31 juillet 2008

Kind of Belou - édition 2008

Et puis il y a, du 16 au 18 août prochains, Kind of Belou, festival ultra-sympathique avec une programmation d'enfer. L'an dernier, on y avait découvert Limousine et Wild Mimi Anti-Groove Syndicate. On y était également allé écouter Christian Vander sur un répertoire Coltrane. Et bien, cette année, j'irai découvrir Rigolus (dont on m'a dit le plus grand bien) et Rockinchair (il y a maintenant pas mal de temps que j'espère voir la formation de Sylvain Rifflet et Airelle Besson). Le dernier jour, c'est Manu Codjia, Daniel Humair et François Moutin qui s'y produisent. On avait consacré un billet à ce trio il y a plusieurs mois qu'on avait beaucoup apprécié.
En plus, Treignac est une très belle petite ville.
Gilles

30 juillet 2008

6e festival éco-citoyen et solidaire à Gignac dans le Lot

Il y a quelques jours nous vous parlions d'Assier dans tous ses états du 29 juillet au 3 août. D'autres amis, comme nous sous la bannière Le Lot, un festival de festivals, régalent les 1er et 2 août à Gignac. Pionniers en matière de défense de la planète, le festival accueille cette année Paul Ariès co-organisateur du Contre-Grenelle de l'environnement samedi à 14h pour une conférence "Décroissance ou barbarie?" mais pour ceux qui aiment la musique il y a Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra, Le Peuple de l'Herbe, DUB INC, Hocus Pocus, Zenzile, Meï Teï Shô, Tiramisu et Maxxo
http://www.ecaussysteme.com/

Libellés :

28 juillet 2008

Carine au pays danse





J’y vais, j’y vais pas ! J’ai hésité, huit jours de Souillac en Jazz jusqu’au 21, « A love supreme » à Cajarc le 24 et puis Carine Bonnefoy Quintet chez Martine, Pierre-Loïc et leurs amis de Tourtoirac ce samedi 26 juillet 2008. Serait-ce le concert de trop ? Allai-je faire une overdose outre-terres ? Finalement, j’embarquai Gérard journaliste fan de jazz vers le lagon, Gérard nous suit depuis des années. Un de ses fils fait le son d’Edouard Ferlet et joue de la contrebasse. On était resté sur notre faim l’an passé !
Pleuvra, pleuvra pas ? Je connais la question ! Nous sommes en salle.
Carine Bonnefoy, c’est un peu notre Maria Schneider, elle a un faible pour la composition pour grands ensembles mais ce soir elle ne joue pas de l’orchestre, elle joue du piano. Elle a peint le décor de belles mélodies, son jazz est coloré, son jazz est dansant, son jazz flirte avec le « latin ». L’orgue de Benoît Sourisse donne de la force à l’édifice avec André Charlier qui martèle les fûts.
En fait on est face à un trio piano, orgue, batterie ou plutôt un quartet façon mousquetaires tellement les basses à la main de Benoît sont inséparables de son jeu. La pianiste s’est inspirée du duo Petrucciani / Louiss cher à Souillac ! Le trio accompagné d’un duo bugle-trombone. Ce soir ce sont : Christophe Loilier dit Leloil dans le milieu marseillais, compagnon d’une autre jazzwoman Sylvia Versini, appelé le jour même pour remplacer Claude Egéa que nos pensées accompagnent et à qui « Jazz sur son 31 » consacrera une carte blanche en octobre et Damien Verherve qui promène sa coulisse du Splendid à Cap’tain Mercier où il retrouve d’ailleurs les Egéa, Sourisse et Charrier.
Carine orchestre ses deux duos. Sur « Gentle Cat », dédié à Berlioz, son chat, pas le compositeur ! elle met en avant les feulements des bugle et trombone qui s’alanguissent de leurs chaudes sonorités. Carine a un faible pour cette orchestration. Sur « Something to change » sorti en 2004, elle avait invité Stéphane Belmondo et Denis Leloup. Les souffleurs propulsés par la machine à swing, dans le vent de la Leslie, étalent un beau tapis moelleux où les trois autres viennent prendre du plaisir à dialoguer, à s’écouter, à s’amuser ensemble, la tête aux vents du Pacifique cher à Carine Bonnefoy.
Ce soir, il n’y a pas eu de trou de mémoire, n’est-ce pas Sourisse qui en parle encore, 13 ans après Souillac ! Ce soir, il n’y avait pas de Vieille Prune, mais Carine s’arrêtera encore à Souillac pour la déguster avec modération dans le chais de la distillerie.
Ce soir, le jazz était redevenu une musique de danse en pays d’Ans et il faisait beau à Tourtoirac.

