DMG

J'ai eu l'occasion de faire un tour chez DMG (Downtown Music Gallery), impressionnant disquaire new-yorkais. Vous y trouvez de tout, dans les musiques apparentées au jazz. On y passe avec bonheur de l'underground new-yorkais à l'intégrale de Tzadik et Zorn, d'un live canadien de Sclavis avec Jean Derome à des groupes nippons. Et le tout à des tarifs généralement très raisonnables (souvent $15 le CD), qui vous donnent la possibilité de prendre quelques risques ! Belle sélections de vinyls, pour les nostalgiques...
Mail order très actif, avec livraisons dans le monde entier

DMG - 342 Bowery [between E. 2nd & E. 3rd Streets] - New York, NY 10012

Marc

Lieu de mémoire

On suit régulièrement Archie Shepp parce qu’il représente un musicien avec une place singulière pour celles et ceux qui sont à Souillac: il y a, durant les dernières éditions, joué à deux reprises, participé à une table ronde et, surtout, enregistré un CD de son dernier album. Et puis, Shepp est une figure emblématique du free avec, notamment, un discours politique fort et polémique. Sauf que, depuis le milieu des années «1970», son répertoire est, d’une part, plus traditionnel et, d’autre part, avec une place importante laissée au blues.
Depuis quelques temps, Shepp, joue, collabore, travaille (le terme est en soi quasi programmatique) avec des musiciens de hip-hop et de slam. Ce que révèlent ces choix musicaux (free, traditionnel, blues, hip-hop, slam), c’est une récurrence qui sera l’objet de l’émission de France Culture «Sur les docks»: «l’œuvre d’Archie Shepp est acte de mémoire» et, plus précisément, «d’une mémoire collective, celle de l’événement fondateur de l’histoire des Africains-Américains: la déportation, l’esclavage, la discrimination».

Émission diffusée vendredi 1^er février de 16h. à 17h.
avec :
Archie Shepp: musicien, poète, comédien, dramaturge;
Francis Marmande: critique (Jazzman, Les Cahiers du Cinéma & Le Monde), écrivain & professeur de Littérature (Université Paris-VII);
Bernard Lubat: musicien, poète, fondateur du Festival d’Uzeste;
Mina Agossi: compositrice-interprète;
Frank Cassenti: cinéaste, metteur en scène;
Hamé: compositeur-interprète (membre du collectif hip-hop La Rumeur);
Alain Kirili: sculpteur;
Daoud-David Williams: musicien, percussionniste (membre fondateur du Spirit of Life Ensemble)

Gilles

193 kgs de swing pur !

Jeudi 31 janvier 2008 à 18h30 à la Bibliothèque Municipale de Brive-la-Gaillarde en Corrèze sera présenté l’orgue Hammond. Son créateur Laurens Hammond était né en 1895 dans l’Illinois aux Etats-Unis, horloger aventurier, c’est grâce à Henry Ford qui le sauva de la faillite que le premier orgue vit le jour en 1934. Entré dans le jazz en 1939 avec Fats Waller, ce n’est qu’en 1955 que le B3 sur lequel jouera Charles Balayer verra le jour avec sa cabine Leslie. Toute l’histoire de cette Rolls-Royce du jazz est sur http://pianoweb.free.fr/orgue-hammond-histoire1.html et sur http://organplus.com/ . J’ai fait la connaissance du B3 le 5 mars 1973, Milt Buckner était aux commandes accompagné de Jo Jones à la batterie. Jeudi, c’est le duo Charles Balayer / Hervé Roblès qui nous entraînera sur les traces des pionniers du swing. Quelques organistes ont écrit de belles pages vitaminées : Wild Bill Davis, Bill Doggett, Jimmy Smith, Lou Bennett, Eddy Louiss et plus près de nous Joey De Francesco, Larry Goldings et les français Emmanuel Bex, Stefan Patry, Pat Giraud. Depuis la rentrée dernière, l’école de musique de Brive abrite ce joyau et peut s’enorgueillir d’être le premier conservatoire public à proposer un enseignement sur orgue Hammond sous la houlette de Charles Balayer.
Robert

Village of the Pharoahs

Pharoah Sanders a soufflé hier soir le New Morning. Dans la salle pleine à craquer, en tunique africaine, cheveux et bouc blancs, celui qu'on qualifie, trop systématiquement par ailleurs, d'héritier de Coltrane (du genre s'il n'y en avait qu'un...) a alterné mystique, bop et fête.

