31 mars 2007

Bienvenue

Bienvenue au site du magazine et à son blog sur www.jazzman.fr

le jaZZ par les Zyeux et les Zoreilles

Voici la sélection d'avril de Robert
en livres
Visions of Miles d'Yves Budin 54 planches originales
Jazz Club BD d'Alexandre Clarisse où il est question
de jazz dans le 46!
en disques
Mina Agossi - Who Wants Love? - Candid - H Mundi
Apollo - Adieu les filles - ARFI - Abeille
Pierre de Bethmann - Oui - Nocturne
Dee Dee Bridgewater - Red Earth - DDB Records - Universal
Manu Codjia - Songlines - Bee Jazz - Abeille
François Corneloup - U.L.M. - In Circum Circum - Socadisc
Andy Emler - West in Peace - Nocturne
Ethnic Heritage Ensemble - Hot'N'Heavy - Delmarc - Socadisc
Hadrien Feraud - Dreyfus - Sony
Roberto Fonseca - Zamazu - Enja - H Mundi
Getatchew Mekuria - Moa Anbessa - Terp - Mosaic
Martial Solal - Solitude - Cam Jazz - H Mundi
Jacky Terrasson - Mirror - Blue Note - EMI

22 mars 2007

Hier, j'ai vu Pharoah Sanders

Dans le cadre du festival Banlieues Bleues, l'hôtel de ville de Montreuil accueillait, hier soir, Pharoah Sanders en quartet avec William Hendersen au piano, Nat Reeves à la contrebasse et Joe Farnsworth à la batterie.
Dans le monde jazzistique et "saxophonique", la référence à Coltrane est, très certainement, la plus répandue et, dans l'univers coltranien, Pharoah Sanders occupe une place de choix. Il est l'héritier, le continuateur à tel point que, comme on peut le lire dans la plaquette de Banlieues Bleues, on a pu "lui [...] reprocher entre autre d'avoir dévoyé John Coltrane". Mais, s'il en est le continuateur, c'est peut-être parce qu'il reprend les aspects mystiques et, donc, s'inscrit dans la continuité des dernières prestations de Coltrane, notamment A Love Supreme. Cet héritage, Pharoah Sanders l'a pleinement assumé en jouant Naïma, preque un tube.
Mais du Coltrane, les compositions de Pharoah Sanders aussi en sont imbibées. Ainsi Greeting to Idris qui, en refusant la partition entre bop, cool et free, n'a de qualificatif "juste" que coltranien ou, mieux encore, néo-coltranien... Pourtant, le refus d'une catégorisation aussi nette ne s'accompagne pas, comme le free, d'une volonté d'échapper aux règles pré-établies. Aussi, après que Pharoah Sanders eut introduit le thème et un premier chorus, a-t-on pu entendre celui de William Hendersen, puis celui de Nat Reeves, ensuite celui de Joe Farnsworth pour revenir, en dernier lieu, sur le sax de Pharoah Sanders. Cette configuration, traditionnelle, s'est répétée sur les deux premiers morceaux du concert.
Enfin, le choix de Olé pour clore le concert a donné indéniablement un caractère festif au spectacle.
Sûr que Télérama aurit mis 4T et, encore, on n'a rien dit sur son son.
Gilles

18 mars 2007

le jaZZ par les Zyeux et les Zoreilles

Voici la sélection de mars de Robert
en livres
Free jazz, la catastrophe féconde. Une histoire du monde éclaté du jazz en France (1960-1982) de Jedediah Sklower aux éditions L’Harmattan
Rahsaan Roland Kirk de Guy Cosson aux éditions du Layeur
en disques
Ben Riley’s Monk Legacy Septet – Memories of T – Concord – Universal
Riccardo Del Fra – A sip of your touch – Nocturne (réédition)
J-Marie Machado – Soeurs de sang – Chant du Monde – H. Mundi
Richard Galliano – Solo – Dreyfus – Sony BMG
Franco d’Andréa – Live at Radio Popolare –
http://www.ishtar.it/
Paolo Fresu – Thinking – Blue Note – EMI
Ed. Bineau Séb. Texier – L’obsessioniste – Chant du Monde – H. Mundi
Laurent Coq Blowing Trio – The thing to share – Cristal – H. Mundi
Roberta Gambarini – Easy to love – In & Out – Nocturne
Joachim Kühn – Poison – In & Out – Nocturne
Steve Kühn – Live at Birdland – Blue Note – EMI
Paul Motian – Time and time again – ECM – Universal
Monio Mania – 2 – BMC - Abeille

12 mars 2007

Il faut voir Médéric Collignon

Il faut voir Médéric Collignon en concert. Il rit, nous fait rire, amuse. Il est agité, raconte, commente ses partitions, relève les propos des uns et des autres dans la salle, rebondit, cite ses sources, nous dit que la droite, la gauche, le centre, l’extrême centre, ceci, cela… Et au milieu de cet heureux mélange, il y a la musique qui groove, qui groove, qui groove autour du piano électrique, de la contrebasse, de la batterie, de la trompette, des claquements de langue, des sons samplés. Le morceau se termine et, hop, pas du tout, ça repart, les doigts martelant une cadence infernale, toujours aussi tonique. Un mot pour synthétiser ? Difficile à moins de ne retenir que « profusion ». Mais c’est une profusion de sons, de postures nerveuses pour une musique qui déborde et un génial délire. Un mot alors ? Allez, communicatif.

