27 septembre 2007

Cinéjazz




En ce moment sur Canal Plus passe le film "La raison du plus faible".
C'est Riccardo Del Fra, accueilli en 2006 à Souillac, qui a fait la musique de ce beau film "social" de Lucas Belvaux.

couleur caffé

Mardi soir, le duo Petra Magoni & Ferruccio Spinetti se produisait au Cabaret sauvage. Le duo, fusion de la voix de Magoni et de la basse de Spinetti, est sur scène comme une unité. Elle chante, module sa voix, use, voire abuse, de la réverbération de la sono, éloigne et rapproche le micro le transformant en potentiomètre. Mais, presque systématiquement, elle se tourne vers lui. On la présente, c’est FIP qui le dit, comme une des plus belles voix actuelles. Elle a, c’est certain, une très belle voix et, s’ils réussissent la complémentarité, c’est aussi parce qu’ils font le choix d’un jeu de scène comique. Ainsi lorsque Spinetti avoue avoir trouvé "dans la table de la nuit", et donc lu, le journal intime de sa, désormais, ex-petite amie et, elle, dont la curiosité donne plus de sens encore aux "petits suspects très fondés". D’ailleurs, Spinetti, Magoni, ça sonne bien pour des acteurs de théâtre.
Une voix, un instrument harmonique… on ne peut faire l’économie de la comparaison avec Mina Agossi. Dans les deux cas, l’absence d’instrument foncièrement soliste donne une place essentielle à la voix. Elle est, à la fois et en même temps, narrative et instrumentale. Mais la comparaison s’arrête là car, le registre de Musica Nuda est, sauf exception, celui de la pop, du rock, de la variété. On y trouve donc pêle-mêle Police, Gainsbourg, Les Beatles, "I will survive", Madonna, Piaf… Alors? Ben la question qui tue… Est-ce du jazz? En fait elle tue de moins en moins car on pourrait poser la même question à propos de Limousine, de Magma et je sais que certains la posent pour une partie du "jazz européen". Donc, stop!
On retiendra, de Musica Nuda, les très belles interprétations, la théâtralité, la tonicité et trois rappels. Il faut dire qu’après un vibrant "Non andare via", il n’était pas question qu’on se quitte comme ça.

Gilles

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26 septembre 2007

A l'improviste

Ce soir, l'émission d'Anne Montaron sera l'occasion d'écouter un concert réunissant le slameur DGIZ avec Médéric Collignon (t), Sylvaine Helary (f) et Sébastien Lemonon (DJ). A écouter sur France Musique de 22 à 23 heures.

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24 septembre 2007

Bulletin de septembre de l'association

Pour cette réunion de rentrée, les "bénévoles de la saison d'hiver" ont partagé leurs savoirs culinaires : pizzas, quiches, taboulé, crumble, clafoutis, on s'est bien régalé... Comme d'habitude la réunion a duré assez tard dans la nuit. Quelques informations indispensables : les dates de la prochaine édition (à noter de suite) du 15 au 20 juillet 2008, la date de l'assemblée générale le 15 décembre 2007. Le festival 2008 marquera une évolution dans son calendrier : concert du jeudi dans le cloître, concert de Gospel peut-être le mercredi, et la pérennisation de certaines nouveautés comme l'apéro-concert qui sera amélioré. Nous avons la ferme intention, cette année, de mettre en place un "espace Souillac-en-jazz" à la fois vitrine et lieu central d'information. Pour les deux programmations - concerts et animations - le travail de recherche et la réflexion sont intensifs. Et les pistes sont alléchantes!! Des précisions dans un prochain bulletin, quand tout ceci se précisera.
Marie-Françoise

