28 février 2007

programme 2007





mardi 17 juillet – 20h30 – Grottes de Lacave
TOUCAS accordéon solo

mercredi 18 juillet – 21h15 – place de l’église Pinsac
Luc LAINÉ / Pascal LAMIGE duo Concert gratuit

jeudi 19 juillet – 21h15 – place Pierre Betz Souillac
Denis COLIN Trio / Gwen MATTHEWS

vendredi 20 juillet – 21h15 – place Pierre Betz Souillac
e.s.t. – Esbjörn Svensson Trio

samedi 21 juillet – 21h15 – place Pierre Betz Souillac
Richard GALLIANO “ Tangaria Quintet”

dimanche 22 juillet
13h30 randonnée jazz
17h danse jazz
18h cirque jazz avec la compagnie CIRQU’MÛ
19h apéritif jazz
21h15 gospel songs et negro spirituals cloître de l’abbaye
The Soul Travelers Quartet

plus de 50 heures d’animation des rues et places de la ville
Bernic jazz band, Pacific Jazz Quartet, Luc Lainé & Pascal Lamige, Rue des deux amis
stage de danse et atelier enfants gratuits – table-ronde – expositions – film jazz au cinéma – après-concert au Black-bar
renseignements : Office de Tourisme – 05.65.37.81.56
e info@souillacenjazz.net - w www.souillacenjazz.net

25 février 2007

bref compte-rendu de l'Assemblée générale 2ème partie : prévisions et élection du conseil d'administration

Le budget prévisionnel est présenté. On note une augmentation de la part accordée à la communication. Mis au vote, le rapport a été adopté à l’unanimité.

Programmation prévisionnelle :
Lundi 16 : peut-être le film de Jean Marbeuf Coup de sang (musique de Ursus Minor), en cours de sélection
Mardi 17 grottes de Lacave : Toucas, accordéon solo
Mercredi 18 : animation à Pinsac avec Luc Lainé et Pascal Lamige duo
Jeudi 19 : Denis Colin trio avec Gwen Matthews. Cette formation nous permet de faire l’économie d’une location de piano et la chanteuse s’inscrit bien dans notre tradition de chanteuse noire américaine. Denis Colin clarinette basse, Didier Petit violoncelle, Pablo Cueco zarb et Gwen Matthews voix
Vendredi 20 : E.S.T. Esbjörn Svensson Trio, avec Esbjörn Svensson piano, Dan Berglund contrebasse, Magnus Öström batterie, formation suédoise de très grande réputation qui devrait attirer beaucoup de monde
Samedi 21 : Richard Galliano « Tangaria Quintet » avec Richard Galliano accordéon, Alexis Cardenas violon, Rafaël Mejias percussions, Philippe Aerts contrebasse, Clarence Penn batterie. En présence de Hélène Nougaro
Dimanche 22 : randonnée jazz avec les orchestres de l’animation, spectacle de danse place Pierre Betz suivi d’un apéritif-en-jazz avec le spectacle de cirque du Cirqmu. Pour finir, concert de Gospel dans le cloître avec The Soul Travelers Quartet.

Élection du conseil d’administration.
Jean-Marc BERTRAND (Trésorier adjoint) ; Geneviève BOUYJOU, nouvelle élue en 2006 ; Céline COLLETTE ; Serge DAMES ; Georgette DELPECH ; Jean-Louis GARCIN ; Marie-Françoise GOVIN (Secrétaire) ; Alain JALLAIS ; Marie-Claude JALLAIS ; Danielle MAZET (Secrétaire adjointe) ; Robert PEYRILLOU (Président, Directeur Artistique) ; Jacques PIVAUDRAN ; Marc PIVAUDRAN (Vice-président) ; Brigitte RAVIX ; Pierre RAVIX ; Nicole REYGNER (Trésorière) ; Yves REYGNER ; Martine ROUSSEL ; Yannick STEPHANT (Vice-président) ; Christian TERRIEUX.
Marie-Françoise

