30 juin 2008
Herbie encore!
24 juin 2008
tous sur www.radiopac.fr samedi 28 juin et jeudi 17 juillet de 14 à 16h
L’été est la saison des festivals, et plus particulièrement des festivals de jazz ; Radio PAC se fait l’écho de tous les rendez-vous dans la région en invitant les organisateurs des festivals dans l’émission "Jazzez-vous !". Radio PAC est le partenaire privilégié de ces belles manifestations depuis de nombreuses années (6 ans pour Ségur et Treignac, 20 ans pour Souillac). Trois maître-mots : fidélité, passion, et amitié.
Samedi 14 : Thierry MAZAUD était l’invité de Hubert Bouysse. Il a présenté là 9ème édition du Festival de Jazz de Treignac "Kind of Belou" qui se déroulera du 16 au 18 août 2008. Au programme : Rockin’chair, Rigolus, le trio Manu Codjia-Daniel Humair-François Moutin.
Ce samedi 28 : Robert PEYRILLOU responsable de "Souillac en Jazz ", festival Sim Copans, manifestation qui se déroulera du 14 au 20 juillet sera dans les studios. Au programme de l’émission, de deux heures, et du Festival : Panamanouche (qui sera à Pompadour en octobre prochain pour un concert oragnisé par le Comité des Fêtes de Pompadour et Radio PAC), Soulshine Voices, le trio de Renaud Garcia-Fons, le quartet de Stefano Di Battista et le duo Charles Lloyd / Jason Moran. Robert PEYRILLOU évoquera tous ces rendez-vous et présentera les manifestations annexes liées au Festival (table ronde, film, expos, rando jazz, animations, stage de danse...).
Début juillet, le magazine "Jazzez-Vous !" s’intéressera également au Festival en Pays d'Ans et de son concert de jazz à Tourtoirac avec Carine Bonnefoy.
Libellés : radio PAC, souillac en jazz
21 juin 2008
Rio Loco, rivière folle et jazz manouche
Mercredi soir sur la « scène village» de la prairie des filtres Bireli Lagrene a offert à un public détendu un concert de virtuose. Cette scène est installée en bordure de Garonne, juste devant les eaux du fleuve qui servent de décor bordé par un arbre majestueux et feuillu. Le concert a commencé bien après 23 heures, mais le public de Bireli Lagrene l’attendait devant l’écran où était projetée la fin du concert de Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra. Image un peu surréaliste que tous ces gens les yeux tournés vers l’écran pour regarder un concert sans le son. Du son, ils ont eu et c’était rapide, délicat, époustouflant. Florin Niculescu au violon a montré l’ampleur de sa virtuosité, toujours avec le sourire. Les quatre musiciens ont enchaîné tous les morceaux sans pause, du plus rapide et joyeux au plus mélancolique, avec quelques clins d’œil qu’ils ont coutume d’adresser au public. S’est glissée l’espace d’un instant la berceuse de Salvador Une chanson douce ainsi que d’autres airs connus de tous. Violon et guitare se répondaient sans reprendre souffle. On serait resté toute la nuit, pour les écouter.
Marie-Françoise
Bireli Lagrene & Florin Niculescu Gipsy Project
Bireli Lagrene guitare
Florin Niculescu, violon
Hono Winterstein, guitare
Diego Imbert, contrebasse
Libellés : Bireli Lagrene, Florin Niculescu, Rio Loco
16 juin 2008
Salut l'artiste
Robert Peyrillou
Libellés : E.S.T., esbjorn svensson
Putain de plongée!