23 septembre 2007

un jazzman relooké

Jazzman revient tout bronzé d'un été pourri, je trouve aussi qu'il a forci mais ça lui va bien! Il est à l'image du jazz et des images il y en a de belles, le magazine dont le petit nom est "musique et culture jazz" a ramassé aussi pendant les vacances de belles plumes, Marc Villard que Souillac connaît bien avec la nouvelle qu'il nous a offert pour Kind of Black pour nos 30 ans, mais aussi Marmande, Vidal ... dommage que Max Roach soit parti, il aurait aimé le côté un peu révolutionnaire de la chose! Bravo, nous aussi on aime le jazz.
Robert

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O N J vu par G L Q

A la veille de la première réunion d’études des candidatures à la direction d’un dixième ONJ, il est bon de se pencher sur un peu plus de 20 ans de jazz en orchestre national. C’est sous l’objectif Le Querrec que 9 plumes subjectives ont donné la parole à 8 chefs, Claude Barthélémy ayant séduit à 2 reprises. Séducteur aussi quand il dit : « Il faut que ça plaise dans le passé, il faut que ça plaise dans l’avenir ». Ce n’est pas simple de laisser une trace dans l’histoire quand, l’ONJ est à la fois présent en Franck Tortiller mais aussi passé en Didier Levallet. Mais la musique est celle de leur chef, aujourd’hui, ne faut-il pas parler du grand orchestre de François Jeanneau de 1986 ? Faut-il écrire pour l’ONJ ? Faut-il relire le songbook ? Faut-il être Big Band ou à géométrie variable ? Peut-on s’appeler Paolo Damiani et diriger un orchestre national français ? C’est difficile de laisser Lumière allumé dans l’inconscient collectif quand on est appelé et qu’on s’appelle Laurent Cugny ? Faut-il rester 2 ans comme Antoine Hervé ou 3 ans comme Denis Badault ? C’est un livre à la dimension du jazz, dynamique, parfois au tempo lent où on ressent parfois l’improvisation mais aussi parfois l’écriture serrée d’un compositeur. Les photos reflètent les époques, les musiciens, les climats, où parfois les musiciens sont bien rangés mais aussi parfois au rangement anarchique, c’est du jazz voilà tout ! Et comme c’est du jazz, il y a de la musique et un CD composé d’un titre de chaque. A lire et écouter en attendant le nouveau chef (ils seraient 17 et tous plus intéressants les uns que les autres, des anciens des nouveaux, des garçons des filles), rendez-vous dans 3 semaines à un mois.

On Jazz photos Guy Le Querrec textes Pascal Anquetil, Vincent Bessières, Filippo Bianchi, Michel Contat, Jonathan Duclos-Arkilovitch, Arnaud Merlin, Stéphane Ollivier, Xavier Prévost, Daniel Soutif éditions Créaphis 28 euros

Robert

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22 septembre 2007

Frédéric Belinski

C’est un registre que nous abordons peu dans ce blog : le jazz manouche. Hier soir, rue Saint-Charles, à Paris, il y avait Frédéric Belinski, Stéphane Teboul à la contrebasse et Nikak à la guitare rythmique. Dans un cadre carrément titi, entre le bar et les tables, ils ont déroulé, à deux cents km/h un hommage à Django (doit-on préciser son nom ?).
Et vous? Vous étiez devant France-Irlande. Il faudra au moins visiter son site et, le cas échéant, vous procurer l’album. Il est diffusé normalement par les très bons disquaires et par la FNAC.

Gilles

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21 septembre 2007

In a Silent Way

Il n'est jamais trop tard... Dans son édition du 20 septembre, Le Monde a publié, sous la plume de Sylvain Siclier, un article sobrement intitulé "Joe Zawinul". Il y est qualifié de "grand sorcier des claviers électriques et électroniques, inventeur des sonorités puisées dans tous les bruits du monde" et, plus loin, de "novateur et créateur unique". Hommage élogieux mais paru uniquement dans la rubrique "nécrologie" ou réaction rédactionnelle minimale comme l'a déploré, sur Inter et F.I.P., Julien Delli Fiori.

