31 décembre 2008

"O fado diz que me quer", moi aussi je l'aime


Le mardi 30 décembre 2008 se produisait Rabih Abou-Khalil au TNT de Toulouse, que j’avais déjà vu et écouté il y a quelques années à Souillac lors d’un concert mémorable. La formation était cosmopolite puisqu’il y avait un accordéoniste italien , un français Michel Godard à la basse et au tuba , un américain à la batterie et aux percussions et un chanteur de fado portugais, apparemment très connu dans son pays. Le concert commence avec quelques soucis de sono heureusement vite résolus. Ensuite c’est Rabih Abou-Khalil qui nous présente les musiciens avec son humour déconcertant. Il accroche au passage les américains et leur sale guerre en Irak. Les gens dans la salle sont enthousiastes et applaudissent. Ce projet est très intéressant : on entend le oud de Rabih se déchaîner, les montées et descentes de Luciano Biondini et les percussions de Jarrod Cagwin ainsi que sa batterie se marier à merveille avec la voix chaude et sensuelle de Ricardo Ribeiro. On apprend que les morceaux parlent des bordels de Lisbonne et des femmes. Les titres sont évocateurs : « Quand je te vois sourire » ou « Dans la mer de tes jambes ». Bref c’est la chaleur du sud et des bords de la Méditerranée qui sont ici à l’ordre du jour. Le public est ravi et le TNT en redemande avec une ambiance hyper chaleureuse et enthousiaste. Il y a des cris dans la salle, des sifflets et énormément d’applaudissements. On sent aussi que les cinq musiciens prennent beaucoup de plaisir à jouer ensemble ces compositions qui nous auront fait voyager à travers quelques notes de musique.
Damien

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30 décembre 2008

amor, graça e beleza

Pour cette fin 2008, le TNT proposait un concert de Rabih Abou Khalil, joueur d'oud d'origine libanienne aujourd'hui installé en Allemagne. Il s'agissait donc d'une musique, toute en arabesques, partie à la decouverte du fado. Car, outre Jarrod Cagwin (percussions), Michel Godard (tuba et basse électrique) et Luciano Biondini (accordéon), Rabih Abou Khalil avait monté ce projet, Em Português, avec Ricardo Ribeiro, jeune chanteur de fado.
Malgré quelques couacs techniques en début de spectacle (basse inaudible, larsen et autres bruits au mieux étranges), le concert a pris un rythme d'amour et de poésie seulement perturbé par des applaudissements à tout casser. Entre l'oud aux cordes sèchement attaquées, les rondeurs du tuba ou encore l'accordéon et la voix, le quintet a déroulé 1h30 de mélodies élégantes et gracieusement utilisé la poésie, le chant, la musique pour passer d'une rive à l'autre de la Méditerranée. Bref, une excellente manière de terminer 2008 en beauté et de souhaiter une très bonne année 2009.
Gilles

26 décembre 2008

Un complot?

Ces jours-ci, je lisais Nada de Manchette, un polar avec des ultra-gauchistes, et voilà que, p.98 de mon édition, j'en reste bouche bée: "Quand les informations furent terminées, Treuffais se dit que tout ça n'était pas une raison pour changer ses habitudes. Il passa sur les petites ondes, trouva la Voix de l'Amérique et tomba pile sur la belle voix chaude de Willis Conover. L'heure de jazz allait être consacrée à Don Cherry. Treuffais se décida à s'asseoir confortablement, ouvrit une bière et écouta la musique". Quoi?! Je croyais que la Voix de l'Amérique c'était Sim Copans! Robert, qui est ce Willis Conover! Un imposteur ou quoi?! Et puis ce Treuffais, on est sûr de l'orthographe?
Gilles

17 décembre 2008

Jimmy Gourley par Francis Marmande

J'évoquais, il y a quelques billets de cela, le décès de Jimmy Gourley et je pointais, via Sean Gourley et Simon Teboul, ce qui nous lie à ce guitariste franco-américain (outre le fait qu'il se soit produit à Souillac en 1991 avec Barney Wilem, cet autre franco-américain, d'avant-guerre celui-ci, dont pourrait nous parler Jonathan Duclos-Arkilovitch). mais Jimmy Gourley était aussi une figure mythique du jazz depuis les années "50". C'est cette trajectoire, historique et musicale, que retrace Francis Marmande dans un article nécrologique, "Jimmy Gourley, guitariste, compositeur et chanteur de jazz" paru dans Le Monde daté du 15 décembre.
Pendant quelques jours encore l'article est accessible gratuitement sur le site du Monde et un clic ici vous y mènera directement.
Gilles

