31 octobre 2008

Krach

Dans un entretien publié le 13 octobre dernier sur Citizen Jazz, Diane Gastellu revient avec Philippe Meziat et Anne Sorlin sur le BJF (entendez Bordeaux Jazz Festival) qui, après une édition 2008 réussie et huit années d'existence, arrête, au moins momentanément, son activité. En cause, les difficultés financières et un partenariat avec les insitutions publiques pas assez constructif. Dommage car le jazz est peu représenté en Aquitaine et parce que, après Villeneuve sur Lot notamment, c'est au tour de Bordeaux de mettre la clé sous la porte.
Gilles

30 octobre 2008

Après jazz sur son 31











Quand c'est fini, il nous reste ... à en parler, à écouter les disques, à se rappeler ... et quelques images à partager.

avec par ordre d'apparition: le chapiteau, Andy Emler, Atomic, Mungolian Jet Set, Fredrik Ljungkvist et Charles Miller.

29 octobre 2008

Subtil Dave Douglas Trio

photo Marc Pivaudran
Inhabituel trio que celui de Dave Douglas que nous avons entendu à l’Automne Club dans le cadre de Jazz sur son 31 le vendredi 24 novembre. Puisque trompette, violon, contrebasse installés en arc de cercle, liés par la musique. Une musique circulante, que se passent les musiciens en interprétations dépendantes de chaque instrument. Chacun explore la recherche de sonorités, les cordes frottées sur le violon, les cordes frappées sur la contrebasse et le souffle maîtrisé dans la trompette. S’y ajoutent les références, les clins d’œil : de la musique folklorique aux notes « Miles Davis », de la musique circulaire répétitive à la ballade. Ainsi se construit un concert autour de nuances et d’échanges. On écoute avec une très grande concentration, en attente, en suspens, et récompensé par tant de subtilités. Musique délicate, parfois chuchotée. Et il arrive que trompette et violon fusionnent, moments jubilatoires. Que la musique circule, sans éclat, dans la nuance, on en est émerveillé. Marie-Françoise
Dave Douglas trompette, Marc Feldman violon, Scott Colley contrebasse

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27 octobre 2008

Paolo Pavan

Le site de Jamendo propose des albums en écoute et en téléchargement libres. Et c'est tant mieux car c'est aussi la possibilité de découvrir des pièces anonymes. Voici Paolo Pavan, pianiste italien, avec sassofono tenore Davide Marinacci, tromba Angelo Olivieri, batteria Fabrizio Boccardelli e contrabbasso Marco Roccuzzo.
Gilles

26 octobre 2008

Obama Président!

Applaudissements pour accueillir les musiciens et voilà que, spontanément, Curtis Lundy, contrebassiste génial, fait mine, avec sa main, de nous faire monter le volume. Il termine, l'index pointé vers le ciel, par un (prémonitoire?) "Obama!" et, nous, frappant des mains à tout casser. Bienvenue en Amérique. Ça démarre par un solo de batterie puis, sur un groove très "black music", trompette et saxophone, à l'unisson, font le choeur. Attention! Le ton est donné: on est entre Idriss Muhammad et Groover Washington Jr. Fin d'un "Wilkes bbq" et la formation enchaîne avec "Purple Flowers", ballade romantique à souhait: choeur déchirant pour larmes essuyées. Warren Wolf, au vibraphone, nous gratifie d'un chorus de haute envolée qui n'en finit pas et c'est tant mieux. Le voyage aux States se poursuit par un Blues, "Blues for Obama" renchérit Curtis Lundy. Blues qui n'a pas le blues. Décidément, vive Obama! Re-ballade avec un "Climbing the Stairs". Tout est en émotions, tout est beau. Les spectateurs devancent Bobby Watson en ryhtmant des mains ce groove génial qui nous fiche à tous la pêche. Ça se terminera (puisque tout a une fin sauf le saucisson qui en a deux) par un "Del Corazón", en écho avec un "From the Heart" qui donne, par ailleurs, son nom à l'album. Car, chez Bobby Watson, il faut beaucoup compter avec le choeur.
Gilles