Robert Peyrillou

photo : Gérard Damès La Vie Corrèzienne

Libellés : ,

25 juillet 2008

Jazz et thé d'Agadès


Le Lot, un festival de festivals : Africajarc en est un tout comme Souillac en Jazz.
On travaille ensemble pour le Lot, pour la culture, pour titiller les émotions avec dix autres festivals.
On a préparé ce « voyage » avec Jacqueline car on y retrouve Suzanne et André, amis de longue date qui militent pour aider leurs amis au Niger notamment par micro-crédits pour des achats de semences, d’animaux à engraisser … Jacqueline est allé au Niger les voir, cette fois-là, il y avait aussi Romano, Sclavis, Texier, le hasard. Ils étaient là avec le griot Le Querrec ! Avec nos amis, il y a Illiès, il est venu vendre ses bijoux touaregs, son costume est déjà un bijou ! Assis par terre, il nous fait le thé sur le petit brasero touareg. Son stand au tour de ville, ce n’est pas la place Vendôme mais ses bijoux auraient plu à Sagan ou aux Pompidou.
Le temps s’égrène lentement comme ce petit cauris offert à l’entrée du spectacle car ce soir on a rendez-vous avec le beau texte d’Emmanuel Boundzéki Dongala. L’écrivain congolais n’a pas pu faire le voyage des Etats-Unis. J’avais acheté « Jazz et vin de palme » il y a 20 ans. Recueil de nouvelles, le livre se termine par « A love supreme » et c’est ce texte que Luc Clémentin a mis en scène.
Nous sommes dans un bar, on est versé dans le décor ! Manu Dibango vient s’asseoir non loin de nous, à côté d’André. Un trio de jazz joue Crescent de John Coltrane car c’est bien de lui qu’il s’agit ce soir. Le saxophoniste c’est Sébastien Jarousse, avec lui Olivier Robin à la batterie et Jean-Daniel Botta à la contrebasse. Adama Adepoju, comédien récitant sublime le texte qui porte JC au divin. Sa présence, sa voix, sa sincérité, son talent font écho à une musique qui a apporté au jazz toute sa dimension spirituelle.
Ce théâtre musical vaut tous les concerts en hommage à Coltrane, « …un homme qui pouvait par une seule note vous faire voyager vers des étoiles lointaines, vous faire découvrir toutes les merveilleuses choses dans et hors de ce monde, ne pouvait pas mourir » et ce soir Coltrane était vivant et avec nous.

Robert Peyrillou
photos: RP
www.africajarc.com continue jusqu'au dimanche 27 juillet 2008

Libellés : , , ,

If you wanna dance, dance


Dimanche après-midi, le stage de danse a été clôturé par un spectacle sous la halle, suivi par un nombreux public.
Un grand merci à nos deux adorables professeurs de danse (Marie-Héléène et Valérie), et à Nador, joueur de djembé émérite.

23 juillet 2008

C'est pas du Jazz, mais c'est bien quand même


Les Transes Cévenoles fêtent cette année leur 11ème édition. Toujours fidèle à leurs origines c’est à une mixture artistique hors normes que vous sera proposé, à base de théâtre de rue, de cirque, de fanfare, chansons, electro, folk, danse, contes, etc…
Les Têtes Raides, parrains de la nouvelle chanson française qui viendront fêter à Sumène leur 20 ans de tournées ou encore celle de Pauline Croze, une des jeunes chanteuses du moment les plus remarquées et les plus remarquables.