Gilles

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19 septembre 2007

JAzz iN tOurcOing

Un clic sur l'image suffit pour l'agrandir. C'est la belle programmation du festival de Tourcoing qui commence le 13 octobre avec e.s.t. (on y sera d'ailleurs).
Un clic et vous atterrissez sur la page d'accueil du festival avec toutes infos nécessaires.

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souvenirs, souvenirs

Bruno Wilhem ? Oui ? Non ? Savez pas trop ? En fait, on l’a vu à Assier cet été. Eh bien, figurez-vous que Citizen Jazz aussi et ils ont profité du festival dans tous ses états pour recueillir une interviouuuu. Ils ont également consacré un article à cette soirée qu’il partageait avec le trio Résistance. Ah ! Ça y est ! Ça vous revient… C’est parce que nous aussi on avait consacré un billet à ce concert.
P.S. : il y a également un article sur Querbes.

En photo le trio Résistance.

Gilles

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15 septembre 2007

Tortiller and Co

Dans le supplément «Sortir» de Télérama (n°3009), la critique est dithyrambique. Elle se termine par une formule qui ne supporte aucune discussion : «c’est une belle formation. L’entendre en club est carrément un privilège». J’ai été, à l’instar de cette prévision, conquis par l’O.N.J. qui jouait, hier soir, au Sunset, Electrique, son dernier disque. En revanche, l’entendre en club est pratiquement criminogène. Le Sunset est minuscule, comme d’ailleurs son étage supérieur, le …side, ou encore l’hospitalisé Duc des lombards et l’O.N.J., c’est dix musiciens dont deux vibraphonistes (Franck Tortiller et Vincent Limouzin), un batteur (Patrice Heral) et un contrebassiste géant (Yves Torchinsky). Bref, zétaient serrés comme des sardines en boîte et nous aussi dans une salle comble malgré un salivant Angleterre/Afrique du Sud.
Mais je n’avais jamais vu l’O.N.J. de Tortiller, ni les autres d’ailleurs, et on m’avait dit le plus grand bien de leurs concerts. De toute façon, à 36-0, le match était très certainement à sens unique et j’attendrais France/Irlande avec une victoire que j’espère insulaire.
Au Sunset, la mi-temps fut malheureusement trop longue mais il faut faire marcher la buvette (4,80€ le demi !), source de revenus pour des clubs et des festivals qui trouvent leur vie comptable de plus en plus dure. Deux sets donc avec ouvertures aux samples (Claude Gomez), batterie rock et les années 1970 comme influence (Led Zep, Miles Davis, Herbie Hancock…). Car, pour Tortiller, elles sont fondamentales : «Quiconque entreprendra de raconter l’histoire des musiques populaires du tournant du XXIe s., ne pourra qu’accorder une place essentielle et engagée à cet âge d’or miraculeux allant de 1968 à 1974» ; un projet qui me fait penser à Médéric Collignon. Années 1970, héritage de 1968, du rock, des mélanges, de la fusion… Bref éclectique et électrique. C’est tout ça qui se donnait à voir et à écouter hier soir rue des Lombards et on a beaucoup applaudi.

Gilles

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14 septembre 2007

Patrick Delaunay s'expose à Sarlat

Patrick Delaunay peint du jazz. Il prend un musicien comme un musicien prend un thème du song book. Il expose le thème en entrée et part en improvisations ensuite. La couleur fait monter le plaisir de l’artiste, fait jaillir celui du spectateur, sur scène la note est bleue, sur toile la touche est rouge ou rose comme Billie qui avec Coltrane mettent l’artiste en émoi. Il y a de l’émotion derrière le rideau de fumée, du swing dans les mains de « Sphere », de la douleur dans les yeux de « Lady Day », de la recherche spirituelle derrière la boîte coltranienne. Les tableaux se mettent à bouger, à danser, on entend la musique monter en nous.
A voir à Sarlat la Caneda en Dordogne à la galerie de l’Hôtel Plamon rue des Consuls jusqu’au 23 septembre.
photo patrick delaunay tous droits réservés
Robert

