30 mars 2008

Nguyen Lê: guit' art de vivre à l'Hendrix


Vendredi je suis revenu entendre et voir la musique de Jimi Hendrix. Annie et Laurence qui accueillaient, avaient bien fait les choses, mais les musiciens ont été un peu surpris de la configuration « cabaret » de la salle du Centre Culturel de Sarlat, Hendrix s’est paraît-il retourné dans son flight case, lui qui jouait devant un public en liesse et debout ! Mais sa musique qui hante les jours et les nuits d’Nguyen Lê depuis toujours a eu tôt vite fait de mettre tout le monde d’accord, qu’il soit debout, assis ou couché, c’est pas un verre de cidre qui empêche de taper dans les mains ! En 1983, le guitariste décide de revisiter le répertoire hendrixien. A cette époque, le jazz s’essouffle, certains s’interrogent sur « le jazz est-il mort ? » Le guitariste de la banlieue du soleil levant qui très tôt a joué la carte de l’ouverture – Renaud Garcia-Fons (qui nous rendra visite le 17 juillet), Etienne M’Bappé, Paolo Fresu, Trilok Gurtu, Karim Ziad, Bojan Zulfikarpasic, Huong Thanh, Tino di Geraldo, Michel Alibo,… - va s’amuser à jouer du rock. Le rock, c’est direct, c’est le plaisir. Le jazz commence à se prendre au sérieux. Et puis Hendrix, c’est quand même la terre américaine nous dit-il. Que ferait le guitariste aujourd’hui ? lui qui boeuffait avec Roland Kirk ou qui rêvait de travailler avec Gil Evans. Le jazz est quand même bien là dans la musique de Nguyen Lê, l’Afrique n’est jamais loin, j’ai même retrouvé parfois le son des gnawas accueillis à Souillac à deux reprises avec le maâlem Abdellah El Gourd. Que ce soit avec Manic Depression, Purple Haze ou Voodoo child c’est débridé, c’est la danse avec Cathy Renoir, c’est aussi le blues quand elle sort son harmonica, c’est le jazz quoi! Le duo Michel AliboKarim Ziad représente aujourd’hui un beau trait d’union entre les caraïbes et le nord de l’Afrique. Nguyen Lê est certes un des plus grands guitaristes mais c’est surtout un peintre en « climats » qui permet à la musique d’Hendrix d’être asiatique en Asie, africaine en Afrique,…rock au pays du rock et jazz au pays du jazz.

Robert Peyrillou

photo Laurent Edeline www.nguyen-le.fr

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24 mars 2008

Le jazz sera dans la rue


Comme chaque année, de joyeux spectacles musicaux vont animer au mois de juillet les rues de Souillac. L’indispensable fanfare mobile déambulera dans la ville, suivie par la foule de spectateurs. Il faut donc du jazz tonique, décoiffant, surprenant et éclectique. Voilà Le Mystère des Éléphants, fanfare colorée et malicieuse, festive et spectaculaire. Avec une musique où le jazz rencontre les folklores d’Europe de l’Est et les rythmes des Caraïbes. Un orchestre de rues qu’il ne faudra pas rater les jeudi 17 et vendredi 18 juillet.

