libé et celle des Inrocks. Cet article, avec visuel, est loin de nous déplaire bien au contraire. On y lit la reconnaissance (et quelle reconnaissance!) d'un travail de programmation, d'organisation, tout au long de chacune des 35 années de festival. Il ne manque plus qu'un soleil d'enfer inonde la place Pierre-Betz pour accueillir Nguyên Lê, Dee Alexander, Tigran Hamasyan, Stefano Bollani et Enrico Rava. Il ne manque plus que des milliers de spectateurs réservent leurs place. C'est ici sur ce clic.
Gilles

15 juin 2010

Un grand concert avec les festivals du Lot


Le soir de la fête de la musique, à partir de 21h, sur les allées Fénelon à Cahors, un grand concert est offert aux Lotois par le Conseil général en partenariat avec les festivals du Lot. Quatre groupes représentatifs des scènes lotoises, seront présents:
- Pauvre Martin; chanson française. Ce groupe, le régional de l'étape, plein d'humour et de talent, est lauréat du tremplin Lot amplifié
- Paul Sidibé et son groupe de musique africaine aux instruments subtils et aux mélodies profondes
- Liane Edwards, groupe franco-américain de country-rock décapant, porté par une blonde au caractère bien trempé, terminera la soirée tout feu, tout flamme.
Durant les changements de plateau et dans les rues de Cahors, Tribal Poursuit, des jazzmen de rue, feront claquer les cuivres.
Depuis 2006, le Conseil général du Lot réunit sous un même label "Le Lot, un festival de festivals" les 12 principaux festivals de département, expression de la qualité et de la diversité culturelle de notre département. Ce concert permettra à ces festivals de présenter leur riche programmation estivale et d'établir un contact direct avec le public.
C'est la première fois que le Conseil général du Lot et les festivals organisent une manifestation de cette ampleur.
La Ville de Cahors, Lot Tourisme et l'ADDA du Lot sont partenaires de cet évènement.

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11 juin 2010

L'inauguration sud-africaine

Je dois avouer un faible pour la musique de Didier Labbé, surtout lorsque le plus connu des jazzmen toulousains rend hommage au plus célèbre des musiciens sud-africains. Hier soir, en quartet, augmenté du percussionniste Thale Makhene et du danseur Theo Ndindwa, il rendait écho à la musique d'Abdullah Ibrahim. On avait pu en avoir un aperçu lors des concerts que Didier Labbé fait en duo avec Grégory Daltin, avec une interprétation, à mon goût, très belle, de The Wedding (pour moi, c'était au bijou en automne dernier). Hier soir, l'écho rendu à Abdullah Ibrahim était fait de compositions du pianiste sud-africain et de compostions du quartet. Cet écho était celui d'une spiritualité et on entendait dans le déroulement musical l'attention portée par Labbé à Abdullah Ibrahim: figures thématiques avec une forte charge de spiritualité et beaucoup de mise en musique de son (ses?) expérience(s) sud-africaine(s) dont "Le Cap"et "Pas Cap" constituent les plus emblématiques. Mais il serait très réducteur de ne mettre en exergue que Didier Labbé. Theo Ndindwa y avait une place très importante et, à ce titre, il occupait la moitié de l'espace de la grande scène du Garonne. Je trouvais, dans cette expérience entre danse et musique, un écho à l'expérience présentée à Querbes entre l'ARFI et Vincent Mantsoe. Là aussi, musique, danse et Afrique du Sud. Cette rencontre, hier soir, était également physique quand la chorégraphie de Ndindwa croisait le saxo de Labbé ou encore le regard de Daltin tout tourné ou vers l'un ou vers l'autre. Ces regards étaient significatifs de l'osmose qui était en jeu. Mais, il serait injuste de ne pas citer (et même plus que citer) autant le percussionniste invité Thale Makhene que les autres membres du quartet: au tuba, Laurent Guitton, et à la batterie Jean-Denis Rivaleau. Et il serait carrément incohérent de ne pas mentionner le fait qu'Abdullah Ibrahim se produira, jeudi prochain, sur la prairie des filtres.
Tiens, d'ailleurs, pour faire plus que citer le concert d'hier soir, voilà qu'un clic sur play nous referait vivre quelques moments.
Gilles


04 juin 2010

Ovation pour Avishai

Une ovation pour Avishai Cohen le vendredi 28 mai au TNT à Toulouse, la salle debout, trois rappels, un public heureux qui le faisait savoir. Et des musiciens heureux, proches du public, dans le même enthousiasme. Il faut dire que le contrebassiste leader s'expose dans ce spectacle : sa musique est très expressive et personnelle et la formation accentue ce cachet particulier. Quand cordes et percussions, frappées et frottées, explosent d'énergie, ce qui fait souffle ce sont les voix, celle d'Avishai Cohen et celle de Karen Malka, ce qui fait mélodie ce sont les chansons. Chaque instrument et chaque instrumentiste illuminent les mélodies, les sculptent, les poétisent, joyaux chatoyants dans une parure radieuse. Lorsque la contrebasse rencontre les percussions d'Itamar Daori (éblouissant), lorsqu'elle se fait percussion et que les tambours et grelots se fondent dans la chanson, chaque son, chaque geste surprend et le spectateur est suspendu à l'inventivité des deux musiciens. Il l'est autant lorsque l'oud d'Amos Hoffman dialogue subtilement avec le piano de Shai Maestro. Avishai Cohen laisse une très grande place à ses musiciens et on lui en sait gré, ils savent jouer. M donne la mesure de sa voix, profonde, lors du deuxième rappel, scotchant. Et le troisième rappel n'est pas pour nous déplaire puisque le contrebassiste reprend, avec le pianiste Shai Maestro, un morceau de son album précédent, pur jazz. D'Aurora, spectacle et album éponyme, jaillit une immense joie.

Marie-Françoise

Avishai Cohen, contrebasse et compositions
Karen Malka, voix
Amos Hoffman, oud et guitare
Shai Maestro, piano et clavier
Itamar Daori, percussions