29 juin 2007

Richard Galliano - qques éléments pour une bio 2e épisode

En 1983, Astor Piazzolla embauche Galliano comme premier bandonéon pour la musique de la pièce Songe d'une nuit d'été, jouée alors à la Comédie française. C'est le début d'une aventure musicale qui se concrétisera au début des années 1990 par la naissance du "New Musette".
Astor Piazzolla décède en 1992. Le monde lui rend un hommage appuyé et les Argentins traditionnalistes prennent la mesure du "New Tango", ce style revendiqué et figuré par Piazzolla.
Il fut en effet régulièrement décrié dans l'univers du tango pour mélanger ce dernier à d'autres influences, pour y associer des instruments et des sons différents.
C'est cet héritage que Galliano a capté pour fonder le "New Musette" et qu'il revendiquera dans un album éponyme sorti en 1991 avec Aldo Romano (d), Philipp Catherine (g) et Pierre Michelot (b). Pas encore écouté ?
La marque de Piazzolla est telle qu'en 2002, pour les dix ans de la mort de l'accordéoniste argentin, Galliano publie un album au titre carrément évocateur : Piazzolla forever dans lequel les curieux pourront écouter, et en fait réécouter, "Libertango".
Cette brève présentation se poursuivra sur le blog mais aussi durant les mises en oreilles (anciennement écoutes commentées) pendant le festival.

Gilles

28 juin 2007

Richard Galliano - qques éléments pour une bio 1er épisode

Né à Cannes en 1950, Richard Galliano opte pour l'accordéon sous l'influence de son père, lui-même accordéoniste. Après des études de musique, il "monte" en 1973 à Paris pour y rencontrer Eddy Louis. Mais c'est Claude Nougaro qui l'embauchera, aventure musicale qui marquera durablement son parcours. De cette collaboration, on retient volontiers la composition de Vie violence, intitulée Dernier tango pour Claude sous les doigts de l'accordéoniste.
Cette époque, à l'image de sa collaboration avec Nougaro, est largement placée sous le signe de la variété. Il joue ainsi avec Barbara, Serge Reggiani, Juliette Gréco, les Rita Mitsouko.
Cette brève présentation se poursuivra sur le blog mais aussi durant les mises en oreilles (anciennement écoutes commentées) pendant le festival ;
prochain épisode : l'influence d'Astor Piazzolla.
Gilles

27 juin 2007

Toucas - des news

Toucas va inaugurer la prochaine édition de Souillac en Jazz. On n’y est pas insensible car on apprécie son jeu, sa bonne humeur, sa créativité. On attend d’ailleurs beaucoup de sa prestation mardi 17 juillet dans les grottes de Lacave ; précisément parce que, lui aussi, en attend beaucoup.
Jouer dans un cadre aussi original, c’est, pour lui comme pour ceux qui en ont fait l’expérience avant (P.O. Govin, Guillaume Kervel, Jeanne Added et Riccardo del Fra), avoir la possibilité de s’émanciper et, c’est d’ailleurs le principe, laisser libre cours à son inspiration et à sa créativité.
En attendant, et parce que le nombre de places dans les grottes est réduit, on vous relaie l’info : Toucas jouera le 30 juin prochain à Montgesty (Lot) à 22h. C'est entre Catus et Cazals, 30 kms de Cahors, 60 de Souillac.
Plus d’infos sur http://www.toucas-accordeon.org/
La photo est de Bernard Delfraissy

Gilles

26 juin 2007

The Govin's Family

A Souillac en Jazz, on est plusieurs à avoir, pour diverses raisons, un petit faible pour Pierre-Olivier et Joachim Govin, respectivement père et fils, saxophoniste et contrebassiste.
Hier soir, the Govin’s Family invitait le reste du monde à la Fenêtre. Il y avait Laurent Cugny, Eric Barret et une floppée de musiciens sûrement amateurs et professionnels.
Certains, constitutifs du groupe qui a donné le premier set, figurent sur la photo ci-dessus (clic on comment si vous les reconnaissez) ; d’autres étaient dans la salle, reconnaissables parce que accompagnés de leurs instruments respectifs, prêts à enchaîner sur le bœuf.