Déjà dans le métro, face à moi, quelqu'un qui ferme son portable sur "rue des petites écuries, j'y suis dans une demi-heure". Lui aussi va écouter Pharoah Sanders et, la discussion entamée, c'est Coltrane qui, parmi d'autres, est revenu. De Coltrane j'attendais aussi "Naïma" que Sanders avait joué l'an dernier dans le cadre de Banlieues bleues. Ce thème est d'ailleurs tellement attaché à Sanders que, quelquefois, il m'arrive de douter. En fait, hier soir, il fallait oublier Coltrane et retenir les pulsations polyrythmiques, le walkin'bass de Nat Reeves et le piano limpide. Quant au saxophone, ce fut des sons gravement rauques, de temps en temps glutureux, et des phrasés carrément mystiques. Car, s'il y a un seul qualificatif que je dois retenir, ce serait bien celui-ci, au risque de convoquer, une nouvelle fois, John Coltrane et c'est peut-être là toute l'ambiguité de la musique géniale de Pharoah Sanders.

Gilles

Chanson en quelques couplets par Yann Gillot

Pour Jazz Classique n° 48 de novembre 2007, Yann Gillot a rencontré Dominique Chanson.
Tombé dans le jazz en écoutant Fats Waller, clarinettiste, flûtiste, saxophoniste, compagnon des Philippe Brun, Alix Combelle, Michel Attenoux, depuis 89, il souffle un peu mais plus dans un bec et laisse passer les anches ! Dominique Chanson nous parle de Sidney Béchet, Coleman Hawkins, des Trois Mailletz et de ceux de Dany Doriz, d’Henri Renaud. Il repense à la lettre ouverte à Milton « Mezz » Mezzrow qui l’avait vertement critiqué quand il jouait le Bird. Il évoque Jacques Denjean et le solo de Jacques Nourredine sur « The Champ » ainsi que le Big Band de Willie Berking à la Hessischer Rundfunk de Francfort, office de radio et télévision de la Hesse en Allemagne où il resta près de 20 ans.
Robert
http://jazz.classique.free.fr/

Le Jazz dans la peau par Yann Gillot

Le 6 mai 2000, Yann Gillot me dédicaçait « Le Jazz dans la peau », le journal de sa passion. C’était à l’issue de la cérémonie dans le petit cimetière de Lanzac en hommage à Sim Copans disparu quelques semaines plus tôt. « Cher Robert, en ce jour de deuil mes pensées vont bien sûr vers ce cher Sim avec lequel vous et moi avons partagé l’amour du jazz… » La préface, Sim l’avait signée en septembre 1996, il y parle du jazz dans le cœur en faisant référence aux mots de Frank Ténot « le jazz, la musique du cœur » que ce dernier avait écrit dans la préface de « Jazz à Souillac ». Yann Gillot aime le jazz : les V’Discs, Jazz Hot, Charles Delaunay, Claude Luter, Dizzy Gillespie à Pleyel et puis les big bands : Goodman, Ellington, Kenton, Herman ….. Yann Gillot se souvient qu’à 19 ans, pour la télévision il a conçu la première grande émission en engageant Sidney Béchet, Roy Eldridge… Il peut reprendre les mots de Georges Pérec : « Je me souviens des émissions de Sim Copans » en écrivant : « Dès que l’indicatif était shunté, Sim et moi dialoguions librement sur le disque qui allait passer à l’antenne, en nommant, s’il y avait lieu, les solistes marquants et le pourquoi du choix de ce disque. C’était très important pour l’auditeur de personnaliser à son intention chaque enregistrement par un détail ou une anecdote ». Il a fait sienne une déclaration d’Artie Shaw : « Le jazz doit swinguer, s’il ne swingue pas, ce n’est pas du jazz ».
Robert Peyrillou
En photo, les Mound City Blue Blowers qui décidèrent de l’amour de Yann Gillot pour le jazz.

applaudissements

Cette photo prise à l’issue du concert d’e.s.t. est touchante parce que, dans un brouhaha qu’on devine, on voit des mines heureuses d’avoir assisté à ce concert. Et puis ce brouhaha, de quoi est-il constitué? D’applaudissements respectueux et de quelques commentaires dont on devine la substance: concert génial.

Trois personnes se détachent: il s’agit de Geneviève, amie et bénévole, d’un spectateur anonyme, dont la tête dépasse largement les autres et qui applaudit malgré les lumières revenues et de quelqu’un de dos dont le regard pointe vers, semble-t-il, la scène. Peut-être Esbjörn Svensson va-t-il revenir accompagné de Dan Berglund et de Magnus Öström pour jouer un morceau? Après deux rappels réussis, c’est possible, surtout lorsqu’on est encore sur ce petit nuage musical. On aperçoit, en flou, quelques sourires, quelques personnes qui s’affairent et des spectateurs qui quittent la salle.
Je me remémore toujours avec beaucoup de plaisir le concert d’e.s.t. et je pense très fortement encore qu’il y a dans leur musique quelque chose de fondateur.

