28 décembre 2006

Edition 2007 !

Les dates de l'édition 2007 sont désormais connues : du 16 au 22 juillet 2007

Un avant-goût du programme, que vous trouvez en détail ici :

jeudi 19 juillet : Denis Colin Trio - Gwen Matthews


vendredi 20 juillet : e.s.t. - Esbjorn Svensson Trio



samedi 21 juillet : Richard Galliano "Tangaria Quartet"

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14 décembre 2006

David S. Ware Quartet : nouvel album

Découvert cet après-midi, BalladWare, dernier album du David S. Ware Quartet (avec William Parker, Matthiew Shipp et Guillermo E. Brown). Album surprenant car centré sur les balades (qu'on n'associe pas facilement à David S. Ware) et parce qu'il n'est même pas annoncé sur le site du musicien. On peut regarder à 2006 (année de la publication) ou à 1999 (année de l'enregistrement), rien de rien sur un site pourtant presque impeccable. Presque car l'onglet "News" annonce le World Tour publié en 2003 (c'est effectivement le dernier album publié si on omet celui-ci et s'il n'y a pas d'autres surprises) et car aucun concert à venir n'est annoncé.
Pourtant, aucun hésitation, il s'agit bien du même saxophoniste au son reconnaissable entre mille. On retrouvera à ses côtés, William Parker, Matthiew Shipp et Guillermo E. Brown que certains ont pu voir à Souillac en juillet 2003. A pripori, ce BalladWare ne ressemble pas à la Freedom Suite que le quartet avait joué à Souillac mais on retrouve, notamment et avec bonheur, ce "gros" son bien spécifique à cet OPMI comme l'a qualifié Jacques-Edmond Machefer dans un commentaire qui nous a fait très plaisir.

Gilles

08 décembre 2006

Magic Mirabassi


Jeudi dernier, Giovanni Mirabassi se produisait au Sunside en solo sur son dernier album. Devant une salle comble, les notes venaient couvrir un silence respectueux. En présentant ce Cantopiano, Giovanni Mirabassi nous offrait une face peu connue de sa carrière. Il a en effet longtemps accompagné des chanteurs (notamment Jeanne Cherhal, Nicolas Reggiani) et, bien que l'info ne soit guère présente sur son site, c'est sous le signe de la chanson et des chanteurs que se présentait ce concert. Car les voix n'étaient pas loin. Pour Mirabassi, en effet, il s'agit de retrouver derrière des notes et des interprétations au piano, l'autre moitié, celle qui chante. De Serge Lama, à Gainsbourg, en passant par différentes compositions italiennes, ou encore par Barabara, Mirabassi rendait hommage à ces chansons qu'il aime. Du plus bel effet, dans un Sunside plein à craquer, où seul le tintement des verres au bar pouvait perturber une écoute attentive.
Bravo!

Gilles

06 décembre 2006

O Mago François Merville Quartet


C’est toujours très agréable d’aller écouter un concert à L’Atelier du Plateau. Cette petite salle, dans laquelle on est assis sur de petites chaises, propose de grands spectacles. Celui de vendredi dernier n’a pas dérogé à la règle. On annonçait François Merville Quartet et on a eu, en plus, droit en première partie, à un duo slam – percussions. C’est / C’était / C’était vrai / C’était vraiment / C’était vraiment très / C’était vraiment très bien.
Et puis le quartet avec, à la batterie, François Merville, à la basse électrique, Nicolas Le Moullec, à la guitare électrique, Gilles Coronado et, aux saxophones, l’inimitable Christophe Monniot. Inimitable car il joue et mime ses phrasés et ses silences. Il est agité sur sa chaise qui craque et qu’il malmène. Sous le signe d’un humour clownesque, ils nous font sourire, rire et nous amènent au gré des morceaux jusqu’au bout d’un concert autour d’Hermeto Paschoal unanimement applaudi.

Gilles

04 décembre 2006

Extraordinaire Maria Schneider Orchestra


Extraordinaire et rare prestation, samedi dernier, à la Cité de la Musique par le Maria Schneider Orchestra. Où peut-on, en effet, écouter celle qui apprit aux côtés de Gil Evans de 1985 à sa mort en 1988 ? Ses apparitions en France sont rarissimes (je n’ai trouvé trace d’elle que pour une émission de France Culture en 2004) et le rendez-vous, de fait, important. On l’a souvent comparé à Carla Bley parce que femmes, compositrices et arrangeuses de génie. Mais, autant la terrible Carla Bley est issue du free et de la rupture (n’y voyez aucune intention subliminale), autant la musique de Maria Schneider évoque Gil Evans, Leonard Bernstein… bref New York. Ainsi, pour Stéphane Ollivier, les principales influences de Maria Schneider sont les intuitions orchestrales de Gil Evans, « notamment dans son travail tout en nuances sur les couleurs, tour à tout embuées et éclatantes » qu’elle combine « aux préceptes formalistes de Brookmeyer ».
Dans le registre de la comparaison, il y a encore le Vienna Art Orchestra car Maria Schneider, comme Mathias Ruëgg, s’entoure de musiciens brillants et les prestations solistes constituent des moments malicieusement perturbants car soliste et orchestre ne font qu’un. Les chorus mettent en valeur l’arrangement de l’orchestre et réciproquement. En somme, le Maria Schneider Orchestra est à tomber parterre et on n’aura vraisemblablement pas l’occasion de le revoir de sitôt. D’où la nécessité, que dis-je, l’obligation, d’aller immédiatement sur www.mariaschneider.com passer en boucle les plages disponibles et, surtout, ne plus rien faire d’autre.

Gilles