bref compte-rendu de l'Assemblée générale 1re partie : les rapports

Robert Peyrillou déclare ouverte l’assemblée générale du 16 décembre 2006 avec à l’ordre du jour : le rapport d’activité, le rapport financier, le budget prévisionnel, la programmation prévisionnelle 2007, l’élection du conseil d’administration.
Sur 63 membres bénévoles du festival, 17 sont présents et 24 pouvoirs sont parvenus, le quorum est donc atteint. Parmi les partenaires invités sont présents Madame Valérie Céline et Monsieur Jean Peltier. Le journal La Montagne a envoyé une correspondante.
Parmi les partenaires invités, sont excusés : Monsieur Martin Malvy, Président du Conseil régional ; Monsieur André Lestrade, conseiller général ; Monsieur André Boyer, sénateur ; Monsieur Jean Launay, député ; Messieurs Chastagnol, Machemy, Kerjean, Mazet, Madame Sclafer, mairie de Souillac ; Monsieur Jocelyn Snoek, DDJS du Lot.

Rapport d’activité (résumé) :
Tout d’abord les autres arts, cinéma, photos, peinture, danse, ont donné lieu à des expositions ou à de spectacles. La presse a reconnu la qualité de l’accueil et une programmation sans concession et de très haute tenue.
La programmation des soirées concerts est revenue à la ligne des années antérieures axée sur la double ambition de découverte et de notoriété. Découverte avec Mina Agossi et le duo Added / Del Fra et notoriété avec Archie Shepp et Michel Portal.
Le travail des bénévoles, reconnu par la Banque Populaire qui a choisi de communiquer sur ce thème, est souligné.
Des activités ont rapproché la musique du sport et du patrimoine : randonnée avec conférence, musique et gastronomie. Les concerts « off » représentent cinquante heures de musique gratuite. Le concert de Gospel dans le cloître a été l’occasion d’un grand moment de ferveur. Une table ronde, inscrite dans le traditionnel hommage à l’œuvre de Sim Copans, a donné l'occasion de débattre sur les labels.
Le festival tient à remercier tous ses partenaires pour leur soutien fidèle : les établissements Pivaudran, la SOLEV, la Banque Populaire Occitane, La Poste, la SACEM, les artisans et commerçants de la région, les laboratoires pharmaceutiques, les entreprises Brake France et Agrigel ; les partenaires institutionnels : le Conseil Régional, le Conseil Général et particulièrement la ville de Souillac ainsi que les communes de Pinsac et de Lacave.
Yannick Stéphant a souligné le rayonnement du festival en Midi-Pyrénées : il a été invité à une inauguration dans le Tarn, en présence de Hélène Nougaro, où le festival de jazz de Souillac a été cité pour sa pérennité et sa qualité.
Le rapport d’activité, mis au vote, a été adopté à l’unanimité.

Rapport financier (résumé) :
Le rapport financier est présenté et montre un léger bénéfice. Mis au vote, il a été adopté à l’unanimité.
Yves Reygner souligne le fait que, depuis sa création, le festival a un budget équilibré, alors qu’il ne fonctionne que grâce à des bénévoles. Les entrées constituent une part importante du budget, ce qui ne va pas de soi et qu’il faut reconnaître le sérieux du travail de toute l’année, et pas uniquement de la période du festival.

Marie Françoise

11 février 2007

Soirée blues au cinéma l'ABC, films et concert

Samedi soir 3 février, soirée blues au cinéma ABC à Toulouse : deux films et un concert. Marc Oriol organise la soirée : il présente deux documentaires qu’il a réalisés et chante des blues de sa composition, accompagné de son harmonica, de sa guitare à une corde et d’une petite percussion. Des textes émouvants, d’actualité qui dévoile la réalité de La Nouvelle Orléans. Avec son accent occitan, avec sa petite voix chantant en français, Marc Oriol arrive à éveiller l’émotion du blues, paroles et musique associées pour dénoncer l’incurie des pouvoirs publics et les injustices.

