30 mai 2007

Avant et après Katrina

La Nouvelle Orléans, avant et après Katrina. Ce sera le thème de la table ronde qui se déroulera samedi 21 juillet après-midi. Elle sera animée par Anne Legrand qui se trouve depuis plusieurs mois maintenant en Louisiane.

Ce sera aussi l'occasion d'une exposition à la bibliothèque municipale d'une partie du fond Sim Copans consacré à cette thématique (ville, style musical...).

Au fait, la bibliothèque se trouve sur votre gauche lorsque vous venez de Toulouse et Cahors. Elle est donc à main droite en venant d'au-delà de la Loire.
Gilles

28 mai 2007

ça fait 3 livres, je vous laisse tout ?

Liberté des mots, liberté des « guitar heros » du jazz manouche, liberté de la musique de jazz entre 1960 et 1982, liberté d’Alain Gerber, liberté de Jean-Baptiste Tuzet, liberté de Jedediah Sklower, trois livres aussi passionnants les uns que les autres, qui nous baladent en jazz, ce jazz pluriel qui en fait sa richesse. Je les ai lus en pleine campagne électorale, je ne sais plus où mon cœur swingue, je ne sais plus si je suis pour Stan Getz, Ornette Coleman ou Django Reinhardt. Le jazz joue constamment l’ouverture.

« Balades en Jazz » aux éditions Folio Senso véritable journal intime dont les Chet, Miles, Dizzy, Bird, Blakey et autres sont les protagonistes qui jamment dans les méandres de la vie-jazz de l’auteur entre rêve et réalité.
« Jazz manouche » aux éditions Didier Carpentier est plaisant, bien iconographié, vivant, on se sent au milieu des roulottes, ça sent le voyage à plein nez, on entend à chaque page la Selmer Maccaferri à pan coupé, c’est un album de famille, on va de cousins en cousins, de Hollande en Allemagne en passant par Samois ou Montmartre qui résonne du Clairon des Chasseurs.
« Free jazz, la catastrophe féconde » aux éditions L’Harmattan nous rappelle mai 68, aïe, aïe, aïe ! Il s’agit là d’un exemplaire travail d’historien qui prouve combien le jazz est le reflet de la société, combien à cette époque, tout était possible en art, déconstruire la toile pour un peintre, déconstruire la gamme pour un musicien.

Robert

15 mai 2007

Festival Jazz Pourpre les 11 et 12 mai à Bergerac

Laïka Fatien est une chanteuse qui aime plaire. Sa voix vous emporte loin et vous pose. Son répertoire est fait de standards tels que Wayne Shorter qu’elle a repris deux fois ce soir là , et d’autres grands. Elle commence le concert et le public est de suite en osmose avec son quartet qui surprend et captive. Les musiciens sont en forme comme la chanteuse. Chacun tient à montrer sa qualité . Le pianiste avec un jeu très appuyé et technique impressionne , le sax aussi. Toujours des standards , d’un jazz « vieille école » que tout le monde apprécie.
Pour finir , le batteur qui remplace le mari de la chanteuse nous donne un set explosif qui fait applaudir le public . Très belle soirée tout comme celle du samedi avec Jacky Terrasson qui a « cloué » les auditeurs sur leurs sièges ce soir là. Son jeu était difficile à suivre , du moins pour moi, et j’ai surtout apprécié les quatre derniers morceaux , à partir de Caravan de Duke Ellington . Même si certains semblent s’ennuyer un peu , la plupart des gens présents ce soir là sont ravis et le montrent . Il reste à féliciter les organisateurs pour ce festival qui est très agréable .
Damien

12 mai 2007

le jaZZ par les Zyeux et les Zoreilles

Voici la sélection de mai de Robert
en livres
balades en jazz - Alain Gerber - folio
en disques
Sophie Alour - uncaged - nocturne
André Ceccarelli - golden land - cam jazz
Chano Dominguez - new flamenco sound - verve
Eric Le Lann / Jannick Top - le lann top - nocturne
Liebman / Beirach / McClure / Hart - redemption - hatology
Julien Lourau - vs rumbabierta - label bleu
Danilo Perez - live at the jazz showcase - artistshare
Vienna Art Orchestra - trilogy - universal
Diederik Wissels - together - e motive
Abbey Lincoln - abbey sings abbey - verve
Erik Truffaz - arkhangelsk - blue note
Michael Wollny - hexentanz - act

10 mai 2007

Brève histoire d'une déception

Hier... Patatrac... Le concert d'Erik Truffaz à l'E.M.B. (Espace Michel Berger) de Sannois est annulé.
Mauvaise nouvelle pour nous qui pensions passer une soirée en compagnie du trompettiste suisse. Mauvaise nouvelle également pour l'équipe qui organise. J'imagine la galèèèèère.
Ne pas se laisser abattre donc. D'abord parce que Truffaz a d'autres dates (clic on "comments") et ensuite parce le printemps installé, les jours qui s'étirent... me font penser que notre festival est à portée de quelques semaines.
Alors, pour tous, bénévoles enthousiastes, festivaliers détendus, estivants mélomanes, je nous souhaite, par anticipation, un très bon festival.
P.S.: e.s.t. devant l'abbaye... je meurs d'impatience

Gilles

07 mai 2007

souillacenjazz.net

Le site de Souillac en Jazz change de visage (merci Marc).
Pour les curieux qui se seraient directement rendus sur le blog, il suffira d'un petit clic ici.

Gilles

06 mai 2007

Swing Machine Big Band à Souillac


Le grand orchestre, machine à swinguer, de Cahors était en campagne à Souillac samedi 5 mai. Veillée d’armes pour ce candidat du parti du jazz. Souillac est un fief tout acquit à cette musique et le public a fait une ovation debout en espérant que le jazz sortirait vainqueur. Plusieurs solistes vinrent au pupitre haranguer les fans. Jean Pierre Dubois a débattu au saxophone alto, Bernard Delmas se fit entendre au saxophone ténor, Yves Luminati martela les idées forces au trombone, Bertrand Arnaud ajouta la touche grave de la soirée avec son saxophone baryton. Mais le public attendait sa candidate, Amandine a su le convaincre sur Georgia on my mind ou Fascinating rhythm. Quel que soit le résultat, Jean Pierre Rodrigo – les lunettes couleur de la note bleue - aura fait passer ses idées du jazz, son engagement éducatif, sa passion, aura démontré toute l’énergie de ses amis poussés par un Alberto Battista impérial derrière ses fûts. Ne manque-t-il pas pour gagner, un peu plus de présence sur le terrain de la rythmique, le bassiste doit se lâcher un peu, le guitariste se freddiegreener et le pianiste demander un vrai piano mais une campagne coûte chère ! En tout cas bravo à cet ambassadeur du jazz lotois né en 69, j’en suis encore retourné ! Le programme reste néanmoins un peu conservateur mais je crois savoir que des thèmes plus modernes pourraient permettre au Swing Machine Big Band d’emporter les prochaines échéances.

Robert - photo Conseil Général du Lot