Gilles

Janvier 2008

Compte rendu de la réunion du 12 janvier.
Les douze bénévoles présents ont successivement été rejoints par trois partenaires invités : Alain Olivry de «L’heure d’orgue», Jean-Pierre Kuntz du Black Quintet, Laurent Taillade du cinéma «Le Paris».
- L’heure d’orgue. Avec Alain Olivry, nous avons pu construire un échange et un partenariat : une heure de musique sur Orgue Hammond de la part de l’association «les amis de l’orgue de l’église Sainte Marie de Souillac» et des supports de communication de la part du festival de jazz. «L’heure d’orgue» est organisateur de ce spectacle. Il n’y aura pas de billetterie mais un panier à la sortie. Comme il s’agit de musique profane, le concert ne peut pas avoir lieu dans l’église réservée à la musique sacrée (selon l’association). Donc le concert aura lieu dans le cloître à 18h le dimanche 20 juillet. Le concert durera une heure avec trois musiciens : orgue, guitare, percussions. En cas de pluie repli au Palais des Congrès. Une convention sera signée.
- Nous avons évoqué le blog relooké par Gilles et nous incitons amis et bénévoles à le consulter pour en augmenter la popularité.
- Une convention de partenariat avec Radio PAC a été signée, nous mettrons le logo sur nos affiches et programmes. Radio PAC diffusera cinquante spots annonçant le festival ainsi que deux émissions spéciales. Radio PAC couvre Limoges, Périgueux, Brive et Tulle et s’écoute sur le net.
- Programme concerts de l’Animation des rues: Aristo Catr’ (déambulatoire), Latin Bop Quartet, Curcuma, Crazy Jazz Band, Le Mystère des éléphants (déambulatoire)
Les après-concerts : après la fermeture du Black Bar pour retraite ! il faut un nouveau lieu. Jean-Pierre Kuntz a participé à cette partie de la réunion. Le patron du Quercy était intéressé dès l’été dernier. Quant au pub O’Brenny, son nouveau patron organise des concerts pendant l’année. Nous pensons qu’il est utile de convier à la prochaine réunion les patrons des deux bars.
- Le Black Quintet animera les after comme les autres années selon accord (cf ci-dessus).
- Cinéma : Laurent Taillade a rejoint la réunion. Date retenue de projection d’un film ayant attrait au jazz : lundi 14 juillet avec un horaire avancé à 21h de manière à permettre d’assister au feu d’artifice (s’il a lieu ce jour-là).
- Randonnée : l’Association des Amis des Sentiers Souillagais se réunit dimanche 13 janvier, le parcours a été envisagé autour de Lamothe-Timbergue, La Forge… avec un ou 2 orchestres déambulatoires.
Marie-Françoise

Les big bands au cinéma

Dans le « Jazz dans la peau », en annexe 3, Yann Gillot évoque le jazz et le cinéma. Un projet d’émissions pour la télévision présentait des extraits de séquences de jazz prises dans des films comme Lost in a harem, Girl Crazy, Du Barry was a lady,… Ce projet ne vit pas le jour et Yann en fait profiter les amis. J’ai pris beaucoup de plaisir à voir Jimmy et Tommy Dorsey, Benny Goodman mais aussi leurs guests : Buddy Rich, Judy Garland, Mickey Rooney, Ziggy Elman …..Ce dernier rappelle ô combien le premier trompette a un rôle capital en big band, quant à Buddy Rich, il donne l’impulsion chez Tommy Dorsey et Sy Oliver démontre comme il se doit le rôle premier de l’arrangeur notamment sur Well Get It du même Dorsey à l'image. On reparlera de Yann Gillot au sujet de son livre et de Dominique Chanson dans de prochains rendez-vous.
Robert

Black Quintet

Le Black Quintet qui anime tous les « after » du festival depuis des années au Black Bar se produira bientôt :
- le 17 janvier au Zénith de Limoges à l’occasion des vœux du préfet à 15h,
- toujours le 17 janvier et toujours à Limoges au Round Midnight Club à 21h,
- le 24 janvier à Brive au Restaumarché (zone de Cana) à 20h30
- le 21 juin à Gourdon pour la fête de la musique.
Le Black Quintet se compose de :
- Vincent Maury saxophone
- Jean-Pierre Bernard trombone
- Jérôme Raganaud guitare
- Jean-Pierre Kuntz contrebasse
- Michel Renaudeau batterieLeur musique ? des standards de Duke Ellington, Oliver Nelson, Bennie Golson, Wayne Shorter, Herbie Hancock, Miles Davis, du « latin jazz », quelques compositions personnelles et un peu de hard bop. Quelques beaux concerts de nos amis, qui bien sûr seront présents cet été à Souillac.

