29 mai 2008

Fenêtre sur Brésil

Manuel Rocheman et Pierre-Olivier Govin sont fans de Toninho Horta et, lundi dernier, accompagnés de Joachim Govin et Gautier Garrigue, ils reprenaient des thèmes que le guitariste brésilien avait écrit dans les années "1980". Dans cette ambiance, amicale et familiale, un tribute to Joe Zawinul par Toninho Horta, celui-même qui était mis en tribune par le quartet du soir, fut emblématique d'un concert tout en filiations. Et puis tiens, un clin d'oeil à Laurent Cugny et NGuyên Lê présents dans la salle.
Gilles

27 mai 2008

De couleur "reggae" à couleur pourpre, il n'y a qu'un jazz


C’était la deuxième année que j’allais faire un tour du côté de Bergerac pour aller voir le Monty Alexander Trio au festival "Jazz pourpre" et tout ce que j’apprécie dans ce festival, c’est la proximité entre le public et les musiciens. C’était la star jamaicaine du piano et son trio qui étaient les têtes d’affiche cette année. Après une heure et demi d’attente devant l’entrée du centre culturel de la ville pour cause de retard d’avion des musiciens à Amsterdam, le concert peut commencer, non sans que Monty ne plaisante sur les compagnies aériennes pour se décontracter et détendre le public . Et ça marche car il réussit de suite à créer un feeling . Accompagné d’un très bon contrebassiste et d’un batteur très bon aussi, il nous rejoue des standards jamaicains comme cette reprise d’un morceau d’Ernest Ranglin, le célèbre guitariste ou celle de Marley "No woman no cry" . Le public est ravi par la simplicité déconcertante du pianiste qui fera son dernier rappel avec un mélodica. Donc, malgré le retard et l’attente, ce fut un très bon concert de jazz. A noter la très bonne acoustique de la salle et le plaisir d’entendre Monty Alexander taper du pied sur la scène pour marquer le rythme.

Damien

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25 mai 2008

Dans les rues de Souillac... les Aristo Catr'


Les Aristo catr’ animeront les rues de Souillac du jeudi au dimanche et donneront un concert le dimanche à Pinsac. C’est une formation de jazz New Orleans constituée d’une base instrumentale réduite à l’essentiel d’un orchestre de jazz traditionnel. On y retrouve le soubassophone, le banjo, le trombone et la clarinette, chaque instrument apportant un rôle spécifique dans les exposés de thèmes : ligne de basse, rythmique, contrepoint et mélodie.
Le répertoire du quartet puise largement dans les standards joués par Louis Amstrong , les thèmes des années 20, 30. Alors « jazzons et swingons ». Les musiciens qui composent ce petit combo ne sont pas des inconnus du public de jazz régional et national. Habitués des scènes jazzistiques, tout style, tout terrain, ils prennent un malin plaisir à redonner vie aux vieux standards éculés, et comme ces bougres ne sont pas tout à fait maladroits, le public est ravi !

Les Aristo Catr’ du 17 au 20 juillet :
Bigeardel Bernard….Trombone
Penot François……Clarinette
Bercé Jean François…..Tuba
Pendaries Serge …..Banjo

texte et photo Aristo Catr'

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David S. Ware and his friends