Médéric Collignon (tp) jouait en quartet, avec Philippe Gleizes (d), Frédéric Chiffoleau (cb) et Franck Woeste (Fender Rhodes), au Triton aux Lilas jeudi 08 février dernier.
Gilles

Tournée Générale de Christian Laurella

"Tournée générale" de Christian Laurella aux éditions du Layeur
Cela se lit comme un roman, parfois noir, parfois coloré, comme le jazz. A la fin, on fait une standing ovation et on crie « encore », c’est un grand concert-jam-session, un peu à la JATP de Norman Granz sillonnant le monde entier, on y trouve Hank Jones, Roy Haynes, Chet Baker, Stan Getz, Ahmad Jamal, James Carter, Siegfried Kessler qui vient de nous laisser, Jamaladeen Tacuma,…. Ah quel plaisir de suivre les aventures de Wim Wight et Jaco Pastorius. Laurella est un vrai saltimbanque comme il en existe peu, sa vie, ce sont les routes, les chapiteaux, son drumming swingue. L’auteur en fin d’ouvrage remercie notamment deux managers: l'américain Larry Clothier et l'espagnol Jordi Sunol, deux organisateurs de concerts à Nice et Bordeaux et quatre "patrons" de festivals: ceux de Nancy, Vienne, Marciac et Robert Peyrillou de Souillac, en continuant par "ainsi que tous les bénévoles qui oeuvrent dans l'ombre pour le succès de ces manifestations".
Merci à Christian Laurella pour l'hommage à notre festival et l'honneur qu'il nous fait en nous citant avec deux des plus grands festivals mondiaux. Cet hommage revient aussi à nos partenaires et à notre public. Tournée générale pour tout le monde!
NB : Christian a récidivé dans « Ascenseur pour le jazz » l’émission de Julien Delli Fiori le 11 mars dernier en nous saluant. Christian – si tu nous regardes !! - on te salue et on se souviendra de ton professionnalisme, de ta gentillesse qui nous ont tant facilité la tâche pour l’accueil de tels musiciens.
robert

10 mars 2007

One heart, three voices

David Linx sextet à Cahors le 2 février 2007
J’aime les entrées a capella. Cela me rappelle Jeanne Lee à Souillac. La voix de Linx perce le public. Avec elle, celle de Fay Claassen « fée classe », instrument parmi les instruments, élégante, c’est l’improvisation née. Ce soir elle est un peu « saxophoniste » comme elle est « trompettiste » quand elle rend hommage à Chet Baker. A suivre dès que Fay aura transformé ce carrosse 3 places en monoplace. A ses côtés Maria Pia De Vito, moins spontanée, moins « souple », la voix est travaillée, elle a été à l’école, celle de l’opéra mais aussi celle de la musique contemporaine. Peut-être n’en est-elle pas encore sortie, ça manque de chaleur, d’émotion. David, sur tous les genres, car ça rap, ça slam, nous voyage dans son univers fait de sensibilité mais aussi de rythme, on sent en lui le côté « batteur ». Derrière eux, autour d’eux, le cœur du groupe (One heart, three voices) et ses ventricules Diederik Wissels, pianiste lyrique, compagnon du chanteur depuis plus de 20 ans (à suivre l’enregistrement de son CD solo à La Borie chez Jean Michel Leygonie), Christophe Walleme, à la contrebasse, qui depuis « Time Zone » et « Namaste » a enrichi sa palette qu’il met à la disposition de l’ensemble et Stéphane Huchard, batteur puissant pour faire jaillir tous les contours des voix. La plupart des thèmes sont signés David Linx et les musiques Diederik Wissels, tantôt la musique sur les mots, tantôt les mots sur la musique. Mais on se régale quand David délivre le beau poème de James Baldwin « Some Days ». Nous assistons à un magistral cours de géométrie variable, du beau solo de piano sur « Raggin’ » au sextet.
robert

02 mars 2007

Quelques nouvelles en vrac

Sur http://www.citizen.com/ un tribun libre Sébastien Boisseau.

Géraldine Laurent est signée par Dreyfus et a fait un tabac à New York.

L’ARFI a 30 ans et sort un magnifique CD / CDROM avec 7 h de musiques et où Souillac est cité. Le duo Portal / Lubat sort en DVD avec d’autres comme Miles Davis, Chet Baker, John Coltrane, Isabelle Olivier et Sabbath in Paradise documentaire sur John Zorn, David Krakauer, Steven Bernstein, Jamie Saft,… autour de la radical jewish culture.

Pour les fans d’accordéon, rééditions chez Paris Jazz Corner Productions des Primitifs du futur (Cocktail d’amour), Gis Viseur (A Bruxelles), Accordéons au Féminin dans les années 30/40.

Et pour finir un nouveau CD de Michel Petrucciani, l’intégrale du concert de Francfort du 27 février 1997 (10 ans jour pour jour !) en 2 CD, déjà sorti en partie en 98 mais cela vaut le coup rien que pour les 7 nouveaux titres dont un inédit « J’aurai tellement voulu ".

robert