25 octobre 2008

Elise et Marguerite


Le belle introduction au tuba de François Thuillier et le premier solo de trompette de Fabrice Martinez nous mettent la puce à l’oreille, ce concert ne sera pas ordinaire et le travail sur les sons élaborera des univers étranges, certainement jubilatoires. Et ça démarre, ça déménage ! Après un clin d’œil à Beethoven avec Mail à Élise, l’ensemble des musiciens prend le concert à bras le corps. En témoigne un jubilatoire Crouch Touch Engage, mêlée de sons, de confrontations entre instruments, de passes et d’échappées en solos débridés. On assiste à une profusion d’idées, en toute liberté, de la plus folle à la plus domptée, sous la houlette et le sourire bienveillants d’Andy Emler. À la joie sonore se greffe un spectacle convivial, tonique, drôle, communicatif. Des « ouvertoires » alternent avec les pièces les plus longues. Un intermède à la voix : « Marguerite, es-tu là ? » où Thomas de Pourquery est traduit en simultané par un Laurent Dehors délirant. Déjà convaincue par la musique, la salle éclate de rire ; elle suivra aussi les indications vocales d’Andy Emler en un chœur loufoque. Il ne faudrait pas croire pour autant que ce sont des clowns ces musiciens : ils jouent, beaucoup, avec art et inspiration ; ils nous scotchent par leurs sonorités, leur culture et leur virtuosité. Concert jubilatoire et belle musique, quelle soirée !
Marie-Françoise

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L'autre Marylin

Il est rare de pouvoir écouter Marylin Mazur. Une visite sur son site nous apprend, à ce titre, qu'elle se produit quasi-exclusivement dans le nord de l'Europe et, plus particulièrement au Danemark. Il fallait donc se jeter sur le concert qu'elle donnait à l'Automne Club à Toulouse. Il fallait donc voir la percussionniste, qu'on connaît notamment pour avoir accompagné Jan Garbarek ou encore Miles Davis, se démener parmi les baguettes, toms et caisses. Derrière tout un attirail de bois, métal et peaux, c'est un univers baigné de spiritualité qui s'offre à nous. Krister Jonsson fait vibrer sa guitare électrique, tantôt rock puissant, tantôt plages ultra-planantes, comme celles qu'on rencontre dans les disques d'ECM. Klavs Hovman mène ses chorus avec une véritablement originalité, jusqu'à utiliser un bottleneck, et Fredrik Lundin mélange sax acoustique et samplers. Dans sa tunique d'orange bariolés et munis de ses multiples instruments, Marylin Mazur semble sorcière qui, magie noire, magie blanche, nous amène dans un univers musical qui met en scène des contraires impossibles.
Gilles

24 octobre 2008

T'as vu Roy Haynes?

C'est dans un Magic Mirror plein à craquer que Jazz sur son 31 accueillait hier soir Roy Haynes, très certainement LA figure légendaire de cette édition. En quartet avec Martin Bejerano au piano, David Wong à la contrebasse et Jaleel Shaw au sax, le concert a démarré doucement. On s'est d'abord regardé en signifiant: "déjà entendu". Puis c'est monté. Entre-temps, Roy Haynes a fait le tour de la batterie, baguettes à la main et il frappe sur ce qui se trouve sur son chemin: le pied du micro, la grosse caisse côté scène, les baguettes entre elles et nous invite à l'accompagner dans ce groove improbable. Il module notre participation. Tantôt sussurée, tantôt plus forte, elle dure et ce sera ce show qui fera véritablement démarrer le concert. Ensuite, les phrasés de Jaleel Shaw, notamment sur un duo sax - contrebasse, ou encore ceux de Martin Bejerano s'envoleront et nous avec.
Gilles