Hier soir, David S. Ware se produisait sur le scène du théâtre Garonne à Toulouse. A ses côtés, William Parker, l'éternel compagnon contrebassiste, Warren Smith à la batterie et Joe Morris à la guitare et, de ce quartet, on retiendra une musique exigeante et introspective. Car Ware ne communique pas, sinon pour donner, de manière très brève d'ailleurs, le nom des musiciens: pas de présentation de morceaux, pas de clin d'œil au public, pas d'affect. Ni bonsoir, ni au revoir, pas non plus de "je suis content d'être ici". Car si le public est là, c'est parce qu'il souhaite être ici. A lui d'entrer dans l'univers de cette musique rugueuse, obsessionnelle, difficile. La structure est identique d'un morceau à l'autre: Ware initie au ténor, suit Joe Morris qui reprend le thème et choruse. Le morceau mature jusqu'au chorus de Ware qui le conclut. Ne recherchez pas non plus de son délicat. Le ténor et la contrebasse sonnent gras, gros. Peu importe ce fichu son. Bien qu'on puisse reconnaitre le son de Ware au bout de quelques notes seulement: le saxophoniste "au gros son" comme il l'avait déclaré dans un numéro de Jazzman dans une discussion avec Sonny Rollins.
L'espace est saturé de sons, nombreux, divers, furtifs ou longs, qui traduisent l'engagement extrêmement fort de chacun des musiciens. Car S. Ware sur scène, c'est une multitude de moments d'expression personnelle mise en quartet. Hier soir, l'espace était saturé de sons.

Gilles et Marie-Françoise

21 mai 2008

"À propos de jazz et de ses écrits"




Comment le jazz agit-il sur nos imaginaires pour que certains le transforment en mots ou en photos ? Comment le jazz intrigue-t-il au point de le questionner, de l’observer et de l’exposer sous toutes ses coutures ? Pourquoi demander aux musiciens de parler de musique alors qu’ils en disent tant en jouant ? Comment la musique inspire-t-elle ? Pourquoi le jazz donne-t-il toujours à découvrir ? La table ronde animée par Anne Legrand permettra sûrement de répondre à ces questions et à bien d’autres puisqu’elle réunit des auteurs qui ont tous écrit « à propos de jazz ».
Michel Boujut a publié au mois de février La vie de Marie-thérèse qui bifurqua quand sa passion pour le jazz prit une forme excessive chez Rivages/Noir, une enquête menée à Toulouse sur un fait divers sanglant auquel a été mêlée Marie-Thérèse Désormeaux, entre fiction et réalité, à l’époque où le jazz, en plein essor, était encore considéré comme « la musique du bas-ventre». Jean-Marc Lajudie, dans Carnet de notes d'un batteur aux Éditions Mines de rien, évoque toute sa vie de musicien et d’enseignant, souvenirs toniques et émouvants, illustrés des photos au cadrage si personnel de Pascal Rabot. Christian Laurella dans Tournée générale aux Éditions du Layeur nous fait partager ses tribulations de tour manager, les aléas de celui qui accompagne les artistes quand les annuaires de trains et d'avions ont remplacé le papier à musique, les anecdotes qui rendent plus proches ceux qui donnent tant de musique. Anne Legrand a réuni dans sa thèse en cours de publication un très gros travail sur Charles Delaunay. Pourquoi, pour qui écrivent-ils ? et que nous disent-ils ? nous en débattrons le samedi 19 juillet à partir de 15h30 place de la Halle. Marie-Françoise

18 mai 2008

Y'en a pour tous les jazzs !




Mardi soir 20 mai, dans la banlieue nord de Souillac, à 20h30 à l'auditorium de l'école de musique de Brive, ce sera le pays basque qui viendra jazzer, qui viendra improviser. Michel Portal et Sylvain Luc nous raconteront leurs histoires, leurs rencontres, leurs goûts du risque, au hasard de leur route buissonnière, venez les croiser. Quelques jours plus tard samedi 24, cette fois-ci dans la banlieue ouest de Souillac, place à la voix "Modern antique" de Robin McKelle. Elle vient de rentrer d'Athènes avant d'investir le Bataclan, elle sera au centre culturel de Sarlat à 21h. En compagnie d'Alain Mallet au piano, Peter Slavov à la basse et Jeremy Clemons à la batterie, la nouvelle signature de Blue Note se baladera de standards en compositions originales dont la tant attendu "Remember".