Gilles

24 juin 2007

Hélène Nougaro

Samedi 21 juillet, Hélène Nougaro viendra écouter son ami Richard Galliano à Souillac. Elle a eu la gentillesse de parrainer cette soirée.
Voici le texte que Claude (Nougaro) a écrit pour elle :
Assis sur un banc devant l'océan
Devant l'océan égal à lui-même
Un homme pensif, se masse les tifs
Interrogatif, à quoi pense t il
A quoi pense-t-il livré à lui-même
Il pense à son île, son île Hélène
Est-ce que l'île l'aime

Assis sur un banc devant l'océan
L'océan jamais tout à fait le même
Dans le bruit lascif autour des récifs
Que la vague enchaîne
A quoi rêve t il l'éternel bohème
Il rêve à une île dont le littoral
A le pur profil de l'amour total
Assis sur un banc devant l'océan
Devant globalement la terre tout entière
Qui jamais n'enterre ses haches de guerre
Ou si peu si guère que c'est faire semblant
Il pense que le vent fraîchit sur sa joue
Il pense que l'amour sait vous mettre en joue
Ban ban ban
Il pense surtout devant l'océan
Bel esclave bleu qui remue ses chaînes
Il pense à son île à son île Hélène
Est-ce que l'île l'aime
Pense-t-elle à son il?
dessin Claude Nougaro

Rio loco

Festival Rio Loco à Toulouse : c'est l'Espagne au bord de la Garonne. Les churros, les patatas bravas, la sangria et aussi la musique. Beaucoup de flamenco, sous toutes ses formes et le plus souvent métissé. Et aussi la cornemuse galicienne. Samedi soir le Kepa Junkera Sextet a donné la mesure de la diversité : Kepa Junkera avec son accordéon basque a invité Ibon Koteron et son étrange cornemuse appelée alboka et des percussionnistes époustouflants. J'ai entendu le premier solo de triangle de ma vie, qui s'inscrivait très bien dans le rythme énergique de la composition. Les instruments à percussions à lames sont impressionnants : ça fait penser à des xylophones mais beaucoup plus grands et les plaques de bois sont du genre madriers. Les musiciens sont deux à frapper avec des bâtons. Impressionnant de force, de rapidité, d'agilité, de puissance avec une recherche mélodique. Une formation très rythmique avec toutes ces percussions, il y a aussi des steel drums, une batterie, une basse mais aussi mélodique avec l'accordéon, une guitare et l'alboka. Vraiment un concert tonifiant.
Marie-Françoise

13 juin 2007

Souillac en jazz, du 17 au 22 juillet

Les rues et les places, les terrasses des cafés, le marché, la ville vit en jazz avec :

Duo Luc Lainé et Pascal Lamige
Un duo insolite, vibraphone et accordéon qui revisite chansons et standards avec originalité et dynamisme, sensibilité et imagination ; les oreilles attentives redécouvrent avec plaisir ce qu’elles croyaient connaître.
(concert à Pinsac mercredi 18 + terrasses des cafés et places de la ville)

Pacific Jazz Quartet
La vitalité et l’énergie des quatre musiciens nous livrent un jazz New Orleans, qui swingue, qui danse ; l’hommage à Gerry Mulligan et à son « pianoless quartet » donne l’occasion de retrouver les sonorités du jazz colorées par les improvisations collectives autour du saxophone baryton. Florent Boulenger saxophone baryton, Bruno Jeanne trompette, Olivier Bouisse contrebasse, Nordine Talhi batterie.
(concert Souillac avec « Zapping » de Bruno Agati mercredi 18 + terrasses des cafés et places de la ville + apéritif du dimanche soir)


Latin Bop Quartet
La formation allemande joue du be bop et hard bop, musique inspirée par Dizzy Gillespie et Charlie Parker, par Sonny Rollins et John Coltrane et avec beaucoup de métier, beaucoup de talent, donne de beaux concerts, riches et enthousiasmants.
Lutz Martin Rathsfeld saxophone, Markus Diehl contrebasse, Walter Haimann piano, Giovanni Gulino batterie.
(terrasses des cafés et places de la ville)

Bernic Jazz Band
Une fanfare jazz New Orleans parcourt les rues de Souillac, anime le marché, distrait les places. L’humour et la joie de vivre caractérisent les six amis musiciens. Une musique de fête, de danse et de rires.
Mathieu Pichon banjo, Antoine Marchand washboard, Patrice Viginier tuba, Paul Bosseau trompette, Pierrick Poirier trombone, Patrick Pinout saxophone soprano.
(terrasses des cafés et places de la ville)

Rue des deux amis
Deux amis et deux guitares jouent du jazz manouche, deux amis passionnés par Django Reinhardt, deux guitares virtuoses, éblouissantes de rapidité.
David Caillet et Bruno Decerle, guitares.
(terrasses des cafés et places de la ville)