13 septembre 2007

La presse unanime

Mercredi 12 septembre 2003, la Une de Libé montre un visage moustachu coiffé d'un bonnet coloré et surmonté d'un "Bye Bye Birdland". Pages deux et trois, le journal rappelle Weather Report, la collaboration avec Miles Davis (encore un!), l'utilisation exclusive des claviers électriques... Car Joe Zawinul est mort et, avec lui, rappelle Libé, c'est une figure emblématique et fondatrice du jazz-fusion qui part. La veille, Le Monde, sorti l'après-midi, annonçait ce décès en manchette et consacrait un long article au musicien dans ses pages "culture".
En rêve car, si Libé publiait, p. 25, "Mauvais temps pour Joe Zawinul" (y a mieux), la version papier du Monde l'ignorait totalement et http://www.lemonde.fr/ n'y consacrait que quelques lignes obligées.
Seraient pas passés à côté?
La photo figure sur Wikipedia

Gilles

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11 septembre 2007

Joe Zawinul

j'ai écouté tout doucement toute la matinée "Joe Zawinul and The Zawinul syndicate"
Vienna Nights, Live at Joe Zawinul's Birdland
sur mon poste dans mon CDI
et puis j'ai trouvé le message nous apprenant sa mort
impression étrange
Marie-Françoise

That is the Question

La presse, les affiches, les têtes de gondoles à la FNAC… tout annonce la sortie de la Radiolina, le nouvel album de Manu Chao. Mais c’est la démarche du chanteur qui semble constituer, fondamentalement, une nouveauté. Libé (04/09/07) l’annonce : cet album est téléchargeable gratuitement et légalement depuis le site de l’artiste. Cette démarche fait le postulat que «le téléchargement illégal est inévitable» et Manu Chao semble «s’engager dans un nouveau rapport à Internet, utilisant son site comme une radio qu’il alimente régulièrement de nouveaux titres». Steve Coleman, l’un des trois saxophones auxquels l’édition 2007 de Jazz à la Villette a donné carte blanche, a adopté cette démarche depuis plusieurs années. Mais celle de Manu Chao prend une autre dimension car, en même temps, Prince, dont la presse salue le retour sur scène, fait distribuer ses disques lors de ses concerts ainsi qu’aux lecteurs du Mail on Sunday en Angleterre. Pour Télérama (n°3008), «Prince donne une idée de ce que pourrait être le musicien de demain : un homme d’affaire multicarte qui gère son image comme une marque» et lui décerne le titre du «roi du marketing». Certes les démarches de Manu Chao et de Prince ne sont pas identiques mais elles permettent de poser les mêmes questions quant à la place du disque et du musicien dans un système qui fait coïncider commerce et technique. Le lendemain Libé annonce que, en fait, seuls des extraits de la Radiolina sont en ligne et non téléchargeables.
Zut et re-zut. Puisque le postulat de départ est erroné, toute notre réflexion est erronée. Mais, malgré cette bourde, tant les défenseurs que les détracteurs du droit d’auteur semblent inévitablement devoir, un jour, poser la question et, éventuellement, envisager des alternatives. Peut-être que Manu Chao en passera alors par le scénario décrit par Libé ?

Gilles

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10 septembre 2007

C'est la rentrée !

Eh oui! les vacances sont finies, l'association se réunit samedi 15 à 20 h 45, on reparlera de l'édition 2007, on en tirera les enseignements pour préparer la 33e qui aura lieu du mardi 15 juillet au dimanche 20. Déjà des noms circuleront, on préparera l'AG de décembre, on évitera pour octobre que la prochaine réunion tombe un soir de match, on ne sait pas, imaginons que l'équipe de France de rugby ... on va prévoir d'aller voir nos amis de Jazz sur son 31 à Toulouse ou ceux de Jazz en Tête à Clermont-Ferrand sans oublier Limoges, Tulle, Solignac, Arnac Pompadour, Boulazac, Brive que de jazz en perspective. Que vive le bénévolat et merci à toute l'équipe.

