30 juin 2008

Inventaire à la Robert

Voici en image la Jazzette annonceurs et, en arrière-plan, Bob (chef-chef) et Yannick (chef) qui font le point sur: les partenariats, France 3 (vive la télé publique!), la randojazz, les différentes conventions, les pavés, La Dépêche du Midi, les expos, la distribution des photos dans les commerces, des éventuels gobelets imprimés (pas pour cette année), les dates de l'édition 2009, Histoires d'éloges, les bénévoles qui seront présents cet été, les transports, l'hébergement, la sono du podium Verninhac, la boutique du festival, la buvette, la manutention, qui suit le off? (on manque de bénévoles!), les repas (tous les jardiniers amateurs peuvent amener leurs légumes), réunion le 05 juillet, le 14 juillet à 16h., le 15 juillet à 10h.30, les badges, la première Jazzette, la table ronde et un raton laveur. C'était, en vrac et dans le désordre, l'avant-dernière réunion avant le début du festival 2008.
Gilles

Herbie encore!

Hier soir, Herbie Hancock se produisait sur l'esplanade de la Défense. Le concert était en outre gratuit. Marée humaine et claque musicale garanties. Malheureusement, autant il y avait beaucoup de monde, autant le concert fut décevant. Rien à dire du côté des musiciens, ni du répertoire (de "When Love come to Town" à "Watermelon Man"). En revanche, le son était catastrophique. Etait-ce dû à l'environnement? A la société de sonorisation? Peu importe mais ça m'a donné l'occasion (rare et un brin snob n'est-ce pas?) de pouvoir dire: le concert d'Herbie Hancock, ben... c'était pas bien.
Gilles

24 juin 2008

tous sur www.radiopac.fr samedi 28 juin et jeudi 17 juillet de 14 à 16h

Radio PAC partenaire des festivals
L’été est la saison des festivals, et plus particulièrement des festivals de jazz ; Radio PAC se fait l’écho de tous les rendez-vous dans la région en invitant les organisateurs des festivals dans l’émission "Jazzez-vous !". Radio PAC est le partenaire privilégié de ces belles manifestations depuis de nombreuses années (6 ans pour Ségur et Treignac, 20 ans pour Souillac). Trois maître-mots : fidélité, passion, et amitié.
Samedi 14 : Thierry MAZAUD était l’invité de Hubert Bouysse. Il a présenté là 9ème édition du Festival de Jazz de Treignac "Kind of Belou" qui se déroulera du 16 au 18 août 2008. Au programme : Rockin’chair, Rigolus, le trio Manu Codjia-Daniel Humair-François Moutin.
Samedi 21 : Pierre LASPOUGEAS a répondu aux questions de Hubert Bouysse, le responsable du Festival de Jazz de Ségur-le-Château , qui va se dérouler les 25 et 26 juillet a invité Sylvia Howard Quartet, Joe Lee Wilson & Dany Doris Quartet.
Ce samedi 28 : Robert PEYRILLOU responsable de "Souillac en Jazz ", festival Sim Copans, manifestation qui se déroulera du 14 au 20 juillet sera dans les studios. Au programme de l’émission, de deux heures, et du Festival : Panamanouche (qui sera à Pompadour en octobre prochain pour un concert oragnisé par le Comité des Fêtes de Pompadour et Radio PAC), Soulshine Voices, le trio de Renaud Garcia-Fons, le quartet de Stefano Di Battista et le duo Charles Lloyd / Jason Moran. Robert PEYRILLOU évoquera tous ces rendez-vous et présentera les manifestations annexes liées au Festival (table ronde, film, expos, rando jazz, animations, stage de danse...).
Début juillet, le magazine "Jazzez-Vous !" s’intéressera également au Festival en Pays d'Ans et de son concert de jazz à Tourtoirac avec Carine Bonnefoy.
A noter aussi que "Jazzez-Vous !" sera décentralisé à Souillac, en plein cœur du festival, le jeudi 17 juillet de 14 à 16 heures avec de nombreux invités au micro d'Hubert.

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On nous aime!

