26 avril 2009

Cameron Brown à la une de Jazz Hot


Le 648e Jazz Hot est sorti, avec les papy de la grand-mère, Roger Vanhaverbeke et Cameron Brown mais aussi les sorties de livres, CD, DVD et les tears habituelles comme celles versées pour Jimmy Gourley venu à deux reprises à Souillac. Ce petit clin d'oeil à la revue qui m'a accueilli pendant plusieurs années pour ajouter un CD à la sélection discographique de Cameron Brown, celui d'Archie Shepp "Gemini" sorti en 2007 chez Archieball pour son CD 2 le "Live in Souillac" enregistré devant l'abbaye de Souillac en 2002 avec outre Shepp et Brown, la magnifique Amina Claudine Myers et Ronnie Burrage. La vente continue pendant les travaux sur www.jazzhot.net.
Robert Peyrillou


2002, Cameron Brown écrit quelques notes au cours de la balance devant l'Abbaye

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24 avril 2009

Vous le préférez diatonique ou chromatique votre harmonica?

Pensez harmonica, vous évoquerez sans nul doute Toots Thielemans. Mais en cherchant un peu dans l'ombre de l'harmoniciste belge, on trouvera Olivier Ker Ourio. Lui, vient de la Réunion et son parcours musical en est imprégné. Son dernier projet, au titre évocateur Oversea, nous était donné à voir et à écouter hier soir, avec un quintet de all stars. Car Ker Ourio était accompagné par Jean-Marc Jafret (b), André Ceccarelli (d), Manuel Rocheman (p) et Louis Winsberg (g). Ça a commencé sur les chapeaux de roue par un enchaînement de deux compositions réunionnaises. Puis "Siroko", qui a donné son nom à un album précédent. Les chorus, émanations subtiles des thèmes, s'envolent dans des phrasés longs et exploratoires. Une multitude de sons emplit la salle. Et puis, les premières notes d'une balade et c'est "Toulouse", Ô Toulouse, dans cette salle bien nommée Nougaro, à deux pas des Minimes. Applaudissements à tout rompre: le public est touché par cette douce touche de nostalgie. Et, voilà, que Louis Winsberg enchaîne sur une longue introduction flamenca: est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne? Entre "Paniersulatete, Nichanté" et "Alfie", on repart outre-mer et, fin du spectacle, on te retrouve "ma cité gasconne", enchanté. On ne saurait conseiller aux Toulousains mal inspirés qui ont raté ce concert, entre flagellation et culpabilisation, de se reporter sur ce clic pour profiter de la musique d'Olivier Ker Ourio et, le cas échéant, de garder un oeil sur ses prochaines prestations.
Gilles

23 avril 2009

Son et image

A deux jours de notre prochaine réunion, avec un soleil qui tape fort et qui annonce l'été, voilà Bob interviewé par Philippe Bertrand pour Carnets de campagne (c'était le 02 février dernier). C'est en exclusivité sur le bouton "play".

Gilles

19 avril 2009

"Qu'y a-t-il dans l'amour du jazz ?...

... la beauté, l'émotion, la nostalgie, l'excitation, la jeunesse, la révolte, tout cela sans doute" livrent Philippe Carles et Jean Louis Comolli dans la préface de la réédition en 2000 de Free Jazz Black Power.
Des mots de jazz et d'autres encore comme : "Je me souviens des émissions de jazz de Sim Copans" . C'est Georges Pérec en 1977 qui écrit cela parmi quatre cent quatre vingts petites phrases qui toutes commencent par "Je me souviens". En février 1979, il se confiait à Carles et Francis Marmande pour Jazz Magazine à ce sujet : "Une d'elles s'appelait Fleuve profond, elle avait un générique de spiritual mais il y avait plein de jazz. Pour moi, Sim Copans, c'était l'homme qui connaissait le jazz, qui fait écouter Clifford Brown, Lester Young, Charlie Parker. De plus, c'était l'anti-Panassié."
Franck Médioni, après le magnifique Jazz en suite à l'iconographie merveilleuse où déjà la littérature était très présente (Juliet, Echenoz, Butor, Dalachinsky,...), après John Coltrane et ses quatre vingts portraits croisés, nous offre avec Le goût du jazz trente portraits du Jazz, peints par les plus célèbres écrivains : Pérec bien sûr mais aussi Sartre, Vian, Kerouac, Miller, Gerber, Cortazar et "Le tour du jour en quatre vingt mondes", un régal, Sagan, Marmande, Goffin, Reda et bien d'autres encore à commencer par lui, l'assembleur de ces textes, dont l'introduction est une invitation à la découverte ou redécouverte du "Jazz sur livres", des "Portraits en jazz" et de la "Poésie en jazz". Philippe Fréchet qui anima notre table-ronde pendant plusieurs années ne me contredirait pas, lui qui recherche inlassablement toute trace de jazz dans la littérature.
Le goût du jazz, Mercure de France, 6,50 euros, de quoi en acheter plusieurs et les offrir!
Robert Peyrillou