22 octobre 2008

les girondins à la tribune

La Tribune (journal annuel à parution aléatoire), numéro 12, est parue en octobre 2008.
C'est une feuille tombée cet automne du Jazz Chamber Orchestra. Elle est verte, curieux en cette saison mais avec ces gens-là, monsieur, il faut s'attendre à tout!
Ces temps-ci, ils ont tous les jours vingt ans et avant qu'ils content Basie en mars à Bègles, ils content leur histoire comme par exemple l'idée du nom qui en revient à Nicolas Bardinet. Si Alain Barrabès est le rescapé, Fred Lasnier, l'Auguste est là depuis le siècle dernier avec sa grand'mère, Lulu le soprano qui se fait appeler Jean Luc Pareau est arrivé avec ce siècle. Quant à Pascal Quennehent, il est descendu avec le banjo du taxi en dernier.
Ils ont de la bouteille ces bordelais que l'on peut consommer sans modération chambrés, pardon chamber et surtout sans reproche, sur scène comme sur www.lechamber.com
Robert

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21 octobre 2008

C’est passé au zapping

Jazz sur son 31 a eu l’excellentissime idée de programmer Furio di Castri et son projet Zapping. Attention, c’est du lourd, un mélange entre Zappa et Monk servi par une équipe furieuse: à la guitare le toujours incroyable N’Guyen Lê, Rita Marcotulli aux piano acousique et Fender Rhodes, Joël Allouche à la batterie, Mauro Negri au sax, Marco Tamburini à la trompette et Furio di Castri à la contrebasse et aux compositions. Tout est tonnerre: les notes, les rythmes, les chorus, les enchaînements. Les compositions sont extraordinaires : complexes, mélangées, ultra-référencées. Zapping explose tout ce qui l’approche : la scène, le public, l’automne Club et même la cour du Conseil Général. "Pause café" nous annonce di Castri. Et voilà que les musiciens discutent entre eux. C’est un mélange des genres. Entre la guitare géniale, la frappe d’Allouche, les Italiens de la bande discutaillent le bout de gras, heu…, pardon, le caffe serré. Des notes, des mots et ça continue dans les mélanges. On passe d’un "Born in the USB" à un clin d’oeil à James Bond et on arrive, à deux cents à l’heure, à la fin du concert. Les musiciens se retirent. Quoi!!!!! Avec la pêche qui nous ont foutus, ils savent qu’ils en reprennent pour un tour. Ce sera deux. Et nous avec. Waoooo!
Gilles

20 octobre 2008

soleil d'automne - one more time

Il y a quelques jours, MF proposait un compte-rendu, élogieux par ailleurs, du concert donné par Padovani et Machado. Afin d'illustrer le post, nous avons choisi de photographier un cliché réalisé par les photgraphes autorisés. Et voici que, par pur hasard mais pour une comparaison qui est loin de me déplaire, il s'agissait d'un hommage appuyé à Jean-Marc Padovani qui, pour le coup, tombait pile poil.
Gilles

18 octobre 2008

Deux autres heures avec Claude Egea

Jeudi, voici Claude Egéa avec Manuel Rocheman au piano, André Villeger au sax, Thomas Grimonprez à la batterie et Patrice Caratini à la contrebasse. Cette formation, issue du Jazz Ensemble, un big band dirigé par Caratini himself, a revisité des classiques auxquels il a mêlé une composition du directeur du Jazz Ensemble. Les musiciens se connaissent sur le bout des doigts et c'est tant mieux car tout est impeccable: le son, les phrasés, les enchaînements. Une heure, c'était bien entendu trop court et on les a rappelés. Quelques instants plus tard, ils revenaient sur scène (ils étaient donc au courant?!) pour un dernier morceau qui concluait en beauté le concert.
Et puis vendredi, Claude Egéa nous présentait une formation originale. Outre Khalil Chahine à la guitare, Michel Payratout à la contrebasse et Thierry Chauvet à la batterie, Egéa s'était entouré de cornistes (Jean-Jacques Justafre, Lionel Surin, Norbert Vergonjanne et Jean-Michel Tavernier). C'est une formation qu'Egéa a intégrée récemment et, surtout, d'une configuration rare. On n'allait donc pas bouder notre plaisir. De Miles Davis à l'Entrée des gladiateurs, en passant par une composition de Jean-Jacques Justafre, on s'est régalé des arrangements, en grande partie proposés par Khalil Chahine. Comme la veille, on a tapé fort dans nos mains et voici l'octet qui revenait sur scène pour nous en faire une dernière. Merci, merci, M. Egéa, on a adoré.
Et, à propos du cor, si le coeur vous en dit, en cliquant ici vous aurez accès à un petit quizz sympathique.
Gilles