Michel Laurain : sax baryton

Loïc Papillon : sax soprano et ténor

Laurent Hateau : sax alto

Florian Triby : caisse claire et accessoires

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23 mars 2008

"Il faut être cultivé pour être libre" José Marti


Wozniak, je l’ai découvert avec le 1er CD d’Archie Shepp chez Archieball le label qu’il a créé avec Monette Berthomier. Shepp est un peu notre chouchou, venu par 2 fois à Souillac, ayant participé à notre table-ronde hommage à Sim Copans sur le thème du jazz musique de revendication et surtout par son dernier CD en date : Gemini « Live in Souillac ». Les cartes de voeux que m’envoie chaque année Archie, c’est encore Wozniak et Wozniak c’est « Cuba Miracles » co-signé Ramon Chao chez Flammarion. Ce livre est une galerie d’art, c’est une galerie de portraits cubains d’hommes et de femmes d’un pays hors du commun. La mise en scène nous fait voyager de la cola au tabac, de La Havane à Guantanamo mais aussi du cinéma à la musique que l’on entend sur la carte postale sonore jointe grâce à Antoine Chao. L’orgue de barbarie aurait-il renversé la capitalisme ? C’est lumineux, c’est coloré, c’est la vie. La mise en page swingue, c’est chaud comme la musique de son ami Shepp, c’est grisant, le graphisme est prenant et sa peinture n’occulte jamais les textes de Chao où il est question de Pablo de la Torriente Brau l’écrivain, du Che, de Fidel Castro, du charismatique José Marti et du « Vieil homme et la mer » à Cojimar. Ce livre vous fait voyager, vous fait rêver, vous saute aux yeux, vous saute au cœur et puis surtout apporte le témoignage que Cuba est le seul pays d’Amérique latine délivré de l’illettrisme depuis 40 ans, rejoint en cela par le Venezuela depuis 2005. Cuba :11 millions d’habitants, 4 millions d’étudiants : « Il faut être cultivé pour être libre », José Marti, homme politique, poète, héros de l’histoire cubaine de la fin du XIXe siècle avait très tôt raison. Chef d’œuvre !
Robert Peyrillou

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Ça filait vite hier soir aux Lilas

Un Fender Rhodes au charme désuet se tenait debout hier soir sur le scène du Triton. La bête, qui se présente sur quatre fines pattes supportant un clavier, un carter et un pédalier, s’offrait aux doigts virtuoses de Pierre de Bethmann. Claviériste inspiré (c’est le moins qu’on puisse dire!) et compositeur extraordinaire, il dirigeait hier soir un septet de haute tenue. A l’unisson, David El Malek au ténor, Sylvain Beuf à l’alto et la vocaliste Jeanne Added fonctionnaient comme un chœur ultra-puissant, porté par la frappe tonique de Karl Januscka, première participation au septet, le discret contrebassiste Gildas Boclé et Mickaël Felberbaum à la guitare. En trois morceaux dynamiques (et le son du Fender Rhodes n’y est pas pour rien), ils envoient un premier set à toute allure et, selon le leader, éprouvant. Et pour cause: sa tête balance tandis que ses longs doigts filent sur les touches de la bête et le pied droit cadence. Les chorus filent, eux aussi, à toute allure parmi les chœurs structurants.
Ils attaqueront un second set sur ce même rythme d’enfer, vibrations surpuissantes pour une (petite) salle bondée et convaincue, jusqu’à «un hommage non déguisé» à Milan Kundera, pour le rappel, intitulé «la lenteur».
Gilles

19 mars 2008

Nicolas et Nicolas

Nicolas et Nicolas ont encore frappé. Le duo banjo-accordéon, qui avait exploré la culture musicale populaire américaine et suivi l'histoire passionnante du banjo, sort un nouveau disque qui , cette fois, recense leurs propres compositions. Qu'en disent-ils? "Nos textes acidulent la banalité d'un quotidien ordinaire. Nos musiques trottent, valsent, tanguent et balancent".
À Souillac, les prestations de Nicolas et Nicolas ont laissé de très forts souvenirs et c'est toujours avec grand plaisir qu'on apprend qu'ils se produisent ici ou là ou qu'ils enregistrent un album pour celles et ceux qui seraient trop loin pour goûter l'humour, l'intelligence et l'humanité de ce duo qui s'en sort, systématiquement, avec des tonnerres d'applaudissements.
Pour acheter leur album, un chèque de 11€ à l'ordre de Nicolas Bardinet (58 cours Anatole France, 33000 Bordeaux) et, en retour, le CD qui arrive dans votre boîte aux lettres. La procédure est, bien évidemment, la même pour tous ceux qui salivent à réécouter leur premier CD.
Gilles

14 mars 2008

Quand le Borsalino couvre le Chef d'honneurs!