Un billet narcissique avec une forte dose d'auto-satisfaction à partir d'un article paru dans l'édition départementale du Lot de La Dépêche du Midi. On s'aime...
Gilles

21 juin 2008

Rio Loco, rivière folle et jazz manouche




Mercredi soir sur la « scène village» de la prairie des filtres Bireli Lagrene a offert à un public détendu un concert de virtuose. Cette scène est installée en bordure de Garonne, juste devant les eaux du fleuve qui servent de décor bordé par un arbre majestueux et feuillu. Le concert a commencé bien après 23 heures, mais le public de Bireli Lagrene l’attendait devant l’écran où était projetée la fin du concert de Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra. Image un peu surréaliste que tous ces gens les yeux tournés vers l’écran pour regarder un concert sans le son. Du son, ils ont eu et c’était rapide, délicat, époustouflant. Florin Niculescu au violon a montré l’ampleur de sa virtuosité, toujours avec le sourire. Les quatre musiciens ont enchaîné tous les morceaux sans pause, du plus rapide et joyeux au plus mélancolique, avec quelques clins d’œil qu’ils ont coutume d’adresser au public. S’est glissée l’espace d’un instant la berceuse de Salvador Une chanson douce ainsi que d’autres airs connus de tous. Violon et guitare se répondaient sans reprendre souffle. On serait resté toute la nuit, pour les écouter.
Marie-Françoise
Bireli Lagrene & Florin Niculescu Gipsy Project
Bireli Lagrene guitare
Florin Niculescu, violon
Hono Winterstein, guitare
Diego Imbert, contrebasse

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16 juin 2008

Salut l'artiste

Quand Alain m’a appelé ce matin vers 10 heures pour m’apprendre la terrible nouvelle, ce fut un véritable choc. J’étais malheureusement préparé quand quelques minutes plus tard TSF 89.9 m’appelait pour témoigner dans le journal de 12h. Avec Laurent Sapir, nous avions parlé en 2007 du concert de Souillac. A l’association, nous avions longuement débattu pour proposer E.S.T. à Souillac, mais rapidement tout le monde se retrouva d’accord sur notre choix. Aujourd’hui, je frémis à l’idée d’être passé « à côté ». Le soir du concert, le public se retrouva vite d’accord et aurait pu applaudir debout dès la fin du premier morceau. Leur musique est un espéranto des styles, je dis « leur » car c’était un son de trio, une écriture de trio, les initiales n’étaient pas seulement une facilité de prononciation du suédois mais surtout une appellation contrôlée d’un groupe, qui comme les mousquetaires était quatre avec Ake Linton qui intervenait aussi sur ce son si particulier. La contrebasse de Dan Berglund n’était plus une contrebasse, la batterie de Magnus Oström n’était plus une batterie et le piano d’Esbjörn Svensson était bien plus qu’un piano. Ils avaient inventé un instrument tricéphale qui leur permettait d’aller du rock au pop, du classique au jazz, de l’électro à LA belle musique mais aussi d’un public à un autre, de dire aux jeunes que le jazz est vivant. La lumière d’Erik Berglund complétait ce voyage dans ce Tuesday Wonderland. Comme je l’ai dit à l’antenne sur TSF , ce qui nous a marqué, c’est aussi leur gentillesse, leur simplicité, cette simplicité, la même que celle des thèmes qui permet tous les possibles, de visiter les méandres du jazz, d’un jazz ouvert, grâce à un pianiste d’exception Esbjörn Svensson, difficile ou pas à prononcer ce nom, on le retiendra dans nos cœurs. L’association pense à Eva, Ruben et Noa et à ses compagnons. Merci pour le bonheur que vous nous avez donné lors de votre visite l’été dernier.
Robert Peyrillou
photo Bernard Delfraissy Souillac 2007

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Putain de plongée!

Esbjörn Svensson est mort. La nouvelle est tombée ce matin et a bouleversé le monde du jazz, comme en témoignent TSF, qui consacre, en ce moment même, une émission au pianiste suédois (et dans laquelle Robert est intervenu), ou encore le blog de Jazzman. Pour nous, qui avions programmé e.s.t. durant le dernier festival, qui étions, pour plusieurs d’entre nous, repartis les voir de Tourcoing à Saint-Gaudens, qui avions sollicité à droite à gauche les mélomanes dont on voulait qu’ils voient un concert extraordinaire, pour l’ensemble des bénévoles de Souillac en Jazz, c’est une nouvelle insupportable. Le trio venait de terminer l’enregistrement d’un (nécessairement) dernier album, Leucocyte, qui devrait sortir cet automne. Là, en ce moment, TSF diffuse la version de "Dolores in a Shoesland" sur le Live in Berlin. Putain de plongée!
La photo figure sur la page d'accueil de TSF.
L'ensemble des bénévoles