Le premier film, un court métrage sur la ville de La Nouvelle Orléans après le passage de l’ouragan Katrina (New Orleans après l’ouragan) rassemble des images qu’il avait prises pour faire des repérages mais qui prennent du sens par les commentaires de quelques musiciens que Marc Oriol a rencontrés. Ce film aurait pu s’appeler « la dévastation » tant ce mot revient dans la bouche des interlocuteurs et dans les images de la ville. Tout est dénoncé : la faillite du système lors de la catastrophe et la faillite du système pour la reconstruction. L’État est même soupçonné tout faire en sorte de ne pas vouloir reconstruire les quartiers où reviendrait une population pauvre, indésirable dans une ville qui vit du tourisme. Pourtant une musicienne insiste : si les habitants ne reviennent pas c’en est fini de la musique de la Nouvelle Orléans. Il est évident qu’au moment du tournage, mai 2006, la plus grande partie de la ville est un tas de décombres, que la plupart des maisons ne sont pas habitables.

Un blues chanté par Marc Oriol déplore cette catastrophe et nous enchaînons sur un documentaire qu’il a réalisé auprès d’une musicienne guitariste et chanteuse Jessie Mae Hemphill : Me and My guitar . C’est à partir d’images tournées récemment, Jessie Mae est morte à la fin de l’année 2006 et Marc Oriol l’avait filmée peu de temps auparavant alors qu’elle ne chantait plus, et d’images d’archives que nous parcourons l’État du Mississipi, que nous rencontrons des gens « ordinaires » - les amis de Jessie Mae -, que nous pouvons comprendre la place de la musique. C’est un voyage au plus de près de la réalité (et de la pauvreté), loin des stars, loin du tourisme que ce documentaire, avec une oreille attentive aux paroles des personnes âgées, amies de la musicienne. Une jeune infirmière improvise un blues, ressuscitant le pouvoir de ces chants.

Nous nous retrouvons ensuite autour d’un verre et d’un concert de blues. D’ailleurs pas seulement du blues, quelques boogies, de la country pour les cinq musiciens : un harmoniciste, trois guitaristes (dont Marc Oriol), un batteur et une chanteuse. Simple, convivial, un bon parcours auprès du blues de la Nouvelle Orléans.

Marie-Françoise

09 février 2007

Portal, Sclavis, Lubat, Chevillon, Echampard ou l’improvisation collective

Dans le cadre du festival Sons d’hiver, la salle des fêtes de Saint-Mandé accueillait hier soir un double concert : en première partie, Sophia Domancich, ensuite, Michel Portal Quintet. Malheureusement, la salle n’était pas à la hauteur de cette programmation. Lourdement décorée, toute en longueur, avec de nombreuses places ne donnant pas accès à l’excellence du concert, elle était, en outre, affligée d’une scène trop étroite, bordée à droite comme à gauche de longues bandes bleu-blanc-rouge.

À ces mauvaises conditions visuelles s’ajoutait une acoustique peu appropriée. Heureusement, Portal, Sclavis, Lubat, Chevillon et Echampard ont talentueusement effacé la décoration et le patriotisme débordants. Entre la clarinette-basse, le saxo alto et le bandonéon, Portal a amené les musiciens sur les chemins risqués de l’improvisation collective. Ainsi, entre la frappe nerveuse et les cliquetis métalliques d’Echampard ou, encore, le jeu délirant de Lubat, viennent se mêler les clarinettes-basse qui nous rappellent, dans un génial mélange, le free, le folklore, la complexité des compositions et l’écoute des autres instruments. Car improviser suppose d’anticiper là où les musiciens s’emmènent les uns les autres. Motifs répétés, cassures nettes surprennent comme la capacité du quintet à rebondir à l’intuition de l’un d’eux.