Soleil d'automne

Jeudi soir, 22h30 à l’Automne Club. Solaire musique de Jean-Marc Padovani. Au cours du concert me sont revenues les paroles du vielliste Gilles Chabenat : « … la musique de Jean-Marc est chatoyante, généreuse, construite sur une écriture. Il y a rencontre et interactions entre les instruments ». Chatoyante, lumineuse, chaleureuse, avec ses accents du Sud et de l’Orient. Écrite, complexe et généreuse, de manière à ce que chaque instrument ait un espace d’improvisation riche. J’ajouterai poétique et tendre, en particulier le duo saxophone piano, avec Jean-Marie Machado sur le doux thème « Mésange bleue ». De la belle musique, sans emphase, complexe mais si proche. Les instruments - saxophone, piano, contrebasse, batterie, accordéon – contribuent tous à créer un monde rendu ouvert et accessible pour notre bonheur : solos de contrebasse émouvants, accordéon flamboyant, batterie aussi puissante que légère, tout a contribué aux interactions efficaces d’une musique solaire.
Marie-Françoise

17 octobre 2008

Deux heures avec Claude Egea

Deux heures avec Claude Égéa, sous-titres : " Trois amis " ou " Oui, la joie est bien communicative ! "L'heure du mardi 14 octobre réunissaient Benoît Sourisse et André Charlier autour du trompettiste. Tout va vite, très vite, dès l'attaque, dès l'exposition du thème. Les chorus s'enchaînent, avec toujours une pointe d'humour. Quelques intermèdes, écrits par Benoît Sourisse, nous donnent le temps de nous préparer aux morceaux énergiques qui suivent. Dans son costume noir, Claude Égéa semble infatigable, intarissable. Le lendemain, ce sont les mêmes, avec, en plus, Stéphane Guillaume (sax) et Denis Leloup (trombone), donc un pupitre de souffleurs renforcé. Toujours aussi toniques, toujours aussi complices, les cinq compères combinent de nouveaux thèmes. Une balade écrite par Stéphane Guillaume porte la touche poétique. Tout va bien pour les cinq amis. Et pour nous aussi !
Marie-Françoise
photo Gilles Gaujarengues

15 octobre 2008

Grand orchestre classe

Premier concert du big band 31, réveillé par Philippe Léogé d’un sommeil de quelques années. D’ailleurs Philippe Léogé, ému, lance au piano solo les premières notes coloreront tout le concert de l’âme de Nougaro. Toulouse est là, dans une déclinaison longue, volubile, pleine d’émotions. Une Garonne éclate alors du pupitre des cuivres, puissante, swinguante. Et quel pupitre de cuivres : cinq sax, quatre trombones, quatre trompettes. Encadrés par une contrebasse et une batterie très présentes. Et le tout mené par le chef et arrangeur Léogé. Image du big band ellingtonien, musiciens vêtus de noir, sur une estrade en escalier, la bassiste surplombant l’ensemble et le piano étendant sa masse sur le côté. Sylvia Droste dira : « un orchestre mondial classe ». Ellingtoniens aussi les arrangements qui donnent grand espace à la puissance du son, à l’ensemble, tandis que les solistes prennent à tour de rôle la parole dans ce tourbillon. La voix de Sylvia Droste apporte du lyrisme à la force du big band : Sacha Distel, Edith Piaf, Michel Legrand sont ses invités. David Linx, long corps flexible, joue avec l’orchestre, dialogue avec le piano, la trompette, le saxophone, le trombone ; sa voix se module, répond et s’amuse. Et Nougaro revient, avec des mots. Dernier invité Claude Égéa contribue à la poésie par des chorus plein de nuances. On a un peu regretté que les invités se succèdent de manière trop morcelée (trois morceaux chacun en deux fois). L’orchestre conclut, emporté par une Hot Garonne à laquelle s’associent les deux voix, puis la trompette. Longue vie au BB 31 ! Marie-Françoise