Robert

09 septembre 2007

Un Radio PAC on the web s'il vous plaît !

Comme chaque année, l’équipe de Jazzez-vous ! a proposé aux auditeurs corréziens une émission décentralisée de deux heures depuis la ville de Souillac (46) à l’occasion du 32e Festival Sim Copans qui s’est déroulé du 16 au 22 juillet.Hubert Bouysse a proposé le jeudi 19, dans l’après-midi, une émission en direct depuis la bibliothèque municipale de Souillac autour de nombreux invités et notamment le Pacific Jazz Quartet.
Proposé et présenté par Hubert Bouysse, le magazine Jazzez-vous ! a fait sa rentrée ce samedi 1er septembre à 14h pour une nouvelle saison après la traditionnelle pause estivale (rediffusion chaque lundi à 10h). Au programme de cette émission hebdomadaire, toute l’actualité du jazz avec Robert Peyrillou (Président du festival de jazz de Souillac, membre de l’Académie des Victoires du Jazz, ancien membre de la rédaction de Jazz Hot...). Au menu également, revue de presse de la rentrée et toutes les nouveautés du disque, du livre et du DVD.
Jazzez-vous ! fêtera sa millième émission hebdomadaire en décembre prochain.
Bienvenue ... et à écouter sur http://www.radiopac.fr/

07 septembre 2007

trois improvisateurs suractifs

On annonçait dans un billet précédent l’émission «A l’improviste» consacrée le surlendemain au trio Jean-Pierre Drouet (percussions), Fred Frith (guitare) et Louis Sclavis (clarinette). Je l’ai écoutée et réécoutée avec beaucoup de plaisir malgré une certaine appréhension. Car se passer de la scène, de voir les musiciens, entre eux, avec leurs instruments respectifs, dans leur concentration risquait de compliquer l’appréciation d’une musique a priori peu facile d’accès. Je vous renvoie donc au site de l’émission à partir duquel vous pourrez l’écouter pendant une semaine et vous souhaite de la savourer autant que moi.
Enregistrée lors du 26e festival «jazz et musique improvisée», cette émission était la première d’une série qui «a promené ses micros sur les festivals d’été», en l’occurrence Besançon, Mulhouse et Royaumont et qui «propose des échos de ces improvisations estivales saisies sur le vif».
Enfin, j’aime l'idée de «trio complice qui n’a pas besoin de préparatif ou de conciliabule» ainsi que «l’évidence dans le réunion de ces trois improvisateurs suractifs». Et puis, en guise de conclusion, il y a les mots de Sclavis pour qui «un trio, c’est trois personnes presque distinctes alors que dès qu’on parle de quartet, et après de quintet…, on rentre dans l’idée d’un orchestre et, là, il ne s’agit plus d’individus forcément».

Prochaine émission, le 12 septembre à 22 heures avec Meredith Monk.
Gilles

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06 septembre 2007

Tentative d'essai pour une jazz world cup 11e et dernier épisode USA

« Le jazz et les U.S.A. » nécessiterait plusieurs ouvrages. Américaine était la nationalité de Sim Copans, le festival « Souillac en Jazz » porte son nom depuis 1985 et essaie de proposer chaque année des musiciens d’outre-atlantique de renom comme Archie Shepp, Steve Coleman, David S.Ware, Randy Weston, Abbey Lincoln, Steve Lacy, Jeanne Lee , Ahmad Jamal, Lester Bowie, Betty Carter, Hank Jones, Elvin Jones, Art Blakey,…

Que ces 20 big bands jou(t)ent avec talent, humour, professionnalisme, spectacle. Comme en leur temps les big bands de jazz ont fait swinguer le monde, que ces 20 équipes fassent swinguer le rugby.