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Jazz au cinéma


Retour à Gorée : Le cinéma l’ABC de Toulouse a fermé ses locaux rue Saint-Bernard et a eu l’excellente idée de se relocaliser au cœur de Bellefontaine au centre culturel Alban Minville.
Le soir de la projection de Retour à Gorée, un lundi, dans ce quartier périphérique de Toulouse, je m’attendais à un public pour le moins restreint. Un groupe assez important de femmes est venu s’installer, bavardes et enjouées. Un second groupe est arrivé : «des huiles» m’a chuchoté ma voisine. En effet, députées, conseillères générales ainsi que Madame Beloubet, première adjointe au maire de Toulouse sont venues, avec plusieurs personnalités de la vie culturelle toulousaine, soutenir la présence de l’ABC à Bellefontaine. Un public pas toujours habitué à se côtoyer. Les premières images du film ont débarqué tout le monde à Gorée, devant la porte du « voyage sans retour » par où sont passés les milliers d’Africains déportés comme esclaves en Amérique. Le gardien des lieux et de la mémoire charge Youssou Ndour de partir à la rencontre des traces musicales de l’Afrique en Amérique. Avec son ami, le pianiste Moncef Genoud, Youssou Ndour parcourt les Etats-Unis en commençant par le Sud, berceau du jazz : il chante avec un chœur de Gospel Songs, il se promène à La Nouvelle Orléans où le rejoignent Idris Muhammad et James Cammack qui feront avec lui tout le voyage. Des moments très émouvants quand Amiri Baraka (LeRoi Jones) raconte son africanité. Beaucoup de musiques qui combinent les chants africains de Youssou Ndour et tous les jazz. Après un bref passage à New York puis en Europe pour ajouter quelques musiciens au groupe, Youssou Ndour rentre au Sénégal et nous nous régalons des images de Dakar, tellement musicales. C’est à Gorée, autour du gardien griot, que se termine le voyage, en hommage aux Africains partis en esclavage, qui ont porté leur musique de l’autre côté de l’océan.
Le film Retour à Gorée sera projeté lors du festival de jazz de Souillac, le lundi 14 juillet à 21h au cinéma Le Paris.
Marie-Françoise


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15 mai 2008

The Crazy Jazz Band


The Crazy Jazz Band pratique un jazz dynamique et énergique. Joie de vivre, humour sont au service de la musique et du public. Une démarche simple : jouer, donner ce jazz qui passionne les trois musiciens et faire vibrer le public. Le répertoire est essentiellement basé sur les grands standards de La Nouvelle Orléans mais aussi sur la reprise de grands standards de jazz.
Les trois compères animeront les terrasses des cafés, les marchés et les rues de Souillac du jeudi 17 au samedi 19 juillet ; le dimanche 20, ils accompagneront la randonnée puis apporteront leur entrain et leur bonne humeur sur le podium pendant « l’apéro jazz ».
Christophe Tellez, sax ténor, scat
Eric Gilles, banjo
Marc Oriol, sousaphone

photo Crazy jazz band

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12 mai 2008

duo, élégance et poésie

Jean-Marie Machado remercie Dave Liebman de le suivre sur le terrain de la musique latine. Du fado à la morue, le Portugal a, en effet, été cité à plusieurs reprises. Mais attention à la méprise: le piano de Jean-Marie Machado est d'une touche classique et la sonorité, les phrasés de Liebman restent dans une facture new-yorkaise où perce la même mélancolie que dans les duos qu'il a menés avec Marc Copland. Mimiques, grimaces accompagnent le son du sax ou de la flûte tandis que Machado, visage souriant, mains virtuoses, déroule des compositions raffinées. Le concert est d'une esthétique qui mêle élégance et poésie. Dans la salle règne un silence qui en dit long sur la réceptivité de ce concert. De temps en temps, ronronne le moteur du frigo. Chuttt!
Gilles

