30 septembre 2009

ça swingue dans la presse papier !

Jazzman se métisse avec Jazz Mag, Vibrations annonce So Jazz pour le 20 octobre, Jazz Hot ne vient jammer que de temps en temps et Soul Bag est arrivé le 19 septembre dans les kiosques ... à musique: blues, rhythm & blues, soul, gospel, funk, zydeko. La revue fête ses 41 ans avec ce trimestriel d'octobre 2009.
J'avais rencontré "le journal" le 12 juillet 1991 au Blues Cahors Festival que je suivais pour Jazz Hot à l'époque. Charlie Musselwhite était en couverture et me l'avait dédicacé au "Bordeaux" je crois. J'avais ce jour-là petit déjeuné non loin du pont Valentré avec Gérard Herzaft qui lui m'avait dédicacé son John Lee Hooker paru au "Limon". Herzaft signe ce mois-ci la belle histoire d'"un grand bluesman devant l'éternel": Champion Jack Dupree - quand je pense que le chanteur et pianiste de blues a donné un concert le 14 avril 1989 à Varetz, à une portée de fusil de Brive!
Le petit William Thomas, pas encore champion, orphelin à 4 ans, se retrouve vite au Colored Walls Home for Boys, mais les "walls" sont poreux et il trouve dans la rue un magnifique terrain de jeu, puis c'est le bouge d'Olivia Gardner, le ring de Kid Green ou la cantine de l'Université Yeshiva de Harlem où il cuisine le meilleur gumbo. Devenu "Champion Jack", il trouve "sa" Dalton, ils se marièrent et eurent .... beaucoup d'enfants! Un des plus grands bluesmen de l'histoire disparaît en 1992. A lire, à écouter, tout est pages 30 à 35!
Avec lui dans Soul Bag: Koko Taylor, The Five Blind Boys of Mississippi, Raphael Saadiq ... et les signatures de Stéphane Colin, Robert Sacré, Jean Buzelin, Jacques Périn - monsieur le directeur de la rédaction - Philippe Bas-Rabérin et bien d'autres.
Robert Peyrillou

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19 septembre 2009

Bon anniversaire

C'est tout droit reçu par mail depuis les intéressés. On aime beaucoup TSF. Alors...
"Pour fêter ses 10 printemps à l'orée de l'automne, TSFJAZZ sort son premier coffret : 10 CD pour une décennie de jazz dans tous ses états. En vente à partir du 28 septembre 2009 [...] avec notamment : Avishai Cohen, Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Melody Gardot, Caravan Palace, Cassandra Wilson, Baptiste Trotignon, Stéphane & Lionel Belmondo, Milton Nascimento, Ibrahim Ferrer, Jacky Terrasson, Michel Petrucciani, Richard Galliano, Eddy Louiss, Elisabeth Kontomanou, Anne Ducros, Sanseverino, Stacey Kent, Julien Lourau, Les Puppinis Sisters, Eric Truffaz, Jean-Michel Pilc, David Sanborn, Giovanni Mirabassi, James Carter, Jean-Jacques Milteau, Tigran Hamasyan, Yusef Lateef..."

17 septembre 2009

Enormous Big Band

Sur la photo, c'est Philippe Legris. Mais, si on pouvait dézoomer, on distinguerait The Enormous Big Band que Laurent Cugny a dirigé cet été à Marciac, après Vienne. Entre l'ONJ et Lumière, c'était une soirée revival et, pour les musiciens, très certainement des retrouailles. Aux chorus se sont succédés un bon paquet d'entre-potes, dont Stefano di Battista (bonjour l'ovation), Flavio Boltro, Stéphane Guillaume, Thomas de Pourquery, PO Govin, Sylvain Gontard, Stéphane Belmondo... Bref que du beau monde pour un concert, entre découverte (pour bon nombre de spectateurs) et "I remember", malheureusement mal desservi par un son... disons confus.
C'était, enfin et surtout, un hommage à la musique de Laurent Cugny, héritier entre autres et avec d'autres, de Gil Evans.
Gilles

11 septembre 2009

La rentrée de septembre

Première réunion depuis l'édition 2009 et, donc, celle de 2010 qui s'annonce: bilan de l'été dernier, les actions qui s'annoncent, les réunions à venir, l'AG en décembre...
Gilles

01 septembre 2009

Collignon, génial trublion

Quand on l'a récupéré à Brive, ce fut le début d'un show qui ne s'est terminé que le lendemain lorsque Médéric Collignon a quitté Souillac. Mais, sous ses dehors presque clownesques, sous ces élucubrations qui fusent à toutes vitesse, retentissait une grande sensibilité. Celles et ceux qui ont assisté au duo qu'il a mené avec Sylvain Luc, dans le cloître de l'abbaye, en garderont vraisemblablement un souvenir fortement ancré. Ils se sont jetés l'un et l'autre sans filet pour un programme de près de deux heures où la part belle était laissée à l'improvisation. Qu'il joue du cornet ou qu'il vocalise, gesticule, tout est potentiellement de la musique et du son. Et que les moustiques en aient eu pour leur compte lorsque, après une piqûre, Collignon bourdonnait devant le micro, n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de son imagination débordante. Collignon est dingue, frapadingue, génialement dingue. On a goûté et rit de cette folie qui ne cède devant rien sinon de produire du beau. Et lorsqu'ils ont décliné Blue and Green, on s'est envolé. Le retour sur Terre fut douloureux car l'ivresse de ce concert était diaboliquement délicieuse. À coup sûr, pour beaucoup d'entre nous, le grand moment de la 34e édition.
Gilles