De la scène à la rue, ça va être la fiesta en Cévennes ! Tous aux Transes !

Laurent

22 juillet 2008

Souillac en Jazz et la presse nationale

Toute l'équipe de Souillac en Jazz est fière de découvrir ce matin un article en page 2 du Monde daté du 22 juillet (merci à Laurent Greilsamer),
et d'avoir eu les honneurs d'un reportage dans le 19/20 national de France 3 jeudi 17 juillet (merci à Nathalie Hayter et son équipe) - cliquer sur 19/20 puis sur jeudi 17 puis dans le menu déroulant Souillac festival de jazz (visible encore 2 jours) -

Cette reconnaissance, au-delà de celle des bénévoles qui oeuvrent pour le développement en milieu rural depuis 1976, c'est aussi celle des partenaires publics et privés qui nous soutiennent depuis des années, du public qui nous est fidèle et cette année de la météo !

MERCI, rendez-vous du 20 au 26 juillet 2009 !


-
photos: souillac en jazz

Libellés : , , ,

21 juillet 2008

Dans quelques jours...

Dans quelques jours, Assier sera dans tous ses états. Et c'est tant mieux car c'est un festival très sympa, avec une programmation ultra-originale. Et pour celles et ceux qui en douteraient, ci-joint "Tableau Tango" du Grand Lilliput. On en profite pour rectifier ce que nous avions annoncé: il s'agit de Météorites d'Orgueil" et puis Assier nous précise que "Anthurus d'Archer, qui se produira le vendredi 1er août dans la cour du château, a récemment reçu le deuxième prix du Concours National de Jazz de La Défense ! " Wao!
A bientôt à Assier.

20 juillet 2008

Renversant !


Merci à tous et à toutes !
Le festival était réellement renversant !
A l'an prochain !

Un agriculteur anonyme

PS Le bonjour à Jean Marc...

Ha mon dieu

Dans le cloître, à l'initiative de l'association des Amis de l'Orgue de l'abbatiale Sainte-Marie de Souillac, le trio Barbaro, avec Charles Balayer (orgue), Guy Barboutie (guitare) et Hervé Robles (batterie) donne une heure d'orgue: concert et explications autour de l'emblématique orgue Hammond B3 et ses cabines Leslie (il y en a deux, là, en ce moment, dans le cloître). Le trio a débuté par un, propice, Summertime, enchaîné Green Dolphin Street, Cécile (ma fiiiilleuu). Mais ce qu'on a préféré, ce sont les quelques mesures de A Whiter Shade of Pale (Procol Harum, 1967). Quoi?! T'as pas emballé avec????
Là, dessous, c'est la version par Annie Lennox. Mouais...

Et plus tard encore

Voici l'affiche du prochain festival d'Assier dans tous ses Etats. Ce sera du 29 juillet au 3 août prochains dans le cadre somptueux du sud du Lot. Attention mélomanes! La programmation est, chaque année, d'enfer. Il y aura, pour cette édition, Parpaing, Météorites d'enfer, Emilie Lesbros, et puis, surtout, le Grand Liliput Ensemble, groupe fondé par le saxophoniste Laurent Rochelle. C'est d'ailleurs une pièce pour piano et larsen composée par ce saxophoniste que l'on peut écouter en cliquant sur "play" sur la barre ci-dessous.

Et aujourd'hui?

Dernier jour du festival et un programme consacré exclusivement au off et aux spectacles hors festival. Voici donc dans l'ordre ce qui se passera ce dimanche:
13h30 rando jazz
17h00 danse jazz
18h00 heure d'orgue avec le trio Barbaro dans le cloître de l'abbaye
19h00 apéritif jazz en musique place Pierre Betz
21h15 animation jazz,place de l'église à Pinsac

Dernière Jazzette pour cette édition

Comme toujours quelques fautes sur la dernière, mais rien de bien grave.

