15 novembre 2008

Les histoires courtes de Franck Avitabile

"Je vous demande d'accueillir chaleureusement Franck Avitabile". On applaudit tandis qu'il traverse la salle. On s'attend à un "bonjour", voire à un "je suis ravi d'être là" mais Franck Avitabile s'assied et lance immédiatement la première "short story". C'est un démarrage sur les chapeaux de roue. Au préambule envoyé à toute vitesse succèdent, au même rythme, deux autres pièces. C'est ensuite qu'il nous explique: "mon producteur..., sa fille..., Kill Bill..., un arrangement pour piano solo". Et hop, on replonge dans une suite de notes. Quelques têtes se tendent pour le voir mais, pour nombre d'entre nous, on n'apercevra que le haut de sa tête qui se balance de temps en temps. Paraît d'ailleurs qu'il jouait les yeux fermés. Ça colle carrément bien avec le silence attentionné de nous, auditeurs, qui savourons. Un "Little Peace in C for U" joué en Bb (c'est lui qui nous informe) et, surtout, envoyé à un rythme soutenu. On imagine ses doigts véloces qui courrent sur le clavier. "Pour le dernier morceau..." nous annonce Franck Avitabile. Tiens donc?! Dans la superbe commanderie de La Commande (à côté de Pau), on le rappelle. Et voilà que, maladroitement?, il nous demande quel morceau nous souhaitons pour le rappel. Dans un élan unanime, on lui signifie qu'on veut tout. Ça se finira avec un deuxième rappel et une reprise de "Caravan" qui s'est transformée en un superbe melting pot.
Gilles