Bolling Story ou les 77 premières années de la vie de Claude Bolling ! Le pianiste pipole s’est partagé entre Saint Trop’, BB, les d’Ornano, Johnny, Goscinny, Alain Delon, Lisa Minelli ou Philippe de Broca. Restera-t-il dans l’histoire pour le jazz, pour Borsalino et les BO ou pour le Cross Over avec Rampal, Lagoya et autres ? Peu importe ce que l’on retiendra, lui a choisi en demandant à Delon d’écrire la préface. Ce que l’on retiendra : c’est un musicien populaire, compositeur et chef d’orchestre, reconnu par ses pairs de la musique au même titre qu’un Michel Legrand. J’ai rencontré Claude Bolling à plusieurs reprises et même reçu à la maison en 1983 où nous avions préparé une émission de radio de 2 heures où il était mon invité en direct. J’ai même joué son chauffeur mais sans casquette bien qu’assis sur le siège arrière. Depuis plus de 20 ans, je lui ai préféré d’autres pianistes : Michel Petrucciani, Stefano Bollani, Baptiste Trotignon, Bojan Z. ou d’autres chefs comme Martial Solal, Uri Caine, Carla Bley ou Eddy Louiss. Il aurait pu écrire « Take the A train », lui le président d’honneur fondateur d’Histo Rail à Saint Léonard de Noblat ma patrie paternelle. Sa rythmique de l’époque, Pierre-Yves Sorin et Vincent Cordelette y enregistra avec Jean Peron Garvanoff « Really the boogie », boogie que Bolling explora pour Jean-Christophe Averty dans les années 60. Claude Bolling était venu avec son Big Band en 78 à Souillac. A cette occasion, la municipalité de l’époque (la même encore aujourd’hui, changera-t-elle dimanche 16 ?) avait offert un vin d’honneur à Claude Bolling et aux membres du festival 3e du nom au cours duquel Sim Copans avait dit : « Ce festival peut durer 100 ans ». On en est au tiers ! Rendez-vous en 2075 ! au fait, et le livre ? C’est sympa pour la petite histoire, bien sûr ce n’est pas de la littérature mais je ne crois pas que les auteurs en avaient la prétention (Jean-Pierre Daubresse co-signe). C’est une « Belle vie » aurait dit Sacha Distel que Claude accompagna un temps sur « Scoubidou », et puis finalement le livre vaut le coup aussi pour la couverture de Raymond Moretti dont l’éclat de la peinture n’a d’égal que la fièvre du big band enflammé par le chef !
aux éditions Alphee
Robert Peyrillou

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11 mars 2008

électro de wilde

Laurent de Wilde est un musicien complexe. Il conduit un trio acoustique, a réalisé un bio de Monk, la dernière interview de Joe Zawinul et mène, depuis plusieurs années, des projets électro. C’est cette dernière facette qu’il a donnée à voir hier soir au Café de la danse. Au sein d’un quartet original (ingé son, caméra, vidéo et piano), il a présenté son dernier album PC pieces. Réalisé fin 2007, une cheville abîmée les avait empêchés (puisqu'il co-signe l'album avec Otisto 23) de présenter ce travail. Depuis hier, c’est chose faite et avec bonheur ajouterai-je.
Cette «expérience musicale», plus proche néanmoins du concert que de la performance, est axée sur des recherches sonores acoustiques instantanément mixées et lues en boucle. Laurent de Wilde pianote donc mais percute aussi avec ses mains, une baguette, des balais, les boiseries du piano qui prend, de fait, les allures d’une machine musicale totale. Les sons, les rythmes sont déclencheurs d’un groove qui suscite d’obstinés mouvements de tête. La vidéo est moins convaincante. On y voit des prises du concert qui se déroule sous nos yeux avec en incrustation des motifs tantôt illustration, tantôt typo. L’articulation entre vidéo et musique m’a échappé. Reste que cette prestation s’est conclue par un tonnerre d’applaudissements puis, sur le trottoir, par des «franchement, c’était vachement bien». Or, on sait tous que tant d’adverbes ne peuvent mentir: c’était en effet carrément merveilleux.
Gilles

08 mars 2008

Aucune tempête n'est aussi calme et aussi horrible que la tempête intérieure



Jean Marie Machado, Jean Marc Padovani et Enzo Cormann aiment à se retrouver autour de l'oeuvre de Jack Kerouac pour faire vivre les mots et l'esprit de celui qui désira passionément "être considéré comme un poète de jazz/soufflant un long blues au cours d'une jam-session/un dimanche après-midi".Les musiques et les textes se mêlent dans un parcours bigarré et ludique laissant une large part à l'improvisation collective et au souvenir de Bernard Froidefond poète du jazz soufflant un dernier "Chorus" en bord de "Mer" devant le "Tombeau de Kerouac".
Rendez-vous dimanche 16 mars à 17 h à la grange Dîmière à Fresnes dans le 9.4 pour ce Tribute to Kerouac, jazz poem.