Ce n'est pas qu'on ne soit pas bien au palais des congrès mais c'est quand même mieux devant l'abbatiale

Les armes du crime passionnel


A votre droite le saxophone ténor du Maître Lloyd, au centre sa flûte, et à gauche le mystérieux tárogató, bois conique à anche simple d'origine hongroise, à mi-chemin entre le soprano et la clarinette.
Enfin, cachés à l'arrière-plan, les maracas dont Charles n'a pas joué hier soir.

Libellés : , ,

1 + 1 = 3

Un premier set, tout en douceur et subtilité, entre Charles Lloyd (sax, piano et flûte) et Jason Moran au piano. C'est l'envolée que nous avait promis Lloyd lors de la balance. On goûte chaque souffle, chaque doigté. Le deuxième set, entre "Rabo de Nube" et "Migration of Spirit", nous invite dans un registre de balades et nous amène aux pays des merveilles. Lloyd est majestueux, Jason Moran magique. Pour cette invitation au voyage, épopée spirituelle, c'est silence et concentration parmi le public.
Et puis, après le deuxième set, vient le deuxième concert. Greg Hutchinson, qui jouait la veille avec di Battista, monte sur scène, cadeau parmi les cadeaux puisque ce duo devint trio à la suite d'une rencontre fortuite à l'hôtel le jour même. La complicité entre Jason Moran et Greg Hutchinson, puissant moteur, est telle qu'on assiste à de longues plages d'improvisations collectives. 45 minutes de bis, près de deux heures et demi de concert. L'abbatiale, ravie, en reparlera longtemps.

Les moustiques ça pique

Jean-Yves, Fred et nous tous

Et puis là, c'est Fred. On est hier, vers 19h30, après la balance, et Fred accorde le piano sur lequel allait jouer, deux heures après, Jason Moran. On a tous une pensée pour Jean-Yves Vivini avec qui on a travaillé pendant de longues années et qui a cassé sa pipe il y a quelques mois. Le concert qu'a donné Charles Lloyd hier soir lui était dédié.

Génération montante

Parmi les bénévoles, il y a Eve. Et Eve, ça rime avec relève.

Zzzzz

Fin de festival et beaucoup de fatigue. Stephane est lessivé.com

2h42


2h42 le dernier mât de la structure est descendu, accueilli à bras ouverts par les bénévoles encore sous le charme de la soirée merveilleuse passée avec Charles Lloyd.

19 juillet 2008

en ce moment le in

Et là, c'est place Pierre-Betz, Charles Lloyd au soundcheck avec Jason Moran. Quelques mesures superbes et Lloyd qui s'arrête. Il regarde vers Moran et lui dit: "on ne s'envole pas tout de suite. C'est pour ce soir". On vibre. Et puis dans ses lunettes, le bleu du ciel. Pour l'imprimeur, ce sera beaucoup de cyan.

en ce moment le off

En ce moment, dans le pavillon du tuba, il y a le sax du Crazy, le beffroi et le ciel bleu, tout bleu.

sit-in

C'est encore et encore sous le ciel bleu, bleu, bleu qu'on n'a pas joué aux chaises puisqu'on les avait posées hier.

Les enfants aussi !


Les enfants aussi sont de la fête lors du festival, en particulier lors des "Ateliers Enfants" pendant lesquels ils peuvent donner libre cours à leur expression artistique. Au programme du vendredi, peinture sur d'anciennes photos noir et blanc des glorieuses années du Festival !