Marie-Françoise

Samedi dans "Jazzez-vous" à 14h sur www.radiopac.fr

Robert Peyrillou dans son rendez-vous mensuel avec Hubert Bouysse, évoquera Oscar Peterson, Stéphane Grappelli qui aurait 100 ans dans quelques jours, Hélène Labarrière, Sophia Domancich qui viendront à Tulle, les prix de l'Académie du Jazz décernés cette semaine, Stormy Weather, Bill Clinton, Claude Bolling, le Vienna Art Orchestra et bien d'autres choses encore en écoutant Lee Konitz, Cab Calloway, NHOP et Kenny Clarke qui accompagnent Peterson et Grappelli le 22 février 1973 à Paris et aussi encore du jazz s'il reste du temps!

Record

Quelques photos d'une séance d'enregistrement en décembre dernier à Argenteuil avec Simon Teboul, Tim Puckett, Lexie Kendrick et Sean Gourley. Entre "Lulu's Back in Town" et "Savoy", juste équilibre entre chanson américaine et jazz, ce conseil volé: "laisse les neuvièmes aux guitaristes".

Gilles

Etait-ce urgent d'accorder le piano d'Oscar Peterson, tu aurais pu attendre

Jean-Yves n’est plus dans notre monde, c’est par ces mots que j’ai appris la nouvelle samedi 5 janvier 2008 vers 13 heures. Pour beaucoup à Souillac, Jean-Yves Vivini était notre fournisseur et accordeur de piano sur «Souillac en Jazz» depuis plus de 10 ans, pour quelques uns, il était devenu un ami, un frère que l’on embrasse car il y avait dans notre relation plus d’amitié réellement que de travail. Il était mon homme de confiance, je savais que les pianistes auraient un service gagnant. Il faisait un peu partie de l’association, c’est pour cela qu’une partie de Souillac en Jazz nous quitte aujourd’hui, peut-être qu’Oscar Peterson avait besoin de lui pour accorder le piano céleste.
En juillet 1997, Ahmad Jamal, ô combien célèbre pianiste de jazz (Miles Davis ne tarissait pas d’éloges sur lui) a demandé le piano du concert pour enregistrer quelques jours plus tard «Nature» sur le label Birdology créé par Jean-François Deiber au studio La Buissonne à Pernes les Fontaines (84). C’est le plus beau compliment que l’on puisse faire à un fournisseur de pianos.
Pour la 33e édition du festival, il y aura un piano sur scène le samedi 19 juillet, ce concert sera pour toi, salut Jean-Yves.

Robert et Marc pour la photo

Bulletin de décembre

Compte rendu de la réunion du 15 décembre 2007

Nous allons rencontrer le gérant du cinéma pour caler le choix du film et la date de la séance : le film de Jalil Lespert avec Archie Shepp 24 mesures est dans les calepins.
Heure d’orgue : après avoir été très réticents sur le cloître en raison de la chaleur à 18h en plein soleil, nous avons évoqué les jardins de l’abbaye. Contact avec Alain Olivry, président de l’association « Les amis de l’orgue ».
Nous avions distribué un questionnaire lors des trois concerts (jeudi vendredi et samedi). Le dépouillement a porté sur 367 questionnaires (sur 1474 entrées payantes). Trois thèmes ont été traités : la communication, le plan économique, la fréquentation. La communication est à intensifier, en particulier dans les départements de proximité Dordogne et Corrèze.
Les CD gagnés ont été envoyés aux gagnants.
La programmation de l’animation s’accroît : deux autres formations sont envisagées, Crazy Jazz Band et Le mystère des éléphants.
La programmation des concerts n’est pas encore finalisée.

Déroulement de la prochaine édition du festival :
Mardi 15 juillet : concert dans les grottes
Mercredi 16 juillet : concert de Gospel songs dans le cloître
Jeudi 17 juillet : concert dans le cloître
Vendredi 18 juillet : concert place Pierre Betz
Samedi 19 juillet : concert place Pierre Betz
Dimanche 20 juillet : randonnée / spectacle de danse (Vieille halle) / heure d’orgue / apéritif jazz (place Pierre Betz) / concert à Pinsac.

Marie-Françoise

une autre, une autre, une autre ....

visuel made in ma(r)c

Bonne année

Marie-Françoise

Il est minuit passé ce 1er janvier

Gilles