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07 mars 2008

Chansons d'amour


Henri Texier l’annonce en arrivant : nous n’entendrons pas «d’Henri Texier» ce soir-là. Le quartet constitué de Christophe Marguet à la batterie, Sébastien Texier aux saxophones, Manu Codjia à la guitare et de Henri Texier à la contrebasse alternera standards, chansons et improvisations sur le thème de l’amour. De quoi attiser la curiosité ! J’ai eu plaisir à suivre le fil métaphorique de l’amour tout au long du concert (une écoute toute personnelle et très subjective).
L’amour, ce peut être clinquant à Broadway, compliqué et intense à travers des improvisations savantes et déchirantes ; ce peut être tendre dans God bless the Child de Billie Holiday ; ce peut être fougueux comme cette interprétation à une vitesse vertigineuse et enfiévrée de I love you. Avec des sonorités orientales, la clarinette de Sébastien Texier sait se faire séductrice quand la guitare de Manu Codjia charme la belle accoudée à sa fenêtre ; sensuels les frottements des balais sur les peaux de la batterie de Christophe Marguet. Je me suis prise au jeu, inventant des histoires, attentive aux émotions. Quelques standards peu connus, oubliés, rendus vivants grâce à une musique très expressive ont rejoint des airs très célèbre comme My one and only love et In a sentimental mood. La musique improvisée, rendue libre par l’enveloppante contrebasse de Texier, s’est étendue, audacieuse, au gré de l’imagination et de la haute technique de chaque musicien.
Un concert construit sur la surprise et l’émotion, curieux et jubilatoire.
Marie-Françoise
photo Gilles

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06 mars 2008

Robert Peyrillou sur www.radiopac.fr samedi 8 à 14h

Comme chaque mois Robert sera au micro d'Hubert Bouysse dans "Jazzez-vous". Ce samedi 8 mars, il sera question d'actualités: de jazz et de politique (élections obligent), de concerts dans la région, de sorties de CD, de Kerouac et de notre ami Pado, d'orgue Hammond présent cet été sur le festival à 2 reprises, on écoutera de la musique eh oui! Joe Lovano, Jimmy Smith, Charlie Haden et Pulcinella qui sera sur le Chaînon Manquant à Figeac le 23.

La baguette dans le prolongement de la main

Tom ben Ali Baba est un batteur médiocre qui s'auto-persuade, sans grande conviction, d'être un très grand. Il cite Paul Motian, André Cecarelli (qui, par ailleurs et comme Minino Garay, fait partie du spectacle) et autres grands noms des tommes et cymbales.
Ce spectacle, monté à l'initiative de Drums Summit, de la salle Nougaro de Blagnac, de l'école de batterie Dante Agostini de Toulouse et dont la première est annoncé le 26 mai à Odyssud, est, en réalité, à configuration multiple: de dix à quarante batteurs auxquels il faut ajouter deux percussionnistes, deux conteurs et, le cas échéant, des invités pour un spectacle de près de deux heures.
Histoire, musique, humour et performance pour un spectacle total à l'issue duquel vous applaudirez les prestations toniques et chorégraphiques des quarante batteurs ainsi que celle de ce prétendu descendant d'Ali Baba.
Gilles

05 mars 2008

Pierre Jazzlechinsky

Au moment où le musée des Beaux Arts de Bruxelles rend un hommage appuyé à Pierre Alechinsky, Jazzistique de Franck Medioni le place au coeur de l'émission qui sera diffusée ce soir sur France Musique. On y entendra notamment Chet Baker mais aussi Michel Portal qui a, en partie, signé la musique du film de Luc de Heusch, Alechinsky d'après nature.
Gilles