11 juin 2008
Jazz et polar
La cinémathèque de Toulouse a reçu Michel Boujut dans le cadre des rencontres intitulées « Le métier de cinéma », rencontre retransmise sur Les sentiers de la création, webradio de franceculture.com. Michel Boujut est à la fois critique de cinéma et écrivain. Avec beaucoup de précision et d’humour, il a raconté et expliqué un métier – ou plutôt une fonction – sur lequel il a beaucoup réfléchi et qu’il exerce avec enthousiasme. Il a insisté sur la différence entre la promotion des films trop souvent confondue avec la critique. Michel Boujut n’est jamais méchant, seulement parfois « vache ». Il insiste sur l’indispensable qualité d’écriture de la critique et en vient à parler de son métier d’écrivain, celui qui lui donne l’aval d’être un critique. Son dernier livre, La vie de Marie-Thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive chez Rivages/Noir, promène le lecteur dans un Toulouse des années soixante autour d’un fait divers sanglant. C’est une photo découpée dans le journal qui l’a mis sur la piste de Marie-Thérèse Désormeaux, devenue femme de bandit. Michel Boujut a mené une enquête serrée dans la presse de l’époque, il a rencontré des protagonistes de l’affaire, il a même fait un séjour chez Claude Mesplède (présent dans la salle et grand spécialiste du roman policier). Le roman reste très ancré dans la réalité mais l’imaginaire et la culture de Michel Boujut conduisent dans des sentiers détournés. Le jazz est central, Hugues Panassié s’insinue, «
01 juin 2008
Michel Portal, l’homme des friches et Robin McKelle une certaine dame nostalgie.
Voter, c’est toujours difficile, comment peut-on comparer des styles ou instruments différents, André Ceccarelli et Bireli Lagrène, Abbey Lincoln et André Minvielle,…
J’ai trouvé le duo Portal Luc très différent des autres rencontres du clarinettiste avec Martial Solal, Richard Galliano ou Bernard Lubat. Est-ce que cela tient à l’instrument du complice, à la maturité, à la capacité à dialoguer, à divaguer le long des notes ? L’autre soir Michel Portal était plus présent, la ligne de partage n’était pas au même endroit mais le partage du gâteau basque a dégagé les plus belles improvisations les plus débridées, les plus délirantes même parfois où l’humour n’était jamais loin. Comme avec Lubat, on est en liberté présente, on erre avec eux dans ces jungles que Portal affectionne tout particulièrement, comme de faire dans ce lieu l’école du jazz buissonnier. Luc déroule le tapis rouge tressé de ses plus belles cordes, c’est de l’aubusson grand crin qui fait monter l ‘émotion ! Quel beau mariage et ne me parlez pas de la différence d’âge ! Seule ombre au concert, les fumées et poussières sur scène indignes d’un auditorium d’école de musique qui ont gêné un des plus grands musiciens actuels. Par contre c’est lui qui « fumait » encore bien après le concert ! S’il avait joué Mozart, aurait-il eu le même accueil ?
Tapis rouge, c’est aussi celui déroulé par le marketing, par une certaine presse à Robin McKelle. Que faut-il en penser ? Certains la comparent à Norah Jones, Pink Martini, d’autres trouvent qu’elle s’inspire d’Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Sarah Vaughan. « Made in U.S.A », peut-être est-elle plus swing que les « Faites en Europe du Nord ». La voix est là, mais pas toujours les tripes et le cœur de ses inspiratrices. Ce n’est pas encore « Body and Soul » mais le corps est déjà à l’aise sur scène. L’émotion frappe à la porte et il y a un je ne sais quoi à développer pour enlever un « y » à la fin du mot jazz. Quant au rappel prévu « Remember » au piano solo, que ce soit jazz ou pas, il confirme que la musique a gagné une voix.
Le jazz a toujours des difficultés pour attirer le public, guère plus de 100 voix sur les 60 000 habitants de Brive pour Michel Portal et Sylvain Luc contre un peu plus de 400 sur les 15 000 habitants de Sarlat pour la « Modern Antique » Robin McKelle.
Rendez-vous à La Villette le 3 septembre pour les suffrages des Victoires du Jazz.
Robert Peyrillou
Libellés : Michel Portal, Robin McKelle, Sylvain Luc