15 décembre 2008

Miles n'était pas si méchant

Miles est une légende. Et, parmi sa très riche discographie, Kind of Blue est, là encore, un disque légendaire. C’est pour cette raison que Jazzmagazine consacre un très long dossier, ainsi que sa Une, aux cinquante ans de cet album. Très riche dossier dans lequel on apprend, notamment, que Miles Davis n’était pas satisfait de cet enregistrement. Le numéro de décembre est longuement consacré à ce disque maintenant mythique et je laisse le soin à ceux qui souhaitent en savoir plus d’acheter le magazine. Ce que propose Jazz mag, c’est aussi un article de 1960, intitulé «Pourquoi si méchant Miles?», accessible sur son site. Brillamment écrit, l’article de J.M. propose un éclairage sacrément intéressant à propos de l’attitude (provocatrice?) du trompettiste. Un clic ici et voilà l’article qui s’affiche. Bonne lecture.
Gilles

14 décembre 2008

Trufazz encore et encore


Et comme on est complètement convaincu par le dernier Truffaz, on cherche, on cherche et on espère n'en rater aucune. C'est sur TvCampus.net, un multimedia d'étudiants basé sur Strasbourg.
Gilles

12 décembre 2008

Les aventures d'Erik Truffaz au Mexique

Prenez Le Monde du 9 décembre et allons jusqu'aux pages "Culture". Dans la sélection CD, avec en prime une photo sur laquelle figure également Sly Johnson, voilà Erik Truffaz. Pour nous, c'est plutôt re-voilà. Dans un billet précédent, on rendait compte, en effet, de l'Indian Project, traduction en live de Benares, le deuxième rendez-vous du triptyque. Sylvain Siclier a, lui aussi, craqué pour ces Rendez-vous du trompettiste suisse? français? (l'une des éternelles questions). Et, s'il ne tarit pas d'éloges pour chacun des albums, c'est Mexico qui semble susciter le plus d'enthousiasme: il constitue "la proposition la plus radicale, la plus impressionniste. Et aussi la plus réussie". Mexico, c'est un duo entre Erik Truffaz, dont la trompette semble s'être transformée en guitare électrique, et Murcof, aux "autres sons". C'est aussi trois longues plages, planantes à souhait et dont la multitude des sons laisse saisir l'imagination débordante de ce duo. Des sons, longuement évolutifs, s'imbriquant dans une synthèse presque psychédélique et savamment arrangés pour une musique qui va, lentement mais sûrement, crescendo. Reste une question: pourquoi l'avoir intitulé Mexico? C'est, en tout cas et quoi qu'il en soit, de "good news from the desert".
Gilles

08 décembre 2008

Rest in Peace Jimmy

On vient de lire l'info sur le blog de Jazzman: Jimmy Gourley, guitariste américain installé à Paris, vient de disparaître. Je me souviens d'avoir vu ce guitariste américain installé à Paris une première fois à Souillac en 1991. Je me souviens d'un concert, au Sunset avec Sean Gourley, son fiston de guitariste, et Simon Teboul. Je me souviens d'une séance d'enregistrement Sean à Argenteuil et je pense à toi.
Gilles

...

Aux côtés de Corinne Hayat, adjointe à la Culture à Souillac, et d'André Lestrade, conseiller général et maire de Lacave, Bob et Nicole ont présenté le rapport moral, le rapport d'activité et le rapport financier: retour sur le programmation passée, l'animation de Souillac et alentours, la contribution du festival au tourisme, la Jazzette, le blog, les publications, les partenariats...
Avant cette AG, nous étions en réunion mensuelle (et oui tous les mois, nous nous retrouvons dans l'abbatiale de Souillac): compte-rendu de la commmission communication, l'ébauche (très avancée par ailleurs) de la programmation 2009, les nécessaires économies, l'affichage des pavés publicitaires, les prochaines dates (du 20 au 26 juillet), le Rotary Club, les en-tête, le dossier de presse...
La vie ordinaire d'un festival de jazz en province qui soufflera ses 34 bougies l'été prochain.
Gilles

03 décembre 2008

Musiques actuelles dans le Lot

C'est sous le terme de "tremplin pour les groupes de musiques actuelles du Lot" que l'association Lot Amplifié propose, pour la 3e fois et avec le soutien de l'ADDA notamment, un concours qui s'adresse aux groupes ayant "une appartenance au département du Lot [et] un set de 30 min de compos." Les inscriptions seront closes au 31 janvier 2009. Au fait, le dossier de candidature est accessible depuis ce clic. Bonne chance à tous.
Gilles