09 mai 2008

Françoise Fognini Quartet

On l'annonçait dans un post précédent: Simon Teboul est au duc des Lombards le 25 mai prochain mais ce que je ne disais pas c'est qu'il y joue avec Françoise Fognini, Sylvain Gontard, Richard Razafindrakoto et David Georgelet.
Le duc des Lombards est depuis quelques semaines complètement restauré et ne possède pas beaucoup de places (comme tous les clubs de la rue des lombards). Un simple coup de fil au club vous permettra de réserver.
Au fait, bon concert.
Gilles

08 mai 2008

David S. Ware, We Insist

David S. Ware, il y a les inconditionnels (moi j'en suis) et ceux qui ne peuvent pas (j'en connais). Ces derniers n'ont pas assisté au concert qu'il a donné à Souillac en 2003 avec Guillermo E. Brown, William Parker et Matthew Shipp sur la Freedom Suite de Sonny Rollins. Ceci dit, un concert de Ware c'est toujours un événement. D'abord, parce qu'ils sont relativement rares, ensuite parce que c'est une expérience souvent incroyable. Sur des morceaux qui s'étirent, s'étirent, s'étirent, les musiciens se jettent dans la musique sans filet de sécurité, ni garde-fou. Improvisation collective, confiance dans les autres, souci de rebondir quand et comme il faut. Dans la galaxie du free, Ware a un positionnement exclusivement musical et semble refuser tout compromis. C'est peut-être pour cette raison qu'il suscite ou doute ou adhésion spontanée? C'est la raison pour laquelle, on va courir le voir au théâtre Garonne à Toulouse le 24 mai.
Et puisqu'il peut y avoir doute, il y a site. C'est ici.
Gilles

Le duc Simon

Simon, paraît que t'es au duc des lombards le 25 mai avec Françoise Fognini Quartet? On est de tout coeur avec toi.
Gilles

06 mai 2008

Jazz en Comminges. Evidence Sérénité Tellement trois


Le son, la posture, la sérénité et surtout le regard, particulièrement singuliers. Ils sont uniques, il est UN, le Trio d’Esbjörn Svensson.
Chaque geste est mesuré comme chaque temps relevé avec perfection par Magnus Oström. Il a brillé hier soir, en puisant chez Led Zeppelin tout en réaffirmant l’invention propre au groupe : c’était frappant ! Dan Berglund a fait vibrer la même corde, dans un morceau en particulier, sorte d’hommage aux transgressions d’Hendrix.
Or, on ne se lasserait jamais d’E.S.T. car ils se gardent bien de tirer un seul fil. Il leur faut prendre partout ce qu’il y a de meilleur.
Esbjörn Svensson, qui signe l’essentiel des compositions, se penche sur le clavier jusqu’à l’effleurer du bout de son nez. Comme s’il devait même entendre le choc de ses phalanges avec les touches du piano pour être sûr de ce qu’il joue. Cette proximité est la même, incontestable et inébranlable, des trois musiciens. Mais c’est aussi celle d’un homme avec sa musique et, par là, avec chacun des auditeurs. Il m’a semblé vivre seule ce voyage, même si je sentais bien la présence du public autour de moi, envoûté. Comment ne pas ressentir l’intimité qu’ils cultivent ? un peu comme avec un vieux copain qu’on n’a pas vu depuis des siècles mais qu’on retrouve comme si on ne s’était pas quittés. C’est cette espèce de confiance et de compréhension naturelles que j’appellerais une évidence. Evidence de chaque son qui semble à sa place, tant dans la tendresse de certains thèmes que dans l’explosion d’improvisations pour le moins impressionnantes. Car il y a, simultanément, la surprise : ils inventent tout le temps… et ensemble ! du nouveau qui coule de source, c’est rare. Rare aussi le comportement de ces trois hommes, simples, généreux, respectueux.
Peu de « rock stars » conservent cette humilité et cela en ajoute à notre admiration. Le concert a commencé tard, dommage, on en voulait encore plus. Mais sûr que la coda a résonné, la nuit dernière, dans des rêves de Suède à Toulouse…
Guettons leur plan de tournée : nous n’irons pas à Ottawa mais au Luxembourg pourquoi pas ?
Et puis aussi, finalement, une pensée pour Gilles qui a eu l’immense honneur de se faire souhaiter son anniversaire par ces messieurs…
Juliette

