29 janvier 2010

2010 nouvelle année, nouvelle réunion

En pleine réunion, ce soir et ce soir uniquement, avec en guest star: réflexion autour des afters avec la Mairie, propositions d'affiches, programmation (in et off), différents points sur les subventions et la galette de janvier.
Gilles

19 janvier 2010

Disparition d'Alain Chastagnol

Alain Chastagnol (de face sur la photo entre Martin Malvy président de la région Midi-Pyrénées et Robert Peyrillou président du festival), ancien président d'honneur du festival et ancien maire de Souillac vient de disparaître à l'âge de 65 ans. Il avait pendant plus de 30 ans soutenu le festival créé avant sa première mandature, mais aussi le mouvement des intermittents permettant au festival de se dérouler, il avait toujours "répondu présent" à nos sollicitations. Il avait souhaité que l'on s'installe sur la place Pierre Betz rénovée, lieu magique qui depuis a permis au festival de prendre une autre dimension et offert aux musiciens une autre inspiration. C'était un homme de culture et de presse reconnu.

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17 janvier 2010

Tissages


Samedi 16 janvier 2010, auditorium de Colomiers.
Chaque fois que nous sommes allés à l’auditorium Jean Cayrou de Colomiers, ce fut pour un voyage sur les chemins étranges de la poésie, où le beau le dispute à l’émotion. Ce samedi soir, le spectacle Sketches du septet de Jean-Marc Padovani a emporté la salle dans le flux poétique d’une musique rigoureuse, complexe et inspirée. Comme l’a expliqué le saxophoniste compositeur, ce sont les musiques du jazz des années soixante qui habitent ce concert, tissées avec ses propres compositions, musiques d’Eric Dolphy, d’Ornette Coleman, d’Oliver Nelson, de Charlie Mingus et pour le rappel de John Coltrane. Chaque motif d’une tapisserie géante et festoyante s’est dessiné, répété par les instruments, chacun apportant sa couleur et son histoire. Puis, reprenant le fil ou par surprise, la basse de Frédéric Monino, le clavier de Paul Brousseau, le saxophone soprano de Jean-Marc Padovani, ou un autre instrument, a esquissé un autre dessin dans le patchwork en train de s’élaborer. Les mélodies du guitariste David Chevalier, les insertions du clavier, les développés des saxophones et les échos jazz-rock du batteur François Laizeau amplifiaient, décoraient, achevaient les esquisses. La voix aérienne de Claudia Solal, instrument pur, attirait comme un aimant. Nos regrets : ne pas entendre encore et encore Claudia Solal chanter, voir cesser le merveilleux dialogue entre Bruno Wilhelm et Claudia Solal sur Equinoxe de Coltrane, ne pas garder en mémoire les longs solos de guitares, de saxophone, de batterie… et ne pas pouvoir acheter le disque. Le dernier morceau, Si près si loin, écrit par Jean-Marc Padovani à la mémoire de Michael Brecker, saisit chacun d’une si forte émotion qu’il paraissait impertinent d’applaudir. Heureusement le public se ressaisit et réclama encore un moment de beauté.
Marie-Françoise

Jean-Marc Padovani, compositeur, saxophones ténor et soprano,
Bruno Wilhem, saxophones alto et soprano,
Claudia Solal, voix,
Paul Brousseau, clavier et électroniques,
David Chevalier, guitare,
Frédéric Monino, basse,
François Laizeau, batterie

16 janvier 2010

Fabriquer la musique en temps réel

Le Grand Toz était hier soir le Moyen Toz. Et pourtant, quelle énergie! Neuf musiciens sur la petite scène du Mandala (et oui, encore lui!) et pas mal d'entre eux qui, régulièrement laissaient leur instrument pour filer sur le devant de la scène et diriger ce big toz, plein de foutraque, d'intelligence et de générosité.
Tout a commencé comme rarement débute un concert: certains s'accordent, d'autres jouent et, petit à petit, au fur et à mesure que les anches sont léchées, les cordes tendues, tout le monde se joint à ce plein d'énergie, de tonus, d'humour.
Le plus étrange, ce sont ces signes que chaque musicien, quand il mute en chef d'orchestre, emploie. La gestuelle est un langage et, ici, c'est encore plein d'humour: je te montre mon coude et voilà que le thème est repris, je dresse mon index contre ma tempe et je sais que les anches vont bientôt aller à l'unisson.
Et, pendant plus de deux heures, entrecoupées d'une poz, les neuf musiciens s'en sont donnés à cœur joie, pour leur plus grand bonheur et pour le nôtre. Dans le cadre de la quinzaine des musiques improvisées, le Grand Toz, créateur de musique en temps réel, nous a donné à voir une expérience musicale et scénique subtile et intelligente.

Le Grand Toz hier soir, c'était Pierre Dayraud, batterie; Louis Pentoldi, batterie; Elvin Tétard, basse; Eugénie Ursh, violoncelle; Pierre Beauzerand, clavier; Marc Maffiolo, saxophone ténor; Paco Serrano, saxophone alto; Stéphane Lachaise, saxophone alto; Gerald Gimenez, guitare

Gilles

09 janvier 2010

en janvier, fais ce que tu voeux

Tous nos vœux de bonne année