16 avril 2009

Bonne nuit et bonne chance

Lundi dernier, France 2 diffusait le film de George Clooney "Good night, and good luck". Je ne pouvais pas faire autrement que de parler de Sim Copans et le citer dans une interview de Michel Oriano dans "Sources" la revue d'études anglophones parue à l'automne 1997.
M.O: Et vous n'avez pas été inquiété par les enquêtes du maccarthysme?
S.C: Si. En 53, [Roy M.] Cohn et [G.David] Schine sont venus en Europe. Ces deux messieurs étaient les avocats de McCarthy, deux salauds qui fouinaient partout. Ils étaient impitoyables. Beaucoup de gens ont perdu leur poste à cause d'eux. Il suffisait que la moindre réponse ne corresponde pas à leurs attentes pour qu'on se fasse jeter dehors. A cette époque, beaucoup d'Américains ont perdu leurs jobs et ont dû élire domicile en France. Quand les deux agents de McCarthy sont arrivés à Paris, l'ambassade m'a fait savoir que j'étais la seule personne qu'ils voulaient interroger. On me reprochait d'être trop lié à la radio française, ce qui les empêchait de donner leur point de vue politique sur la Voix de l'Amérique. J'ai donc démissionné, mais la radio française m'a demandé de poursuivre mes émissions en France, en en changeant simplement les titres. Par exemple "Le Negro Spiritual" est devenu "Deep River", "Panorama du jazz", "Le jazz en liberté". Ces émissions se sont poursuivies et diversifiées d'abord sur Paris-Inter, puis sur France-Musique et d'autres stations...
Dianne Reeves, que l'on voit et entend dans le film est venue à Souillac en 1998, à la grande joie de Sim qui adorait les voix. Il aurait apprécié ce film que nous avons diffusé lors du festival 2006, lui qui en a été bien malgré lui acteur il y a plus de 50 ans.
Robert Peyrillou

13 avril 2009

« Le jazz vous inspirera de belles idées, il vous aidera à vous sentir bien » Louis Armstrong

Parler de Louis Armstrong, pour moi, c’est aussi parler de Sim Copans, d'un des quatre grands maîtres dont il parlait dans ses conférences et que l'on retrouve sur le CD accompagnant le livre en hommage à Sim Copans: "Play it again, Sim". Alors, avec la sortie du magnifique livre « Les carnets de collages de Louis Armstrong » de Steven Brower aux éditions de la Martinière, je m’y colle. Ce n’est pas un xième livre sur Satchmo, celui-ci nous fait pénétrer dans l’univers du trompettiste, son « chez soi », ses laxatifs ! ses murs couverts de découpages le concernant et ses boîtes de bandes magnétiques recouvertes des mêmes collages, la dactylographie un autre hobby tout comme le ruban adhésif ! l’étoile juive qu’il portait comme porte-bonheur…des enfants qu’il n’a pas eu, du Pape Pie XII et d’espionnage en Egypte pour le compte d’Israël. C’est grâce à l’aide d’une famille de russes juifs : les Karnosfky chez qui il travailla comme ferrailleur, qu’il achèta sa première trompette. En 1999, le président Clinton annonça que la trompette de Louis Armstrong comptait parmi les souvenirs nationaux qui seraient enfermés dans la National Millennial Time Capsule destinée à être rouverte en 2099. Donc, à bientôt.

Robert Peyrillou


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05 avril 2009

J - 3 mois

Vendredi dernier, notre réunion mensuelle était, comme à l'habitude, investie des quarante mille choses à faire... Et puis, à l'ordre du jour, les premiers programmes en braille qui seront diffusés dans pas mal d'offices de tourisme du Lot. C'est déjà le cas pour Souillac et Figeac, les autres devraient être faits dans les prochaines semaines. Et, toujours dans un souci d'être accessible au plus grand nombre, voilà qu'un "accès texte" est désormais possible pour notre site web. Si en plus, on vous précise qu'en vous signalant par mail, ici, vous pouvez vous abonner à la newsletter (également en version texte), alors on aura fait le tour (ou presque) d'une politique que le festival a mise en œuvre.
Gilles

04 avril 2009

Prime time

Tout s'active, tout s'active pour la représentation du Cocktail Jazz Quintet de ce soir. Les tables sont en train d'être disposées, la scène est en cours de montage... Et tout ça pour un concert qui va débuter à 20h30 ce soir au Palais des Congrès de Souillac.
Gilles