11 juin 2008

Jazz et polar


La cinémathèque de Toulouse a reçu Michel Boujut dans le cadre des rencontres intitulées « Le métier de cinéma », rencontre retransmise sur Les sentiers de la création, webradio de franceculture.com. Michel Boujut est à la fois critique de cinéma et écrivain. Avec beaucoup de précision et d’humour, il a raconté et expliqué un métier – ou plutôt une fonction – sur lequel il a beaucoup réfléchi et qu’il exerce avec enthousiasme. Il a insisté sur la différence entre la promotion des films trop souvent confondue avec la critique. Michel Boujut n’est jamais méchant, seulement parfois « vache ». Il insiste sur l’indispensable qualité d’écriture de la critique et en vient à parler de son métier d’écrivain, celui qui lui donne l’aval d’être un critique. Son dernier livre, La vie de Marie-Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive chez Rivages/Noir, promène le lecteur dans un Toulouse des années soixante autour d’un fait divers sanglant. C’est une photo découpée dans le journal qui l’a mis sur la piste de Marie-Thérèse Désormeaux, devenue femme de bandit. Michel Boujut a mené une enquête serrée dans la presse de l’époque, il a rencontré des protagonistes de l’affaire, il a même fait un séjour chez Claude Mesplède (présent dans la salle et grand spécialiste du roman policier). Le roman reste très ancré dans la réalité mais l’imaginaire et la culture de Michel Boujut conduisent dans des sentiers détournés. Le jazz est central, Hugues Panassié s’insinue, « La Tournerie des Drogueurs » reste le pivot de toute l’intrigue. Michel Boujut parle de son livre, de son métier d’écrivain, de ses personnages et de l’influence du cinéma sur son écriture. Il reste des questions à lui poser. Il participera à la table ronde animée par Anne Legrand, à Souillac le samedi 19 juillet sous la halle. Marie-Françoise

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01 juin 2008

Michel Portal, l’homme des friches et Robin McKelle une certaine dame nostalgie.



Au moment où 200 professionnels votent pour les Victoires du Jazz, qu’auriez-vous choisi ? Michel Portal et Sylvain Luc ou Robin McKelle en quartet ? Quant à moi, je ne me suis pas abstenu, j’ai voté pour les 2 concerts, est-ce nul ?
Voter, c’est toujours difficile, comment peut-on comparer des styles ou instruments différents, André Ceccarelli et Bireli Lagrène, Abbey Lincoln et André Minvielle,…
J’ai trouvé le duo Portal Luc très différent des autres rencontres du clarinettiste avec Martial Solal, Richard Galliano ou Bernard Lubat. Est-ce que cela tient à l’instrument du complice, à la maturité, à la capacité à dialoguer, à divaguer le long des notes ? L’autre soir Michel Portal était plus présent, la ligne de partage n’était pas au même endroit mais le partage du gâteau basque a dégagé les plus belles improvisations les plus débridées, les plus délirantes même parfois où l’humour n’était jamais loin. Comme avec Lubat, on est en liberté présente, on erre avec eux dans ces jungles que Portal affectionne tout particulièrement, comme de faire dans ce lieu l’école du jazz buissonnier. Luc déroule le tapis rouge tressé de ses plus belles cordes, c’est de l’aubusson grand crin qui fait monter l ‘émotion ! Quel beau mariage et ne me parlez pas de la différence d’âge ! Seule ombre au concert, les fumées et poussières sur scène indignes d’un auditorium d’école de musique qui ont gêné un des plus grands musiciens actuels. Par contre c’est lui qui « fumait » encore bien après le concert ! S’il avait joué Mozart, aurait-il eu le même accueil ?
Tapis rouge, c’est aussi celui déroulé par le marketing, par une certaine presse à Robin McKelle. Que faut-il en penser ? Certains la comparent à Norah Jones, Pink Martini, d’autres trouvent qu’elle s’inspire d’Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan. « Made in U.S.A », peut-être est-elle plus swing que les « Faites en Europe du Nord ». La voix est là, mais pas toujours les tripes et le cœur de ses inspiratrices. Ce n’est pas encore « Body and Soul » mais le corps est déjà à l’aise sur scène. L’émotion frappe à la porte et il y a un je ne sais quoi à développer pour enlever un « y » à la fin du mot jazz. Quant au rappel prévu « Remember » au piano solo, que ce soit jazz ou pas, il confirme que la musique a gagné une voix.
Le jazz a toujours des difficultés pour attirer le public, guère plus de 100 voix sur les 60 000 habitants de Brive pour Michel Portal et Sylvain Luc contre un peu plus de 400 sur les 15 000 habitants de Sarlat pour la « Modern Antique » Robin McKelle.
Rendez-vous à La Villette le 3 septembre pour les suffrages des Victoires du Jazz.
Robert Peyrillou
photo Souillac 2006

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