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11 octobre 2008

Octobre bleu

Jazz sur son 31, 22e édition. Un festival où se rencontrent tous les jazz : plus de soixantaine-dix concerts pendant deux semaines. Il est facile de trouver concert à son gré, on a envie d’aller partout! La cour du Conseil Général accueille, cette année encore, le chapiteau chatoyant de l’Automne Club, avec sa salle circulaire entourée de miroirs: «Une heure avec Claude Egéa» la semaine prochaine, puis «Autour des… Percussions» (Trilok Gurtu, Ali Alaoui, Michel Portal et Mino Cinellu, Marilyn Mazur ou Roy Haynes, entre autres) la semaine suivante à 18h30 et des «Rencontres» à 22h30 de toutes les contrées de l’univers du jazz actuel (de Manu Katché à Jean-Marc Padovani, Eric Truffaz, Furio di Castri, Russell Gunn, Christian Scoott, The Bad Plus, Dave Douglas et Bobby Waston). Il ne faut pas oublier qu’au Mandala l’ambiance club est servie par la très grande variété des jeunes talents professionnels locaux (Groove Band, Laurent Rochelle, Ka-Tet, Vrak Trio, Cyril Amourette, Zira, Régine Gesta, Atabat Akish, Le Free du Hazard et David H quartet). Du jazz contemporain (noJazz, Eric LeLann, Dave Holland ou Andy Emler Mégaoctet) au hip-hop jazz (Hocus Pocus), du ragtime (Philippe Lejeune) au coltranien Pharoah Sanders, du jazz chanté (Beady Bell, David Linx, Malene Mortensen) au gospel (By The Gospel River), les salles de spectacles et de concerts de Toulouse et des communes environnantes seront bleues de jazz. Il faut noter la présentation du label norvégien monté par le pianiste Bugg Wesseltoft et la reformation du Big Band 31 dirigé par Philippe Léogé.
Le prix des places incite à multiplier les concerts (certains gratuits, beaucoup à 5 euros, des abonnements, des tarifs réduits); on ne va pas se priver. Pour nous, de Souillac-en-jazz, un octobre enthousiasmant.
Le programme se trouve à l’ADDA, rue Jules Chalande à Toulouse ou sur www.jazz31.com.

Marie-Françoise

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Le rhinocéros et le corbeau


Il était une fois un rhinocéros, qui comme l’éléphant barrit. « Barrit, vous avez dit ! » rétorque le corbeau, « Mais c’est le nom du peintre qui nous dessinait jusqu’alors ! » s’exclama-t-il. Et le corbeau laisse échapper « Rhinos, mais c’est grec, c’est le nez ! » et le pachyderme d’y aller de son compliment « Et du nez il en a le Rhino Jazz(s) : Iva Bittova, Sainkho Namtchylak, John Zorn il y a 20 ans, Red Sun Samul Nori et mon copain le tigre blanc ». Le corbeau ne voulut pas en rester là « Oui, mais si au village j’ai mauvaise réputation, dans la mythologie nordique, je suis le messager des dieux comme Pepa Païvinen, Viktoria Tolstoï ».
Rhino Jazz(s) c’est l’arche de Jean Paul Chazalon, un déluge de concerts : 823 depuis la création, 30 bougies, un petit livre blanc mais rehaussé de bleu et de rouge par Philippe Favier qui a élégamment lancé 3 étiquettes à un festival qui n’en a pas mais qui met un « s » à son jazz. Bon anniversaire.
Au fait, c’est du 7 au 28 octobre et tout autour de Rive de Gier www.rhinojazz.com Robert Peyrillou

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09 octobre 2008

Jazz à Sarlat c'est pas fini!