Ecoutons sur http://www.iledefrance.fr/les-dossiers/sports-loisirs-tourisme/rugby-2007-la-region-au-cur-de-la-melee/lhymne-au-rugby-compose-par-jean-pierre-mas/ l’hymne à la liberté « Ovalie » composé pour la musique par Jean-Pierre Mas pianiste de…jazz bien entendu ! et Pierre Barouh pour les paroles pour ouvrir ce festival aux rebonds improvisés. Allez les petits ! les filles de Kansas City vous regardent !

Robert Peyrillou

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05 septembre 2007

Tentative d'essai pour une jazz world cup 10e épisode Samoa et Tonga

A Apia la capitale de Samoa, il y a l’Aggie Grey’s Hotel et son bar où se produit parfois le vendredi entre 19 h et 21 h 30 Patrick Yandall guitariste influencé par Pat Metheny, Mike Stern, George Benson,... à écouter sur http://www.myspace.com/httpwwwmyspacecompatrickyandall . Penser à demander si la chambre de Gary Cooper est disponible ou à défaut celle de Marlon Brando!
Au Royaume de Tonga, contrairement à ce que l’on serait tenter d’imaginer, la musique des îles du Pacifique sud n’est pas uniquement tournée vers les percussions, il existe une tradition de l’instrument à corde, le banjo certes mais surtout l’incontournable ukulélé. Un répertoire riche s’est constitué autour de ces instruments mais du jazz que nenni !
Il a été plus facile de pousser le joug de l’équipe de France faisant halte à Souillac en plein festival cet été que de trouver des informations sur le jazz aux Samoa ou au Royaume de Tonga. Sur la photo on remarque le demi de mêlée Alain Jallais, agile, vif comme il se doit à l'introduction. Même si Yannick Stéphant vice-président du festival de jazz de Souillac joue un pilier tête prise et Marc Pivaudran également vice-président, un pilier tête libre, seul Robert Peyrillou, président, au centre est à l’honneur ! (à suivre)

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04 septembre 2007

Tentative d'essai pour une jazz world cup 9e épisode Portugal et Roumanie

Le jazz est présent partout au Portugal et pas seulement dans la capitale www.jazzportugal.net . Beaucoup de musiciens ont passé la frontière:Carlos Barretto, Carlos Zingaro, Maria Joao et un pianiste en devenir Filipe de Melo. Le club le plus courru par le public jeune est le Onda Jazz, Arco de Jesus,7 à Lisbonne. Le 7 septembre au moment où commencera la Coupe du Monde de Rugby, Jurandir Santana guitariste portugais y jouera à 23h30 (entrée 7 euros).
Olivier Brière est photographe et témoigne du jazz en Roumanie sur http://olioff.free.fr/Cct_jaz.html# . La Roumanie a donné au jazz des violonistes, musique traditionnelle oblige: Gregor Kartaï amadourien d’adoption et présent à Souillac en 1986, Florin Niculescu aux côtés de Bireli Lagrène. Mais aussi un pianiste extraordinaire Marian Petrescu venu à Souillac en 1991. Mircea Tiberian pianiste né en 1955 a su créer un style mixant avant-garde, jazz européen, musique roumaine bien calé dans le jazz traditionnel. (à suivre)

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A l'improviste

Mercredi 5 septembre, c'est-à-dire demain, "A l'improviste" (France Musique de 22 à 23 heures) diffusera un concert du trio Louis Sclavis (clarinette), Fred Frith (guitare) et Jean-Pierre Drouet (percussions) enregistré à Besançon le 28 juin dernier dans le cadre du festival "Jazz et musiques improvisées en Franche-Comté".
A ne louper sous aucun pretexte.
http://www.radiofrance.fr/francemusique/accueil/ et en FM 102.2 à Souillac et environs.