03 mars 2008

L'orgue Hammond


Le pianiste Baptiste Trotignon a choisi l’orgue Hammond pour le concert « Trouble Shootin’ », le vendredi 18 juillet place Pierre Betz à Souillac. Cet instrument ne quittera pas les lieux du festival puisque c’est en sa compagnie que l’organiste Charles Balayer donnera à son tour une « heure d’orgue » dans le cloître le dimanche à 18h. De quoi attiser la curiosité sur cet instrument.
L’Américain Laurens Hammond (1895-1973) inventa en 1934 l’orgue qui porte son nom. Horloger passionné de technologie et de mécanique, il a dirigé la plus importante industrie de fabrication d’horloges électriques aux Etats-Unis. C’est un moteur d’horloge qu’il eut l’idée d’utiliser pour faire tourner les roues phoniques de l’orgue Hammond, sans tuyaux, moins cher et moins encombrant que les orgues classiques. Cet instrument se compose de deux claviers de soixante et une touches et un pédalier de vingt-cinq notes. L’instrument d'origine, le modèle A, était construit autour d'un moteur synchrone entraînant une mécanique complexe de génération des sons par roues phoniques. Un astucieux système de tirettes (drawbars) servait à composer les sons en superposant des sonorités de flûtes à plusieurs octaves ou de façon décalée, avec différentes intensités, de manière à recréer les sons brillants ou veloutés des orgues à tuyaux. Un second générateur permettait d'obtenir des vibratos inimitables. Le modèle B-3 est l'évolution ultime du modèle A. C'est un instrument largement plus élaboré, équipé d'une électronique à tube plus moderne, de percussions harmoniques et de vibratos et chorus.
Dans les églises noires, il accompagna les chants Gospel puis le jazz s’en est emparé. Il fut utilisé sur la plupart des scènes de variétés avec un grand succès. Aujourd’hui fabriqué par Suzuki, il répond parfaitement aux critères et aux impératifs de la musique de jazz par la possibilité d'en adopter le rythme, les ponctualités, fortes et doucereuses, mais également les tempi en même temps qu'une certaine onctuosité ou phrasé tout à fait caractéristique de cet instrument.
Le Conservatoire de Brive en a fait l’acquisition afin d’offrir des cours d’orgue Hammond (enseignement rare en France). Supplanté par des instruments électroniques et synthétique, il reste apprécié pour ses sonorités, sa réactivité, sa sensibilité et sa très grande potentialité.
L'orgue Hammond sera en vedette à La Cité de la Musique à Paris le samedi 15 mars. Jimmy Smith fut le premier à le sortir des églises baptistes, où cet instrument servait à accompagner les choeurs gospel, pour l'amener vers le jazz. Emmanuel Bex, Rhoda Scott et Benoît Sourisse donneront un premier concert l'après-midi, après avoir animé une table ronde consacrée à cet instrument. En soirée, trois vénérables serviteurs du Hammond-B3, Reuben Wilson (considéré comme l'un des pères de l'acid-jazz), Lonnie Liston Smith (une figure du jazz psychédélique des années 70) et Joey de Francesco, leur digne héritier, seront réunis sur scène.
Cet été, nous tendrons l’oreille pour découvrir la pratique personnelle de Baptiste Trotignon, que nous connaissons en piano solo, de cet instrument et nous partagerons avec Charles Balayer une heure d’orgue jazz.
Marie-Françoise

02 mars 2008

Dans la famille Govin je voudrais le fils !

Le 30 décembre dernier nous vous proposions d'aller écouter le quintet de Scott Tixier un violon sous les toits du Sunside, au moment où nous célébrons les 100 ans de Grappelli et les 10 ans de sa disparition. Avec lui quelques pro-metteurs en jazz dont Joachim Govin, le fils de P.O un des ténors du saxophone mais aussi le neveu de Marie-Françoise, une de nos plumes, le frère de Barbara qui met cette année notre affiche en couleurs et surtout ... le contrebassiste qui ne doit son jeu qu'à son talent. Aujourd'hui nous vous proposons de vous brancher sur France Musique vendredi 7 mars à 23h pour écouter dans le Jazz-club de Carrière et Delmas le concert du 8 janvier dernier avec également Julien Pontvianne saxophoniste, Tony Tixier pianiste et Anne Paceo batteuse.
Robert

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