Un bémol ? Le rappel trop court car j’y serais volontiers resté plus longtemps. Surtout que rapidement l’éclairage impose de nouveau la décoration pompeuse du lieu. Vite, partons.

Gilles

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08 février 2007

Petra Magoni & Ferruccio Spinetti

Découvert cette semaine, Musica Nuda 2 de Petra Magoni (voix) et Ferruccio Spinetti (contrebasse), double album dans lequel, le duo s’attaque à des chansons populaires. On y trouve, sans surprise, de belles italiennes, des standarts de la pop dont « Come Together » des Beatles qui amorce sur les chapeaux de roues cet album et une peu attendue et fort réussie « Like A Virgin » de Madonna. On trouve également de la variété française avec, notamment, une reprise de « Ne me quitte pas » de Brel avec une tchatche toute péninsulaire qui se veut aussi intense que l’intonation et la transpiration de Belge.

Musica Nuda 2, en particulier le 1er disque, plaît par sa nudité : le duo minimaliste suppose que la voix et la contrebasse se montrent très expressives. Ainsi, la voix de Petra Magoni va chercher jusque dans les murmures, les souffles, les « r » qui roulent, les volumes sonores variations et originalité. Et puis, lorsque débute la plage 9, « Lascia ch’io pianga » d’Haendel, on comprend d’où vient Petra Magoni et cette articulation entre cette voix et la pop.


Quelques repères :

http://www.ferrucciospinetti.com/

http://www.ferrucciospinetti.com/

Gilles

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05 février 2007

Pierre Barouh, promeneur. 40 ans de Saravah.


Samedi 3 février après-midi, à la médiathèque José Cabanis de Toulouse, Pierre Barouh a évoqué les 40 années de sa maison de disques (la plus vieille maison de disques indépendante en France !) et nous a fait partager ses souvenirs et ses projets. Je sais bien qu’il ne s’agit pas vraiment de jazz … mais quand même chez Saravah, on trouve Steve Lacy. Et les autres musiciens se promènent toujours à proximité du jazz. Une chorale «Voix Express » a nourri l’auditorium de chants et de textes de Jacques Higelin (« Tiens tiens j’ai dit tiens »), de Areski, de Brigitte Fontaine et bien sûr de Pierre Barouh. Pour évoquer la naissance de Saravah, ce dernier a rappelé le succès tout à fait inattendu du film de Lelouch « Un homme et une femme » et de la chanson qui a ouvert les portes de la renommée à Pierre Barouh. Mais il a précisé que ce succès et les courbettes des médias l’avaient conduit plutôt à la recherche d’autre chose et surtout au goût de donner à certains et certaines le moyen d’exister et de chanter. Il a beaucoup insisté sur la chanson de Higelin et Brigitte Fontaine « Cet enfant que je t’avais fait » et sa rencontre avec Pierre Akendengue. Il a rappelé que très jeune, il était parti sur les routes et les mers, Portugal et Brésil, pour se retrouver à Paris où il a rencontré Vinicius de Moraes et Baden Powel. Sans cesse en voyage, il a posé ses valises à Rio puis au Japon, où il s’est marié et a eu trois enfants. Il parle souvent de sa fille Maïa Barouh, musicienne elle aussi. Le Japon qu’il connaît est aux antipodes des clichés et ses récits donnent vraiment envie d’aller y faire un tour : « c’est cool au-delà de ce qu’on peut imaginer ! » Il a rencontré des musiciens japonais qui l’ont conquis et ses projets se tournent désormais vers ce pays. Quelques instants de bonheur quand il a chanté, tout seul et sans micro deux chansons dont « Pierrot » à la mémoire de ses parents. Émotion ! L’album « Le daltonien » est sorti l’année dernière … chez Saravah évidemment ! Nous avons rencontré un homme qui sait rencontrer les personnes les plus médiatisées, les plus grands talents comme les inconnus, les gens tout simplement.
Marie-Françoise