photo animation de la ville, Marc Pivaudran, 2000
Marie-Françoise

Cinéma, exposition, table ronde

La Nouvelle Orléans, de la naissance du jazz à l’après Katrina, « Renaissance ? »
1900-1910 les premières formations de jazz font leur apparition à La Nouvelle Orléans.
29 août 2005, le cyclone Katrina ravage La Nouvelle Orléans.
Juillet 2007, Souillac : autour de la Nouvelle Orléans, trois lieux pour trois voyages.
Cinéma. Marc Oriol et Virgile Beddok sont allés filmer sur place, ont rencontré des musiciens et recueilli des témoignages. Ils ont rapporté deux films : New Orleans Ballade (Oriol, court métrage) et New Orleans Music Renaissance (Beddok, en avant-première) qui sont projetés le lundi 17 juillet au cinéma Le Paris. Tous deux assisteront à la projection et discuteront avec les spectateurs – avec un peu de musique évidemment !-
Table ronde : le samedi 21, autour de Anne Legrand, historienne du jazz, Marc Oriol et Virgile Beddok prendront part à la table ronde : « La Nouvelle Orléans avant et après Katrina ». Stéphane Colin, journaliste à Soul bag, se joindra à eux et apportera ses connaissances du jazz et du blues. La question du devenir du jazz et des musiciens à La Nouvelle Orléans sera donc au cœur du débat : que devient la ville du jazz après le passage du cyclone ? que sont devenus les musiciens ? à quoi ressemblent rues et lieux qui ont vu naître et grandir le jazz ? quels sont les obstacles et les perspectives ?
Exposition : pour raviver la mémoire, pour mieux connaître les premiers pas du jazz, les écrits de Sim Copans sont précieux. Une exposition à la bibliothèque municipale présente des extraits de ses textes : « La Nouvelle Orléans, berceau du jazz ».
photo Anne Legrand

Marie-Françoise

12 juin 2007

Jacques Vidal Septet

Indéniablement, le septet de Jacques Vidal a une approche traditionnelle du jazz. On y rencontre des instruments caractéristiques (contrebasse, trombone, saxophones), des influences swing, bop, des morceaux construits autour d'une succession de chorus. Enfin, outre que son projet, explicitement intitulé Mingus Spirit, soit autant un hommage que la revendication d'une filiation, cette dernière est moins instrumentale (Mingus et Vidal sont contrebassistes) que musicale. Ainsi, Jacques Vidal part, "comme Mingus le faisait, d'un matériel plutôt traditionnel: le blues, l'anatole et des suites harmoniques standart".
Mais le Mingus Spirit, c'est aussi un septet composé de fortes personnalités musicales. Sur la scène du New Morning, jeudi dernier, il y avait Manuel Rocheman (p), Pierrick Pedron (as), qui ont tous les deux donné un fabuleux chorus à la fin du premier set, Daniel Zimmermann (tb), Frédéric Sylvestre (g), Simon Goubert (d) et Eric Barret (s).

P.S.: dans les différentes choses que nous écrivons sur le blog, nous faisons la part belle aux musiciens, à leurs prestations ou leurs disques. Mais rien ne serait possible si d'autres, en retrait, n'étaient pas là. Aussi, chapeau à Pascal Pilorget, agent notamment de Jacques Vidal, Isabelle Olivier, Giovanni Mirabassi,... Chapeau pour son investissement et pour sa bonne humeur.
Gilles

05 juin 2007

cher spectateur - 1re lettre



Gilles

I.M.P.R.O.V.I.S.A.T.I.O.N.

Le terme « improvisation » est revenu à plusieurs reprises mardi soir dernier lors du concert donné par le trio Manu Codjia (g), Daniel Humair (d) et François Moutin (b). Evident fil conducteur de cette formation, Manu Codjia l’annonçait au même titre que Jamin’ ou encore Lubyes. Evident également car il constitue l’élément moteur du trio ainsi que les aspirations des musiciens. D’ailleurs, ans le livret qui accompagne le CD, sorti en septembre 2006, Manu Codjia précise qu’il souhaitait une « musique ouverte », qu’il a retenu la forme du trio car ne nécessitant pas une musique très écrite, qu’il souhaitait laisser « pas mal de liberté aux musiciens ». Bref, de l’improvisation.
Mais cette rencontre est aussi l’occasion d’écouter Manu Codjia en-dehors du cadre très particulier qu’offre la musique de Truffaz (que j’adoooore !). On l’entend ainsi dans un style plus emblématique de jazz français (curieuse appelation), représenté notamment par… Daniel Humair.
Sinon, le concert fut très chouette.

Gilles

04 juin 2007

Cher spectateur

vous l'avez sûrement remarqué, chaque année, une exposition réunit La Poste et le Festival de Jazz. Celle de 2007 aura pour thème la lettre, trace des émotions, vecteur d'informations, lien concret.
Ce sont vos lettres que nous voudrions exposer: aucun autre sujet que "Souillac-en-Jazz", aucune contrainte ni de fond, ni de forme, votre expression tout simplement; aucun format imposé, illustrations et calligraphie bienvenues.
Cher spectateur, nous sommes certains que les murs de La Poste de Souillac seront couverts de vos lettres et nous nous réjouissons de vous lire et de vous donner à lire.

envoyez vos courriers à
Yannick Stéphant
Les Cuisines
212 avenue de Sarlat
46200 Souillac
avec la mention "lettre pour Souillac-en-Jazz"
avant le 1er juillet 2007
ou publiez sur le blog en cliquant sur "comments"

Amicalement et jazzistiquement
L'association pour le festival de jazz Sim Copans