photo Gilles Gaujarengues

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05 mai 2008

Jazz en Comminges


Vendredi 2 mai, deux concerts dans une programmation enthousiasmante du festival Jazz en Comminges : le quartet Moutin Réunion et le trio E.S.T.
Ça vaut bien deux articles ! La salle du Parc des expositions de Saint-Gaudens - agréable lieu de concert où chacun entend bien et voit bien - est pratiquement pleine. Nos tracts de « souillacenjazz » nous donnent l’occasion d’échanger avec des spectateurs, qui, bien sûr, connaissent la réputation du festival de Souillac.
Le concert donné par les frères Moutin et leurs deux acolytes aiguise nos oreilles par sa force et sa tonicité. Les musiciens jouent des contrastes : les trois premiers thèmes, nostalgiques, sont repris avec vivacité et rapidité dans des chorus très animés. Un « duo de jumeaux », avec respectivement François à la contrebasse et Louis à la batterie, bouillonne d’énergie. La complicité entre les deux frères fabrique un nouvel instrument « bassebatterie » ou « battebasserie » d’où jaillit une musique déchaînée. Ce nouvel instrument installé, il prend des solos dans les morceaux qui suivent et la contrebasse transpire à grosses gouttes. Les interventions de Rick Margitza, ciselées, et celles de Pierre de Bethmann, voyageuses, paraissent trop courtes ; on aimerait les écouter encore et encore. Un concert construit, vif, où l’humour côtoie la poésie, nous ouvre l’appétit pour la suite, E.S.T. … mais c’est une autre histoire. Marie-Françoise

François Moutin, basse
Louis Moutin, batterie
Rick Margitza, saxophone
Pierre de Bethmann, piano

photo Gilles

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04 mai 2008

6e Victoires du Jazz

200 personnalités du monde du jazz votent entre le 2 et le 12 mai pour élire:
- l'artiste ou la formation instrumentale française,
- la révélation instrumentale française (prix Frank Ténot),
- l'artiste ou la formation vocale de production française,
- l'album jazz instrumental français,
- l'album international de production française.
Le vote est en 2 tours dont le second se déroulera du 30 mai au 9 juin 2008.
La cérémonie aura lieu le mercredi 3 septembre à 20h30 dans le cadre du festival "Jazz à la Villette" à la Cité de la musique à Paris. Isabelle Giordano présentera en compagnie de Sébastien Vidal et la retransmission aura lieu en différé sur France 3 et France Inter le samedi 6 septembre en fin de soirée.

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03 mai 2008

Ballades en balades et réciproquement


La quatrième édition de la Randojazz de Souillac en Jazz aura lieu le dimanche 20 Juillet 2OO8.
La randonnée empruntera le circuit « un chemin, une école » collaboration entre les "Amis des Sentiers Souillagais" et l’école primaire de Souillac.
Le parcours d’environ 12 kms, accessible à tous, pas trop vallonné et ombragé longera en partie la vallée de la Borrèze.
Deux pauses musicales animées par le Crazy Jazz Band permettront aux randonneurs de reposer les muscles tout en réjouissant les oreilles et les neurones.
Le départ aura lieu à 13H30 précises place Pierre Betz
Inscription sur place à partir de 13H.
Arrivée vers 17H45 place de la halle pour pouvoir assister au spectacle de clôture du stage de danse jazz puis à l’heure d’orgue jazz organisée par les "Amis de l'orgue de l'église Sainte Marie de Souillac" dans le Cloître avec le trio Barbaro puis à l’apéro-jazz place Pierre Betz avec Curcuma et enfin en soirée place de l'Eglise à Pinsac pour assister à la prestation d'Aristo Catr' en collaboration avec la municipalité de Pinsac.
Randonnée le matin pour les plus exigeants. Quelle journée ! ça me jazztouille les mollets!
Pour tout renseignement complémentaire :
Alain JALLAIS : 06 88 15 08 17
Jean Pierre BARATAUD : 05 65 37 10 93