La Gazzetta sessantotto

Lu dans la Jazzette

D'abord saxophoniste avec Cannonball Adderley et Ornette Coleman, leader d'un quartet avec, notamment, Keith Jarrett et Jack Dejohnette, Charles Lloyd a été ensuite saxophoniste avec Miles Davis et, surtout, a mené une carrière de leader avec un très fort penchant pour les ballades.
Entre temps, il y a un vide et c'est avec Michel Petrucciani que le saxophoniste américain reprendra, au début des années 1980, la seconde partie de sa carrière.
Ballade donc. D'ailleurs, Rabo de Nube, son dernier album, celui-là même qu'il présentera ce soir à Souillac, est une référence à une ballade composée par Sylvio Rodriguez. Enduo avec Jason Moran, il jouera ces mélodies précieuses, méditations élégantes, qui titillent l'imaginaire. "Le saxophone est ma voix et me donne la plus grande liberté d'expression." Cette quête de liberté, fortement imprégnée de spiritualité, est aussi une exploration du son. Charles Lloyd ne donne que deux dates en France dans cette configuration et sa musique trouvera ce soir son inspiration dans la sérénité de l'abbatiale romane.

Talented

Et pourquoi donc y a-t-il autant de batteurs brillants aux Etats-Unis?

Brillantissimo

Mais pourquoi donc y a -t-il autant de brillants trompettistes en Italie?

Ste-fan-oh !

ça a commencé à fond les ballons. Sur un rythme d'enfer, les chorus se sont succédés à vitesse grand V. Le premier morceau, sympathiquement long, nous met dans l'ambiance. On ne rigole pas. Que des pros! Les sons sont précis, les phrases longues et il y a une vraie complémentarité entre les quatre virtuoses. Pierre-Olivier Govin et Toucas, présents parmi le public, ne s'y sont pas trompés. Et puis cette question qui nous taraude: pourquoi tant de trompettistes italiens sont-ils aussi forts.
Au fait, demain, c'est Charles Lloyd. Oui, j'ai bien dit Charles Lloyd. Il vient, en outre, avec Jason Moran. C'est un des deux concerts en France que Lloyd donne avec cette formation.

18 juillet 2008

Balance encore

Et là tout sourire c'est Stefano di Battista. Il est beau non? En plus il joue extrêmement bien. A l'orgue Hammond, il est accompagné de Baptiste Trotignon qui a, avec, aux drums, Eric Harland (on l'adore), joué un Weather Report (mmmhhhhh...) Et puis, à la trompette, c'est Fabrizio Bosso. Trompette et sax, ça rappelle une formation bop, le duo Dizzy Gillespie et Charlie Parker auquel Di Battista a consacré un album Parker's Mood. Ambiance.

la presse en herbe

Ce matin place Saint-Martin école de journalisme, c'est la relève pour la jazzette

Plus près de toi mon dieu

Ciel bleu obtenu sans retouches !

Dans les rues de Souillac

Enn action, l'excellent Mystère des Eléphants, l'un des nombreux groupes à arpenter les rues de Souillac.

Soixante-sept !

Plus que deux jours avant la très attendue Jazzette n°69...

En attendant dégustez chaude la #67 avec le grand retour de Yves et Alain dans la chorégraphie qui a fait leur célébrité.

Libellés :

Di Battista - ce qu'on a écrit

Et voici le texte que nous avions élaboré pour présenter le concert de Di Battista sur le dossier de presse et sur le site:
Nourrie de multiples références et servie par des musiciens hors pairs, la musique de Stefano Di Battista est le fruit de compositions originales et d'arrangements exigeants. Que l'altiste italien se soit entouré d'Eric Harland, batteur au groove stupéfiant que s'arrachent, entre autres, Charles Lloyd [tiens, au fait, il passe à Souillac après-demain], Dianes Reeves, Mc Coy Tyner, ou encore Baptiste Trotignon qui, pour l'occasion, a troqué le piano acoustique pour l'orgue Hammond, en est une illustration.
Car Trouble Shootin', son dernier projet, est une oeuvre raffinée. Le saxophoniste y développe des mélodies et phrasés qui puisent dans le hard bop, le mysticisme coltranien, les arrangement complexes. Stefano Di Battista file ainsi, au son épuré de l'alto, dans toute l'histoire du jazz qu'il revisite avec le souci de faire sa musique tout en rendant hommage à ceux qui l'ont marqué: une manière de concevoir très librement la notion d'héritage.