Pour la troisième année consécutive le JAZZ est à SARLAT.
Il y en aura pour tous les goûts : Concerts, Spectacle Musical, Master Class de Piano avec Joseph Ganter, Films, Livres et Peintures....
« Jazz à Sarlat » est né d’une entente cordiale entre des partenaires publics et privés de la ville de Sarlat (Centre Culturel de Sarlat, Cinéma Rex, Côté Bistrot de l'Hôtel La Couleuvrine, Bibliothèque Municipale).
Le Jazz sera à écouter, à voir et à lire dans différents lieux de la ville
Partagez un moment d'émotion avec "Peintures JAZZ" de Patrick DELAUNAY. L'artiste tire son inspiration des grands chanteurs et musiciens américains Louis Armstrong, Billie Holiday, Miles Davis… - Galerie du Centre Culturel de Sarlat. Rendez-vous jusqu’au 17 octobre 2008. Entrée libre, les soirs de spectacles du Centre Culturel de Sarlat ou pendant les heures d'ouverture de la billetterie.

PROGRAMME
Vendredi 10 Oct. « Le Jazz fait son cirque et vice versa » Cie des Nouveaux Nez Centre Culturel de Sarlat 21h
Samedi 11 Oct "Move in Gospel" Eglise de Saint-Geniès 20h
Lundi 13 Oct. Film « Stormy weather » (VO stf) d’Andrew Stone Cinéma Rex
Mardi 14 Oct. Film « Straight, no chaser » (VO stf) de Charlotte Zwerin Cinéma Rex
Mercredi 15 Oct. Nicolas et Nicolas « Histoire du Banjo » Côté Bistrot Hôtel de la Couleuvrine 20h (duo Banjo - Accordéon)
Jeudi 16 Oct. Franck DijeauTrio Côté Bistrot Hôtel de la Couleuvrine 20h
Vendredi 17 Oct Manu Dibango joue Sidney Béchet Centre Culturel de Sarlat 21h

« Jazz à Sarlat » c’est aussi la possibilité de découvrir des ouvrages sur le Jazz, à la Bibliothèque municipale de Sarlat. Empruntez-les ou faites une pause lecture…

Pour plus de renseignements :
CENTRE CULTUREL DE SARLAT
Rue Gaubert - 24200 SARLAT
e-mail : sarlat.culturel@wanadoo.fr
www.sarlat.fr
Réservations : 05 53 31 09 49 ou réservation par internet






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05 octobre 2008

Il n'y a pas que des 11 septembre, il y a aussi des 9 octobre.


Brel et le jazz, cela me fait penser à Jean-Pierre Leloir, corrèzien d'adoption rencontré un soir avec Guy Laffitte chez Jean Michel Leygonie. Leloir, "son photographe", mais aussi celui du jazz, celui de Ray Charles, le genius qui reprit "Ne me quitte pas", If you go away. Brel nous a quitté le 9 octobre 1978. Ce matin-là, j'ai appris la nouvelle, en voiture, en arrivant à l'IUT de Limoges où j'animai une formation sur la relation "entreprise" auprès de conseillers emploi. Brel et le jazz, c'est aussi Artero et ses reprises en allant de Jaurès au diable! Brel, je l'ai vu deux fois en 1964 et 67. La première fois, il avait confié aux Delta Rhythm Boys sa première partie (illustration sur Dry Bones). Le groupe américain créé en 1934 avait assuré également le background d'Ella Fitzgerald. Au sujet du CD d'Artero, Jacques Prouvost sur citizenjazz.com va plus loin en disant:"Brel est le jazz, il est à la fois festif, tendre, révolté et désespéré". Brel et le jazz ou Brel est le jazz!
Robert Peyrillou

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03 octobre 2008

Le troubadour mao

Dans la superbe maison de l'occitanie, sise à proximité de la place de la Bourse, à Toulouse, Marc Oriol, que nous avons accueilli lors de l'édition 2007, présentait, tout à l'heure, une conférence musico-illogique. Ce récit d'un troubadour, découvreur d'une future Amérique, inventeur d'instruments divers et variés, percussionniste, chanteur, narrateur, gratteur en tout genre et, au final, distributeur de collectors de Charlie Hebdo, était, en fait et surréalistement, auto-biographique. Ce luthier bidouilleur, équipé d'oeufs potentiellement syncopants, était, en outre, missionné par le gouvernement afin de redonner moral aux Français dans un pais qui va mal (mais oui, môssieur). Drôleries, ironie, humour et musiques: bravo Marc! Quand est-ce qu'on peut te ré-entendre?
Gilles