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02 mai 2008

Mina Agossi et Archie Shepp le maître qui l'élève



Merci ARTE. En quelques jours, « Une voix nomade » le dernier Jean-Henri Meunier et un documentaire signé Elisa Portier sur le maître musical de la chanteuse, courroie de transmission de la grande musique noire. Mina Agossi à Ouidah, c’est Archie Shepp à Gorée. Gorée où l’on retournera au cinéma Le Paris à Souillac le 14 juillet à 21h avec Pierre-Yves Borgeaud. Gorée face à Saint Louis du Sénégal qui accueille dans quelques jours son 16e festival de jazz. L’Afrique, Mina y vogue, Mina y chaloupe au travers de Ganvié la cité lacustre du Bénin, au travers de ses cousins, au travers de cette échoppe où travaille cette artiste en tresses africaines… Ce film de Meunier, c’est de la lumière, c’est de l’amour, c’est de la couleur. Mina, c’est la boule de discothèque qui sous la lumière du cinéaste inonde le champ de sa beauté, de son charisme, de sa gentillesse, le chant de son talent. Que l’on soit à New York ou à Damas, le monde est sa scène. Elle est déjà virtuellement une ambassadrice de paix, celle pour laquelle Al Gore a été récompensé. Archie Shepp me disait il y a quelques jours qu’il aurait voté pour ce dernier car dit-il, les Etats-Unis ne sont pas prêts à avoir à leur tête un noir ou une femme qui, pourtant symbolisent des combats qu’il a mené, mène ou mènera encore. La démocratie, Mina en parle pour illustrer sa manière de s’exprimer avec ses musiciens Eric Jacot et Ichiro Onoë. Jean-Henri Meunier, auteur par ailleurs de « Smoothie » nous offre en guise de clin d’œil à Maurice Cullaz, quelques facéties de Vonette, quel plaisir ! Que ces « belles personnes », un monstre sacré et une équilibriste de la musique noire américaine, continuent à nous faire partager leurs rencontres : Rocé, Manolo Badrena, Raghunath Manet, Abdellah El Gourd, Chuck D,…c’est tout ce que l’on aime. Que de « Simple things » !
PS : Mina, quand viens-tu au château qui domine la Dordogne ?
Robert Peyrillou
photo François Yronde Souillac 2006

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01 mai 2008

Danse et compagnie







La musique et la danse sont des compagnes indissociables et la concrétisation de cette entente au festival de Souillac se réalise à travers les stages de danse et le spectacle du dimanche.
Ce spectacle est élaboré par deux professeurs de danse avec leurs stagiaires et le soutien d’un percussionniste.
Valérie Céline anime un cours pour les plus jeunes, de 5 à 10 ans, déliant leurs gestes et leurs postures, en appui sur une écoute des rythmes. La danse leur offre un immense registre où tout peut s’exprimer : tendresse, beauté, révolte, violence, espérance…
Marie-Hélène Plassan réunit les adolescents et les adultes dans un stage de danse afro-jazz, inspirée par la présence du musicien accompagnateur au djembé. Elle propose un travail en face à face, sur le cercle, sur les bases des mouvements archétypaux de la danse africaine, dans l’écoute et le respect de l’autre.
Les stages sont gratuits, sur inscription préalable ; ils se dérouleront au gymnase de la Plaine des Jeux, les vendredi, samedi et dimanche.
Le dimanche 20 juillet un spectacle musique et danse sera présenté sous la Vieille Halle à 17h.
Marie-Françoise

Photos Marc Pivaudran