Préparations

Soleil, soleil, soleil. On s'affaire donc devant l'abbaye et c'est déjà une très très bonne nouvelle car le cadre en plein air est très agréable. Autrement plus d'ailleurs que notre solution de repli dans le nommé "Palais des Congrès". Celles et ceux qui ont goûté un concert sur les deux sites ne nous démentiront pas. Et pour nous, c'est toujours un déchirement de quitter la façade de l'abbatiale pour le cube béton. Mais cette année, on s'en fiche. La météo est avec nous. Le ciel est bleu, bleu, bleu et les pantalons se sont transformés en shorts. C'est la raison pour laquelle Yves (en haut de l'échelle) et Michel (ne lâche surtout pas!) installent la bâche qui fera office d'entrée. Mais qu'attend donc Jean-Pierre Pernaud pour commander un reportage sur ce coin de bonheur local?!

Et demain...

Ce sera devant l'abbaye. C'est beau non? Et il y aura le Stefano Di Battista Quartet. Tant mieux parce que son dernier projet, Trouble Shooting, c'est très beau également. A demain donc?

17 juillet 2008

C'était géniaaaalll!

On en sort juste et on est tous sous le choc. Le concert a été époustouflant! D'ailleurs, le trio n'a pu quitter la scène que difficilement après trois rappels insistants. Dans un silence béat d'admiration, on a goûté une esthétique, toute en poésie, entre flamenco, jazz, musiques extra-européennes auxquelles Renaud Garcia-Fons, Kiko Ruiz et Pascal Rollando ont mis leur virtuosité, vélocité, complicité... Et puis là on arrête tout car c'était tellement génial qu'on va écrire n'importe quoi.

insolitho

La musique n'attend pas!

Du Gospel au rap

Soulshine Voices encore, avant le concert de Renaud Garcia-Fons, bribes en mémoire.
S'emparant des chants des esclaves, les musiciennes expriment leurs propres questionnements, leurs enthousiasmes, dans la lignée d'une musique qui se crée aux besoins des souffrances et des inquiétudes pour devenir chant de joie.

soulshine instruments




Nous avons beaucoup parlé des chanteuses mais les instrumentistes étaient là et bien là, discrets et indispensables.

RGF - les coulisses

Précision des sons, musique précieuse, virtuosité ingénieuse: il s'agit de Renaud Garcia-Fons, qui, sous le soleil lotois toujours sympathique, balance en compagnie de Kiko Ruiz et Pascal Rollando. Ce soir, ce sera à 21h15 dans le cloître de l'abbaye. Un avant-goût du bonheur?

FM j'm

C'est en ce moment même sur les ondes ou sur le web en direct de Radio PAC. Vas-y Bob!

Le son c'est eux

Voici Cédric de Scenikal. Et, comme on dit souvent entre nous, Scenikal c'est nickel.

Deux Jazzettes pour le prix d'une

D'abord celle de mercredi, qui était passée à travers les mailles du filet !

Et celle plus fraîche, du jour (du jeudi quoi)

Libellés :

16 juillet 2008

Une très grande énergie

Une image mise rapidement en ligne après la fin du concert des Soulshines Voices pour rendre compte de la prestation tonique, entre gospel, soul, rap, fusion. Wao!

Melon

C'est la balance des Soulshine Voices, il fait chaud dans le cloître, Jean-Pierre apporte sur scène du melon fraîchement coupé. Sourires des chanteuses. Non Jean-Pierre t'as pas le melon!

première balance - bis

Sous le soleil du Lot, les Voices des Soulshine en pleine balance. Et ça balance!

première balance

C'est en ce moment même. Le ciel est bleu azur, la chaleur tout à fait compatible avec un tee-shirt et rien d'autre (en haut j'entends), le cloître résonne du lourd groove de la section rythmique des Soulshine Voices qui balancent. C'est cool mec. Au fait, les Soulshine se revendiquent du "New Gospel". Kezaco? Réponse ici même ou dans le Jazzette dans peu de temps.