Gilles

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03 septembre 2007

Tentative d'essai pour une jazz world cup 8e épisode Nouvelle-Zélande et Pays de Galle

Graeme Allwright né en Nouvelle-Zélande a bourlingué entre jazz et variétés, il est même revenu en 2005 dans son pays natal accompagné de musiciens néo-zélandais de jazz réputés : Misha Marks à la guitare, Patrick Bleakley à la basse, Jonathan Crayford au piano, Ian Parker aux percussions et Lucian Johnson au saxo.
70 000 personnes se sont rendus en 2006 au Brecon Jazz Festival au Pays de Galles. Cette année, il y avait notamment entre le 10 et le 12 août dernier Joe Lovano, Mulgrew Miller, Tony Coe, Chris Barber et la harpiste Catrin Finch (photo http://www.catrinfinch.com/) à la tête de son big band funky. (à suivre)

P.S: Au fait si vous êtes en île de France vous pourrez suivre les matches au Sunside qui fera rimer jazz avec rugby... en offrant la possibilité au public de jazz d’assister dans un premier temps aux retransmissions des matchs de l’équipe de France et par la suite d’écouter les concerts prévus au Sunset. "Jazz et rugby partagent les mêmes valeurs" nous dit le Sunside 60 rue des Lombards dans le 1er arrondissement de Paris.

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02 septembre 2007

Tentative d'essai pour une jazz world cup 7e épisode Japon et Namibie

Le Japon est un autre pays du jazz, quel musicien américain n’a pas joué au Japon? Quant aux liens entre la France et le pays du soleil levant un excellent site nous renseigne: http://jfjzen.free.fr/html/Fr/main.html . Mina Agossi était venue à Souillac en 2006 avec le batteur Ichiro Onoé (photo au Black-bar de Souillac "after hours"). Chaque année le festival Jazzycolors parrainé par Daniel Humair accueille des musiciens nippons. Le 26 novembre prochain ce sera Yukata Shiina. Quant à Hasse Poulsen, il présente le 11 novembre prochain à Toulouse au théâtre du pavé “Sound of choice – Rugby in Japan”, ça ne s’invente pas!
Et que dire de la Namibie sinon que le pianiste montréalais Oliver Jones y joua en 1990. Chevalier de l’Ordre du Québec et du Canada, à 72 ans il vient d’entrer en studio le 12 août pour enregistrer son 18e album “Two More Times”. Il avait appris le piano avec Daisy, la soeur d’Oscar Peterson. En 1993, le Prix Martin Luther King Jr lui a été décerné pour sa contribution à la Communauté Noire Canadienne. (à suivre)

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01 septembre 2007

Tentative d'essai pour une jazz world cup 6e épisode Italie

Ah l’Italie et ses Enrico Rava, Paolo Fresu, Carlo Actis Dato, Gianlucca Petrella, Stefano Bollani, Giovanni Mirabassi, Petra Magoni, Franco d’Andrea, Danilo Rea, Gianluigi Trovesi, Flavio Boltro, Stefano Di Battista, Rosario Giuliani, Riccardo Del Fra, ...et ses festivals Umbria, Berchidda, … - Alors qu’en France on a fermé la Maison du Jazz, on vient d’inaugurer à Rome une véritable “maison du jazz” avec un auditorium de 150 places, une médiathèque riche d’archives audiovisuelles rares, une bibliothèque regorgeant de publications nationales et étrangères, un disquaire libraire, des salles de repetition, un studio d’enregistrement, des logements mis à la disposition des musiciens invites, un restaurant cafeteria …On se souvient du livre détonnant de Ronald L. Morris “Le jazz et les Gangsters” (éditions Abbeville) dans le quel les racketeers et mobsters sont présentés comme de “grands mécènes” du jazz. L’association entre swing et mafia se poursuit indirectement aujourd’hui. Par une savoureuse ironie de l’histoire, c’est en effet grâce à Enrico Nicoletti, chef de la Banda della Magliana, que cette Casa del Jazz http://www.casajazz.com/ a pu voir le jour dans la Ville éternelle. A l’entrèe du parc, Walter Veltroni a inauguré une stéle à la mémoire de toutes les victimes romaines de Cosa Nostra : «Face ou "Viva la morte" de la mafia, a-t-il dit, nous voulons répondre par "Viva la vita" du jazz !» - (jazzman) (à suivre)

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